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==Divisions historiques==
Le Bluiyglesh est un des derniers pays à avoir construit une structure politique nationale. Pendant de nombreux siècles, les habitants étaient organisées en petites cités qui dépassaient rarement les 5000 habitants. C’est en revanche ce format démographique atypique qui a permis, très tôt, un fonctionnement démocratique au sein de ces cités, documenté par de nombreux auteurs.
La première ville recensée à avoir dépasser les 100 000 habitants est la capitale actuelle, [[Janakbari]] en -287. C’est le besoin des habitants de cette grande cité de commercer avec l’extérieur, notamment pour l’agriculture, qui a exporté le modèle à la majorité nord du pays, le sud étant alors encore moins peuplé. 
==Colonisation hiranaise==
Les premiers navires de colons hiranais débarquent dans le port de Janakbari en l’an -171. Alors qu’aucune nation phoécienne ne commerce véritablement avec ce qui n’est encore qu’un réseau de cités, [[Hirana]] s’impose comme un partenaire économique indispensable pour la ville et ses habitants qui ont acquérir une structure politique développée et qui souhaite s’enrichir davantage pour croître.
En l’an -163, une épidémie tue 8% de la population de la cité et est notamment très virulente dans les milieux aisés, ceux qui contribuaient alors le plus à l’impôt et à la vie de la collectivité. La monarchie hiranaise propose alors une mise sous tutelle de la cité pour 20 ans, offre immédiatement acceptée
Dès l’année qui suit, 10 000 soldats hiranais débarquent dans la cité et 8000 d’entre eux sont uniquement affectés à la découverte de nouveaux territoires. Deux ans plus tard, Hirana revendique des frontières qui restent encore aujourd’hui celles de la République du Bluiyglesh.
En l’an -158, Hirana met en place la première organisation politique nationale de l’histoire du pays en rédigeant une Constitution pour son protectorat. Elle prévoit que les pouvoirs exécutifs reviennent à un Conseil collégial nommé par le gouvernement hiranais et que le pouvoir législatif soit détenu par une assemblée unique de 150 législateurs, composée de 75 représentants des bluiyens (avec un droit de vote réservé aux plus riches) et de 75 représentants des colons hiranais.
Les hiranais décident d’une politique de développement économique massif qui profitent essentiellement à la bourgeoisie du pays. C’est ainsi que les plus aisés commencent à réclamer très tôt la poursuite de la tutelle hiranaise au delà de l’accord initial prévu. Le pouvoir législatif étant composé de représentants de colons et de la bourgeoisie locale, l’Assemblée des Législateurs vote à la quasi-unanimité le 8 février -143 la poursuite de la tutelle hiranaise.
Malgré quelques changements et des pas hiranais en faveur de l’autonomie progressive avec un rééquilibrage des représentations à l’assemblée (100 pour les bluiyens et 50 pour les colons) ou encore la réservation aux seuls bluiyens des postes exécutifs, le système perdure pendant plusieurs décennies sans encombres.
Consciente des risques que pourraient causer un départ des hiranais, les masses bluiyennes acceptent le système, d’autant plus que les autorités s’assurent de maintenir un niveau de vie acceptable pour les populations urbaines, les plus susceptibles de causer des dégâts conséquents en cas de révolte.
Ce sont ces inégalités entre territoires ruraux et urbains qui provoque la colère des populations paysannes lors d’un épisode de famine en -76. Après de très mauvaises récoltes, Hirana participe à un effort humanitaire en expédiant une partie de ses ressources agricoles mais les populations urbaines sont presque les seules bénéficiaires. Le 4 janvier -75, des paysans issus de toutes les régions marchent vers les grandes villes du pays. Le délaissement pendant plusieurs jours de plus de la moitié des exploitations agricoles fait craindre au pouvoir exécutif une nouvelle famine quand le pays peine à se remettre de la précédente. Avec l’aval hiranais, il consent à créer 5 entités régionales dans tout le pays pour permettre que les décisions soient plus adaptées aux besoins des populations locales. Ces régions sont encore les entités administratives actuelles.
À partir de janvier -70, l’union des trônes d’Hiran et de Lundy suscite l’inquiétude de populations bluiyennes. La dérive autoritaire du pouvoir monarchique hiranais fait en effet craindre une perte partielle ou totale de l’autonomie des pouvoirs locaux. Malgré une implication plus forte du nouveau souverain [[Albert IV]] d’Hirana dans les affaires locales, aucun changement institutionnel majeur n’est opéré, permettant ainsi un retour à la normale à l’arrivée du roi suivant, plus consensuel, sur le trône.
