Chibourg

Le Chibourg ([ʃibuʁ]), officiellement la République du Chibourg, est un État insulaire situé en Idylénie, protectorat de la République d’Heerdens.

Histoire

Première exploitation

Dans les années 120, soucieux d’étendre ses exploitations minières et forestières, la République d’Heerdens envoie ses premiers habitants sur place pour bénéficier des ressources en charbon. Quelques 5000 personnes s’établissent durablement sur l’île.

Refuge de la communauté blanche

En l’an 145, une loi est votée au Parlement d’Heerdeens pour aider les populations noires (82% de la population) à voter et se porter candidats aux élections (elles en avaient le droit mais ne l’utilisaient pas dans les faits). Les premières personnes de couleur sont élues en 147 et leur nombre dans les institutions croît constamment. Soucieux de devenir la cible de politiques hostiles ou d’être la cible de discours haineux et populistes de la part de personalités politiques d’Heerdens à la popularité grandissante, de plus en plus de blancs choisissent de s’installer sur l’île.

Négociations d’indépendance

En l’an 168, alors que la population de l’île a presque atteint les 50 000 habitants, des associations commencent à naître pour réclamer l’indépendance de l’île. La population, plutôt aisée, craint par exemple une hausse de la taxation sur les plus riches pour financer un État plus présent, conformément au souhait d’une bonne partie de la population heerdénne.

Le gouvernement d’Heerdens tente plusieurs manoeuvres pour empêcher toute négociation en utilisant notamment des arguments stratégiques. Il fait construire sur l’île la première centrale nucléaire du pays en l’an 172 avec deux réacteurs.

Les arrivées toujours plus importantes de citoyens blancs d’Heerdeens apeurés par un climat social tendu avec des tensions raciales croissantes maintient la pression sur la question. En l’an 175, le gouvernement tente un entre-deux en proposant que l’île devienne une région à part entière (exceptionnel vu sa taille), lui conférant ainsi des pouvoirs plus autonomes qu’auparavant.

Les élections régionales de 177 et de 182 consacrent une coalition indépendantiste qui regroupe la majorité des associations de l’île. Le nouvel exécutif régional devient donc un interlocuteur réel au gouvernement, quand il ne devait auparavant négocier avec personne.

En décembre 185, un référendum est organisé sur l’indépendance de l’île, voté à 91,25%. Des négociations sont alors ouvertes à partir de ce moment entre les exécutifs nationaux et régionaux sur un accord permettant de satisfaire toutes les parties.

En août 188, les deux parties annoncent avoir finalisé un accord permettant au Chibourg de devenir une République indépendante, sous protectorat d’Heerdens. La République d’Heerdens garde toutefois la main sur la politique diplomatique de son protectorat et lui interdit de disposer d’une armée professionnelle de plus de 300 individus.

L’accord est adopté par référendum par 78,43% de la population le 1er décembre 188 et entre en vigueur le 1er janvier 189, date à laquelle le pays devient indépendant et qui devient la date de la fête nationale.

Ère actuelle

Comme stipulé dans le traité d’indépendance, la Présidente de la République d’Heerdens Liandri Rogers assure l’intérim présidentiel jusqu’à l’élection d’un nouveau Chef de l’État. Johan Murray, un indépendant, est intronisé dès le 1er février puisqu’il était le seul candidat en lice (soutenu par tous les partis en cours de création). il fait organiser de premières élections pour le 1er mai 189.

Société

Population

Lors de l’indépendance du pays, tous les résidents sont devenu de facto citoyens du Chibourg. La double-nationalité étant possible, environ 26 000 citoyens possèdent également la nationalité d’Heerdeens à laquelle ils n’ont pas renoncé.

Année	126	131	136	141	146	151	156	161	166	171	176	181	186
Population	5 012	4 989	5 132	5 178	5 341	7 681	12 451	20 893	38 718	67 812	89 172	105 673	122 564
Variation		-0,5%	+2,9%	+0,9%	+3,1%	+43,8%	+62,1%	+67,8%	+85,3%	+75,1%	+31,5%	+18,5%	+16%

Langue

L’heerdéen, parlé en Heerdeens est la langue parlée par l’ensemble de la population, même si le pays n’a pas de langue officielle.