Les 4 décennies de règne d’Albert IV ont crée tout de même chez certaines franges de la population une volonté de s’éloigner d’Hirana de crainte de perdre finalement l’autonomie politique dont elle dispose. Ces mouvements vont grossir de manière importante, et plus particulièrement à chaque changement de monarque, vecteur d’inquiétudes pendant plusieurs mois.
En 88, les premières élections au suffrage universel à Hirana consacrent les communistes qui promettent notamment une réévaluation de la question de l’autonomie bluiyenne. Cependant, leur incapacité à gouverner agacent de plus en plus de bluiyens qui exigent une sortie d’un statut quo. L’instabilité politique hiranaise dans la décennie qui suit s’accompagne par une très forte poussée des mouvements autonomistes et indépendantistes, d’autant plus importante que le droit de vote est étendu à toute la population en 91.
Le premier Président de la République hiranaise, [[Antoine Lazard]] refuse toute évolution du statut du Bluiyglesh, son indépendance pouvant remettre en cause le fragile équilibre de sa naissante République.
À partir de l’an 105, les mouvements autonomistes et indépendantistes organisent chaque mois plusieurs jours de grève et de protestations dans tout le pays pour pousser les autorités exécutives à exiger un changement de statut. Ces-derniers n’obtiennent guère que la fin de la représentation des colons à l’Assemblée mais le Président hiranais reste le Chef de l’État et garde à ce titre de nombreuses prérogatives.
La défaite de la gauche hiranaise en 109 marque le début d’un grand changement de politique de la part du gouvernement hiranais. Les effectifs de l’armée hiranaise présents sur le territoire du Bluiyglesh sont doublés et les activités subversives sont découragées. L’arrivée de ces renforts accroît les tensions entre la population locale et Hirana. Entre 109 et l’indépendance, au moins 157 soldats hiranais ont trouvé la mort dans des attentats dont ils étaient la cible.
En 112, les élections législatives consacrent les mouvances indépendantistes, majoritairement coalisées dans la [[Ligue des Patriotes du Bluiyglesh]], qui obtiennent plus de 130 des 150 sièges de l’Assemblée des Législateurs. Le nouveau chef du gouvernement, [[Kapila Thakore]], tente alors d’engager un dialogue avec le gouvernement hiranais qui fait la sourde oreille jusqu’au retour de la gauche au pouvoir en 114, cette dernière voulant stopper au plus tôt une situation coûteuse en vie humaine et en moyens financiers.
Le 3 mars 115, [[Kapila Thakore]] ouvre à Janakbari un sommet avec un représentant du gouvernement hiranais, chargé de négocier un accord. Le 6 juin, l’accord final, qui prévoit une transition démocratique en moins de 3 ans, est présenté à l’Assemblée des Législateurs qui le vote à une très large majorité. 87,66% de la population ratifie ensuite l’accord par référendum le 12 décembre. Une Constitution est rédigée par le gouvernement et est ratifiée par un second référendum, le 18 août 117. Conformément à l’accord signé, la tutelle hiranaise prend fin exactement 6 mois après la ratification d’une Constitution par référendum, le 18 février 118, depuis devenu jour de la fête nationale.
==Ère actuelle==
Les premières élections de la République sont organisées le 1er juin. Seul parti politique vraiment formé et préparé, la [[Ligue des Patriotes du Bluiyglesh]]s’impose nettement et [[Kapila Thakore]] est élu Chancelier de la République. Il développe alors à toutes les échelles des politiques ambitieuses d’alphabétisation et tente d’implanter partout dans les territoires ruraux et urbains des services publics d’envergure.
Il créé d’ailleurs en avril 122 un programme de sécurité sociale pour garantir à chacun un accès aux soins. Malgré une très forte popularité, [[Kapila Thakore]] renonce à un second mandat à la tête du pays en 124, lui qui a fêté son 77ème anniversaire. Ce retrait n’empêche pas la LPB de remporter encore largement ces élections, face aux libéraux du [[Parti Libéral Bluiyen]], qui devient la deuxième force politique du pays et construit avec la LPB le clivage politique toujours actuel. Thakore meurt à 81 ans, le 11 novembre 128. Alors que ses funérailles se tiennent à la Chancellerie, plus de deux millions de personnes se réunissent en sa mémoire dans la capitale.
En juin 130, le Chancelier Amar Poddar (LPB) est réélu nettement pour un second mandat. Il engage alors une révolution conservatrice et religieuse, à contre-courant de la politique de son prédécesseur. Argumentant que la politique sociale n’a pas permis de ramener une égalité entre tous, il annonce de vastes privatisations, notamment dans l’éducation, et gèle les fonds alloués à la sécurité sociale. Il accepte également la destruction d’édifices religieux constantins au profit d’édifices oudous, religion alors minoritaire mais clairement croissante. Cette révolution religieuse a encore des conséquences, la majorité de la population s’étant convertie.
En l’an 136, bénéficiant d’une mobilisation inattendue des plus défavorisés en sa faveur, le libéral Vijya Bakshi est élu à la Chancellerie contre le Chancelier sortant et obtient une majorité. Cependant, malgré une réélection en 142, il ne parvient pas à tuer la révolution culturelle et sociale des années 130. Alors qu’il quitte le pouvoir en 148, Vijya Bakshi reste aujourd’hui comme le seul chancelier non-issu de la LPB de l’histoire de la République.
Entre 148 et 184, les Chanceliers Gupta, Barigai et Naidu reviennent totalement à la politique d’Amar Poddar, devenue la seule ligne au sein de la LPB, quand bien même elle s’éloigne considérablement de celle de [[Kapila Thakore]], dont la figure reste toutefois très utilisée. Soucieux de ne plus perdre le pouvoir, les nationalistes tentent de rendre plus difficile l’accès au vote des populations rurales, les pus libérales et discriminent de plus en plus ouvertement les populations non-oudoues qui leur sont également défavorables électoralement.
En juin 184, [[Dhani Randhawa]] est [[Élections générales de 184 au Bluiyglesh|élu]] Chancelier et raffle une majorité inédite de sièges.
=Géographie=
==Frontières==
Les frontières telles que dessinées par Hirana -160 restent valables encore actuellement. Le Bluiyglesh est frontalier de quatre pays : la [[Baasmanie]], le [[Nirmānakāya]], le [[Sansuukhin]] et le [[Gylapo]].
==Démographie==
La population est peu urbanisée, encore 34% de la population vivant dans des zones rurales. Cependant, 30% de la population est concentrée dans seulement 5 villes (les capitales régionales) : [[Janakbari]], [[Gadyar]], [[Athbi]], [[Timerda]] et [[Birlamai]].
=Société=
==Langue==
Vu la taille de la population, le janak n’est la langue maternelle que de 68% des bluiyens. Cependant, la naissance de la République a été accompagnée d’un vaste programme d’alphabétisation et de remise à niveau pour tous dans cette langue, la seule reconnue par l’Etat. On estime donc tout de même que plus de 97% de la population parle le janak.
==Religion==
La population, majoritairement athée au moment de l’indépendance, devient en majorité ourdoue lors de la révolution culturelle des années 130, impulsée par une politique de favorisation des établissements scolaires religieux. On estime aujourd’hui que près de 69% de la population est convertie, une proportion qui continue de croître.
==Éducation==
L’éducation dans le pays est principalement assurée par des établissements privés et religieux. L’enseignement public existe mais a été largement réduit par les privatisations massives entre 132 et 135. L’accès à l’éducation reste compliqué pour les villages, les réseaux de transports étant de très faibles qualité, les enfants doivent souvent parcourir de longues distances à pieds et beaucoup restent la semaine dans leur établissement.
==Droits humains==
Les droits humains, très respectés pendants de longue année, ont été légèrement revus à la baisse à partir de l’an 160. Les forces de police bénéficient d’une forme de clémence de la part des autorités politiques. La démocratie est également menacée, les bureaux de vote étant de moins en moins nombreux dans les territoires ruraux où vivent encore près de 100 millions de citoyens.
=Politique=
==Chancellerie==
Le [[Chancelier de la République du Bluiyglesh|Chancelier de la République]] est élu tous les 6 ans au suffrage universel uninominal à un tour, à l’occasion des élections générales qui renouvellent également la Chambre des Sénateurs et les Chambre régionales.
Le Chancelier occupe les fonctions de Chef d’État et de Gouvernement. Il nomme en effet les membres du gouvernement et pourvoit ainsi les différents postes d’importance (représentants diplomatiques, directions de services nationaux, procureurs de la République, etc…). Il peut également révoquer les membres de son gouvernement avec l’appui d’une majorité simple de la Chambre des Sénateurs.