Politique

Présidence

Le Président de la République est élu pour un mandat de 6 ans au suffrage universel. Bien qu’il soit possible de faire campagne avec un parti, la loi électorale interdit qu’un Président en fonction soit un membre d’un parti, la fonction étant conçue pour arbitrer le jeu politique et non pour gouverner.

Gouvernement

Le Gouvernement est composé de sept postes : le Premier Ministre, le Ministre du Trésor, le Ministre de la Justice, le Ministre de la Sécurité Intérieure, le Ministre de l’Environnement, le Ministre de l’Éducation et le Ministre des Affaires Sociales.

Tous ces postes sont occupés par des députés du Parlement qui cumulent leurs fonctions exécutives et législatives.

Parlement

Le Parlement est composé de 61 députés élus à la proportionnelle intégrale. Il débat, amende et vote la loi. Il peut également destituer un gouvernement à la majorité simple. Avec 31 voix, il peut également s’auto-dissoudre, les députés étant théoriquement élus pour une durée indéterminée. Avec un vote favorable de 42 députés, le Parlement peut demander une renégociation du traité de protectorat.

Communes

Le territoire est divisé en 8 communes. Chacune d’elle est dirigée par un Maire, élu par le Conseil Municipal. Chaque conseil municipal est composé du double de la racine quatrième de la population.

Villes	Population	Conseil municipal
Klofset	55 218	31
Bevergem	19 290	24
Aarlare	12 817	21
Wicksloe	9 651	20
Kortvik	8 544	19
Skibbegar	7 087	18
Maasloon	5 642	17
Naammuide	4 315	16

Partis politiques

Il existe neuf partis politiques répartis dans trois blocs naturels. Le bloc de gauche composé de l’Union des Travailleurs, de Solidaires !, du Parti Pirate, du Parti Travailliste et des Verts. Le bloc de centre-droit est composé du Parti Libéral, du Parti Conservateur et de l’Union des Droites. Enfin, le bloc nationaliste est composé du Parti Populaire.

Forces armées

Le traité d’indépendance stipule que la République d’Heerdens doit protéger le Chibourg de toute attaque étrangère. Le Chibourg n’est pas autorisé à disposer d’une armée professionnelle de plus de 300 personnes.

La Garde de Chibourg, dirigée par le Colonel de la Garde, est donc composée d’exactement 300 personnes. Plusieurs partis politiques soutiennent par ailleurs un contournement du traité par des accords avec des sociétés militaires privés ou par la formation de corps de la police aux techniques militaires.

Relations étrangères

Le traité d’indépendance stipule que le Chibourg n’est pas habilité à reconnaître un pays, ni à entretenir en son nom des relations diplomatiques. De plus, la République d’Heerdeens dispose d’un droit de veto dans le choix de l’ambassadeur à la C.I.N.S. du Chibourg (nommé officiellement par le Premier Ministre).

Cependant, le pays a le droit de signer des accords de libre-échange, de coopération culturelle et sécuritaire ou de libre-circulation des individus.

Infrastructures

Transports

Les transports en commun sont organisés par les différentes communes du territoire. Dans les faits, seules les deux plus grandes communes, Klofset et Bevergem sont dotés de véritables réseaux bien organisés de transports.

L’ancien exécutif régional a fait bâtir des lignes de chemin de fer reliant les principales communes. Un projet autoroutier reliant le nord et le sud de l’île est également envisagé à l’horizon 200, bien que les financements d’un tel projets semblent complexes à trouver.

Eau et énergie

La centrale de nucléaire de Bevergem composée de deux réacteurs fournit l’intégralité de l’électricité du pays. 75% de la production est même exportée à Heerdens compte tenu des capacités de la centrale.

Malgré de graves difficultés d’accès à l’eau courante du fait de grandes conccurrences complexes à organiser entre différentes entreprises, la situation s’est améliorée dans la fin des années 170 avec la création d’un exécutif régional ayant pris en charge la distribution de l’eau et s’arrogeant un monopole.