==Chambre des Sénateurs==
La [[Chambre des Sénateurs du Bluiyglesh|Chambre des Sénateurs]] et l’organe législatif unicaméral de la République du Bluiyglesh. Elle est composée de 855 sénateurs, 171 pour chaque région, élus à la proportionnelle avec prime par région.
Seuls deux groupes politiques la composent, la formation d’un groupe nécessitant 100 élus issus des 5 régions différentes.
Le Président de la Chambre est élu à la majorité simple des sénateurs. L’appartenance à un groupe politique est indispensable pour candidater et la majorité cède traditionnellement le poste à l’opposition.
==Organisation territoriale==
Depuis la régionalisation en -75, les 5 régions n’ont pas changé de régions. Chacune d’elle est dirigée par un Gouverneur général et une Chambre régionale. Lors des élections générales, la Chambre régionale (composée de 200 élus) est élue au suffrage proportionnel avec prime par liste et la tête de liste devient de facto Gouverneur général.
La Constitution laisse un flou juridique certain autour des compétences des entités régionales du Bluiyglesh. Elles portent traditionnellement sur des sujets locaux comme les transports, l’aménagement du territoire ou la protection de la faune et de la flore. Cependant, toute décision nationale prévaut sur les décisions locales, dans tout les domaines.
Le Gouverneur général d'une région nomme également les maires des différentes communes. Les maires ont un pouvoir très limité, comparable à ceux d’un préfet et constant essentiellement dans l’application des différentes législations. 
==Autorité constitutionnelle==
L’Autorité constitutionnelle est l’organe judiciaire suprême. Composée de 10 juges élus par leurs pairs pour 10 ans (un juge est renouvelé chaque année). Elle sert de Cour de dernière instance dans les différentes affaires judiciaires mais a également un rôle politique. Elle peut annuler les décisions législatives et exécutives si elle les juge contraire à la Constitution, peut aussi destituer un élu et enfin provoquer des élections générales en cas de blocage politique, à la majorité de 9 juges.
==Partis politiques==
La vie politique est dominée par la [[Ligue des Patriotes du Bluiyglesh]] qui, depuis l’an 118, a été dans l’opposition pendant seulement deux mandats, soit 12 ans.
Le principal parti d’opposition, le [[Parti Libéral Bluiyen]] est le seul à être en capacité de former un groupe à la Chambre des Sénateurs. 
==Forces armées==
Les forces armées du Bluiyglesh, officiellement nommées Légion bluiyenne, sont dirigées par un Chef d’État-Major qui occupe également des fonctions de Ministre de la Défense.
==Relations étrangères==
Depuis l’indépendance, les relations restent très tendues avec la République d’Hirana et ont été exacerbées au moment de la dictature militaire à Hirana. Malgré l’absence de grande politique diplomatique, le pays engage depuis plusieurs années un rapprochement avec d’autres pays dirigés par des mouvements nationalistes, souvent autoritaires.
=Économie=
==Industries dominantes==
L’économie est dominée principalement par des entreprises d’assemblage de produits manufacturés, souvent pour des grandes firmes phoéciennes ou fédérées.
==Égalité sociale==
L’égalité sociale est inexistante au Bluiyglesh. Les emplois étant concentré dans les villes, les populations les plus pauvres vivent souvent en périphérie dans des bidonvilles. Les services publics sont presque inexistants et il existe peu de dispositifs d’aide aux personnes les plus précaires et la sécurité sociale reste encore très peu accessible.
=Infrastructures=
==Monuments==
Il existe peu de monuments historiques en dehors de la capitale. Beaucoup de bâtiments de l’héritage colonial ont été rasé, notamment avec la révolution religieuse des années 130.
==Transports==
En dehors des quelques aéroports internationaux réservés aux personnes aisés et aux touristes, le pays est extrêmement mal desservi en transports. Seules quelques grandes lignes de train à grande vitesse relient les grandes métropoles mais les territoires ruraux sont complètement isolés.
==Énergie==
L’indépendance électrique du Bluiyglesh lui permet de resister à diverses pressions internationales. Son mix énergétique est composé très majoritairement de charbon (à 66%) grâce à des mines situées dans le pays et aussi de nucléaire (32%).

Version actuelle datée du 19 novembre 2023 à 03:55

République du Bluiyglesh
तुमनीलेहोजाओ गणराज्य
Depuis le 18 février 118
(114 ans, 9 mois et 15 jours)
Drapeau
Drapeau

Capitale Janakbari
Devise Souveraineté et Traditions
Hymne Ôde à la Liberté
Fête de l'Indépendance 18 février
Chef de l'État
Chancelier de la République
Rura Punja (LPB)
Gouvernement
Conseil de la République
Régime politique République présidentielle
Gouvernement actuel Conseil Punja
Législature
Chambre des Sénateurs
Type Parlement monocaméral
Président de la Chambre Chettur Poddar (PLB)
855 sénateurs
Parti au pouvoir Ligue des Patriotes du Bluiyglesh
Justice
Autorité Constitutionnelle
Président de l'Autorité Ruldu Divekar
Peine maximale appliquée Exécution
Forces armées
Légion bluiyenne
Chef d'État-Major Pandu Ahuja
Effectifs 391 110
(11 371 901 mobilisables)
État de la force non-conventionnelle En développement
International
Statut Nation souveraine reconnue
Faction Dp Front des États-Nations Démocratiques.png Front des États-Nations Démocratiques
Démographie
Plus grande ville Janakbari
Population 243 198 209 hab.
Gentilé Bluiyen(ne)
Langue officielle Janak
Économie
Monnaie Jank (Jk)
Taux de change 1Jk = 0,77Ŧ
PIB 1 002 463 017 498 Ŧ
PIB/hab 4 122 Ŧ/hab.
IDH 0,588 – Moyen
Histoire
Indépendance 18 février 118
Autres
Sens de conduite Droite
Indicatif téléphonique +299
Domaine Internet .bu

Histoire

Divisions historiques

Le Bluiyglesh est un des derniers pays à avoir construit une structure politique nationale. Pendant de nombreux siècles, les habitants étaient organisées en petites cités qui dépassaient rarement les 5000 habitants. C’est en revanche ce format démographique atypique qui a permis, très tôt, un fonctionnement démocratique au sein de ces cités, documenté par de nombreux auteurs.

La première ville recensée à avoir dépasser les 100 000 habitants est la capitale actuelle, Janakbari en -287. C’est le besoin des habitants de cette grande cité de commercer avec l’extérieur, notamment pour l’agriculture, qui a exporté le modèle à la majorité nord du pays, le sud étant alors encore moins peuplé.

Colonisation hiranaise

Les premiers navires de colons hiranais débarquent dans le port de Janakbari en l’an -171. Alors qu’aucune nation phoécienne ne commerce véritablement avec ce qui n’est encore qu’un réseau de cités, Hirana s’impose comme un partenaire économique indispensable pour la ville et ses habitants qui ont acquérir une structure politique développée et qui souhaite s’enrichir davantage pour croître.

En l’an -163, une épidémie tue 8% de la population de la cité et est notamment très virulente dans les milieux aisés, ceux qui contribuaient alors le plus à l’impôt et à la vie de la collectivité. La monarchie hiranaise propose alors une mise sous tutelle de la cité pour 20 ans, offre immédiatement acceptée

Dès l’année qui suit, 10 000 soldats hiranais débarquent dans la cité et 8000 d’entre eux sont uniquement affectés à la découverte de nouveaux territoires. Deux ans plus tard, Hirana revendique des frontières qui restent encore aujourd’hui celles de la République du Bluiyglesh.

En l’an -158, Hirana met en place la première organisation politique nationale de l’histoire du pays en rédigeant une Constitution pour son protectorat. Elle prévoit que les pouvoirs exécutifs reviennent à un Conseil collégial nommé par le gouvernement hiranais et que le pouvoir législatif soit détenu par une assemblée unique de 150 législateurs, composée de 75 représentants des bluiyens (avec un droit de vote réservé aux plus riches) et de 75 représentants des colons hiranais.

Les hiranais décident d’une politique de développement économique massif qui profitent essentiellement à la bourgeoisie du pays. C’est ainsi que les plus aisés commencent à réclamer très tôt la poursuite de la tutelle hiranaise au delà de l’accord initial prévu. Le pouvoir législatif étant composé de représentants de colons et de la bourgeoisie locale, l’Assemblée des Législateurs vote à la quasi-unanimité le 8 février -143 la poursuite de la tutelle hiranaise.

Malgré quelques changements et des pas hiranais en faveur de l’autonomie progressive avec un rééquilibrage des représentations à l’assemblée (100 pour les bluiyens et 50 pour les colons) ou encore la réservation aux seuls bluiyens des postes exécutifs, le système perdure pendant plusieurs décennies sans encombres.

Consciente des risques que pourraient causer un départ des hiranais, les masses bluiyennes acceptent le système, d’autant plus que les autorités s’assurent de maintenir un niveau de vie acceptable pour les populations urbaines, les plus susceptibles de causer des dégâts conséquents en cas de révolte.

Ce sont ces inégalités entre territoires ruraux et urbains qui provoque la colère des populations paysannes lors d’un épisode de famine en -76. Après de très mauvaises récoltes, Hirana participe à un effort humanitaire en expédiant une partie de ses ressources agricoles mais les populations urbaines sont presque les seules bénéficiaires. Le 4 janvier -75, des paysans issus de toutes les régions marchent vers les grandes villes du pays. Le délaissement pendant plusieurs jours de plus de la moitié des exploitations agricoles fait craindre au pouvoir exécutif une nouvelle famine quand le pays peine à se remettre de la précédente. Avec l’aval hiranais, il consent à créer 5 entités régionales dans tout le pays pour permettre que les décisions soient plus adaptées aux besoins des populations locales. Ces régions sont encore les entités administratives actuelles.

À partir de janvier -70, l’union des trônes d’Hiran et de Lundy suscite l’inquiétude de populations bluiyennes. La dérive autoritaire du pouvoir monarchique hiranais fait en effet craindre une perte partielle ou totale de l’autonomie des pouvoirs locaux. Malgré une implication plus forte du nouveau souverain Albert IV d’Hirana dans les affaires locales, aucun changement institutionnel majeur n’est opéré, permettant ainsi un retour à la normale à l’arrivée du roi suivant, plus consensuel, sur le trône.

Les 4 décennies de règne d’Albert IV ont crée tout de même chez certaines franges de la population une volonté de s’éloigner d’Hirana de crainte de perdre finalement l’autonomie politique dont elle dispose. Ces mouvements vont grossir de manière importante, et plus particulièrement à chaque changement de monarque, vecteur d’inquiétudes pendant plusieurs mois.

En 88, les premières élections au suffrage universel à Hirana consacrent les communistes qui promettent notamment une réévaluation de la question de l’autonomie bluiyenne. Cependant, leur incapacité à gouverner agacent de plus en plus de bluiyens qui exigent une sortie d’un statut quo. L’instabilité politique hiranaise dans la décennie qui suit s’accompagne par une très forte poussée des mouvements autonomistes et indépendantistes, d’autant plus importante que le droit de vote est étendu à toute la population en 91.

Le premier Président de la République hiranaise, Antoine Lazard refuse toute évolution du statut du Bluiyglesh, son indépendance pouvant remettre en cause le fragile équilibre de sa naissante République.

À partir de l’an 105, les mouvements autonomistes et indépendantistes organisent chaque mois plusieurs jours de grève et de protestations dans tout le pays pour pousser les autorités exécutives à exiger un changement de statut. Ces-derniers n’obtiennent guère que la fin de la représentation des colons à l’Assemblée mais le Président hiranais reste le Chef de l’État et garde à ce titre de nombreuses prérogatives.

La défaite de la gauche hiranaise en 109 marque le début d’un grand changement de politique de la part du gouvernement hiranais. Les effectifs de l’armée hiranaise présents sur le territoire du Bluiyglesh sont doublés et les activités subversives sont découragées. L’arrivée de ces renforts accroît les tensions entre la population locale et Hirana. Entre 109 et l’indépendance, au moins 157 soldats hiranais ont trouvé la mort dans des attentats dont ils étaient la cible.

En 112, les élections législatives consacrent les mouvances indépendantistes, majoritairement coalisées dans la Ligue des Patriotes du Bluiyglesh, qui obtiennent plus de 130 des 150 sièges de l’Assemblée des Législateurs. Le nouveau chef du gouvernement, Kapila Thakore, tente alors d’engager un dialogue avec le gouvernement hiranais qui fait la sourde oreille jusqu’au retour de la gauche au pouvoir en 114, cette dernière voulant stopper au plus tôt une situation coûteuse en vie humaine et en moyens financiers.

Le 3 mars 115, Kapila Thakore ouvre à Janakbari un sommet avec un représentant du gouvernement hiranais, chargé de négocier un accord. Le 6 juin, l’accord final, qui prévoit une transition démocratique en moins de 3 ans, est présenté à l’Assemblée des Législateurs qui le vote à une très large majorité. 87,66% de la population ratifie ensuite l’accord par référendum le 12 décembre. Une Constitution est rédigée par le gouvernement et est ratifiée par un second référendum, le 18 août 117. Conformément à l’accord signé, la tutelle hiranaise prend fin exactement 6 mois après la ratification d’une Constitution par référendum, le 18 février 118, depuis devenu jour de la fête nationale.

Ère actuelle

Les premières élections de la République sont organisées le 1er juin. Seul parti politique vraiment formé et préparé, la Ligue des Patriotes du Bluiygleshs’impose nettement et Kapila Thakore est élu Chancelier de la République. Il développe alors à toutes les échelles des politiques ambitieuses d’alphabétisation et tente d’implanter partout dans les territoires ruraux et urbains des services publics d’envergure.

Il créé d’ailleurs en avril 122 un programme de sécurité sociale pour garantir à chacun un accès aux soins. Malgré une très forte popularité, Kapila Thakore renonce à un second mandat à la tête du pays en 124, lui qui a fêté son 77ème anniversaire. Ce retrait n’empêche pas la LPB de remporter encore largement ces élections, face aux libéraux du Parti Libéral Bluiyen, qui devient la deuxième force politique du pays et construit avec la LPB le clivage politique toujours actuel. Thakore meurt à 81 ans, le 11 novembre 128. Alors que ses funérailles se tiennent à la Chancellerie, plus de deux millions de personnes se réunissent en sa mémoire dans la capitale.

En juin 130, le Chancelier Amar Poddar (LPB) est réélu nettement pour un second mandat. Il engage alors une révolution conservatrice et religieuse, à contre-courant de la politique de son prédécesseur. Argumentant que la politique sociale n’a pas permis de ramener une égalité entre tous, il annonce de vastes privatisations, notamment dans l’éducation, et gèle les fonds alloués à la sécurité sociale. Il accepte également la destruction d’édifices religieux constantins au profit d’édifices oudous, religion alors minoritaire mais clairement croissante. Cette révolution religieuse a encore des conséquences, la majorité de la population s’étant convertie.

En l’an 136, bénéficiant d’une mobilisation inattendue des plus défavorisés en sa faveur, le libéral Vijya Bakshi est élu à la Chancellerie contre le Chancelier sortant et obtient une majorité. Cependant, malgré une réélection en 142, il ne parvient pas à tuer la révolution culturelle et sociale des années 130. Alors qu’il quitte le pouvoir en 148, Vijya Bakshi reste aujourd’hui comme le seul chancelier non-issu de la LPB de l’histoire de la République.

Entre 148 et 184, les Chanceliers Gupta, Barigai et Naidu reviennent totalement à la politique d’Amar Poddar, devenue la seule ligne au sein de la LPB, quand bien même elle s’éloigne considérablement de celle de Kapila Thakore, dont la figure reste toutefois très utilisée. Soucieux de ne plus perdre le pouvoir, les nationalistes tentent de rendre plus difficile l’accès au vote des populations rurales, les pus libérales et discriminent de plus en plus ouvertement les populations non-oudoues qui leur sont également défavorables électoralement.

En juin 184, Dhani Randhawa est élu Chancelier et raffle une majorité inédite de sièges.

Géographie

Frontières

Les frontières telles que dessinées par Hirana -160 restent valables encore actuellement. Le Bluiyglesh est frontalier de quatre pays : la Baasmanie, le Nirmānakāya, le Sansuukhin et le Gylapo.

Démographie

La population est peu urbanisée, encore 34% de la population vivant dans des zones rurales. Cependant, 30% de la population est concentrée dans seulement 5 villes (les capitales régionales) : Janakbari, Gadyar, Athbi, Timerda et Birlamai.

Société

Langue

Vu la taille de la population, le janak n’est la langue maternelle que de 68% des bluiyens. Cependant, la naissance de la République a été accompagnée d’un vaste programme d’alphabétisation et de remise à niveau pour tous dans cette langue, la seule reconnue par l’Etat. On estime donc tout de même que plus de 97% de la population parle le janak.

Religion

La population, majoritairement athée au moment de l’indépendance, devient en majorité ourdoue lors de la révolution culturelle des années 130, impulsée par une politique de favorisation des établissements scolaires religieux. On estime aujourd’hui que près de 69% de la population est convertie, une proportion qui continue de croître.

Éducation

L’éducation dans le pays est principalement assurée par des établissements privés et religieux. L’enseignement public existe mais a été largement réduit par les privatisations massives entre 132 et 135. L’accès à l’éducation reste compliqué pour les villages, les réseaux de transports étant de très faibles qualité, les enfants doivent souvent parcourir de longues distances à pieds et beaucoup restent la semaine dans leur établissement.

Droits humains

Les droits humains, très respectés pendants de longue année, ont été légèrement revus à la baisse à partir de l’an 160. Les forces de police bénéficient d’une forme de clémence de la part des autorités politiques. La démocratie est également menacée, les bureaux de vote étant de moins en moins nombreux dans les territoires ruraux où vivent encore près de 100 millions de citoyens.


Politique

Chancellerie

Le Chancelier de la République est élu tous les 6 ans au suffrage universel uninominal à un tour, à l’occasion des élections générales qui renouvellent également la Chambre des Sénateurs et les Chambre régionales.

Le Chancelier occupe les fonctions de Chef d’État et de Gouvernement. Il nomme en effet les membres du gouvernement et pourvoit ainsi les différents postes d’importance (représentants diplomatiques, directions de services nationaux, procureurs de la République, etc…). Il peut également révoquer les membres de son gouvernement avec l’appui d’une majorité simple de la Chambre des Sénateurs.

Chambre des Sénateurs

La Chambre des Sénateurs et l’organe législatif unicaméral de la République du Bluiyglesh. Elle est composée de 855 sénateurs, 171 pour chaque région, élus à la proportionnelle avec prime par région.

Seuls deux groupes politiques la composent, la formation d’un groupe nécessitant 100 élus issus des 5 régions différentes.

Le Président de la Chambre est élu à la majorité simple des sénateurs. L’appartenance à un groupe politique est indispensable pour candidater et la majorité cède traditionnellement le poste à l’opposition.

Organisation territoriale

Depuis la régionalisation en -75, les 5 régions n’ont pas changé de régions. Chacune d’elle est dirigée par un Gouverneur général et une Chambre régionale. Lors des élections générales, la Chambre régionale (composée de 200 élus) est élue au suffrage proportionnel avec prime par liste et la tête de liste devient de facto Gouverneur général.

La Constitution laisse un flou juridique certain autour des compétences des entités régionales du Bluiyglesh. Elles portent traditionnellement sur des sujets locaux comme les transports, l’aménagement du territoire ou la protection de la faune et de la flore. Cependant, toute décision nationale prévaut sur les décisions locales, dans tout les domaines.

Le Gouverneur général d'une région nomme également les maires des différentes communes. Les maires ont un pouvoir très limité, comparable à ceux d’un préfet et constant essentiellement dans l’application des différentes législations.

Autorité constitutionnelle

L’Autorité constitutionnelle est l’organe judiciaire suprême. Composée de 10 juges élus par leurs pairs pour 10 ans (un juge est renouvelé chaque année). Elle sert de Cour de dernière instance dans les différentes affaires judiciaires mais a également un rôle politique. Elle peut annuler les décisions législatives et exécutives si elle les juge contraire à la Constitution, peut aussi destituer un élu et enfin provoquer des élections générales en cas de blocage politique, à la majorité de 9 juges.

Partis politiques

La vie politique est dominée par la Ligue des Patriotes du Bluiyglesh qui, depuis l’an 118, a été dans l’opposition pendant seulement deux mandats, soit 12 ans.

Le principal parti d’opposition, le Parti Libéral Bluiyen est le seul à être en capacité de former un groupe à la Chambre des Sénateurs.

Forces armées

Les forces armées du Bluiyglesh, officiellement nommées Légion bluiyenne, sont dirigées par un Chef d’État-Major qui occupe également des fonctions de Ministre de la Défense.

Relations étrangères

Depuis l’indépendance, les relations restent très tendues avec la République d’Hirana et ont été exacerbées au moment de la dictature militaire à Hirana. Malgré l’absence de grande politique diplomatique, le pays engage depuis plusieurs années un rapprochement avec d’autres pays dirigés par des mouvements nationalistes, souvent autoritaires.

Économie

Industries dominantes

L’économie est dominée principalement par des entreprises d’assemblage de produits manufacturés, souvent pour des grandes firmes phoéciennes ou fédérées.

Égalité sociale

L’égalité sociale est inexistante au Bluiyglesh. Les emplois étant concentré dans les villes, les populations les plus pauvres vivent souvent en périphérie dans des bidonvilles. Les services publics sont presque inexistants et il existe peu de dispositifs d’aide aux personnes les plus précaires et la sécurité sociale reste encore très peu accessible.

Infrastructures

Monuments

Il existe peu de monuments historiques en dehors de la capitale. Beaucoup de bâtiments de l’héritage colonial ont été rasé, notamment avec la révolution religieuse des années 130.

Transports

En dehors des quelques aéroports internationaux réservés aux personnes aisés et aux touristes, le pays est extrêmement mal desservi en transports. Seules quelques grandes lignes de train à grande vitesse relient les grandes métropoles mais les territoires ruraux sont complètement isolés.

Énergie

L’indépendance électrique du Bluiyglesh lui permet de resister à diverses pressions internationales. Son mix énergétique est composé très majoritairement de charbon (à 66%) grâce à des mines situées dans le pays et aussi de nucléaire (32%).