Différences entre les versions de « Élections fédérales edelweissiennes de 228 »
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Confirmant sa position constante de la campagne électorale, les centristes du [[Versammlung von Liberalen und Demokraten (Edelweiss)|VLD]] confirment dès le soir des élections qu'ils ne participeront à aucune coalition avec l'[[Allianz der Patrioten (Edelweiss)|AP]] ou l'[[Arbeiterfront (Edelweiss)|AF]]. Dès lors, la perspective déjà improbable d'une coalition de la gauche radicale aux centristes et dirigée par la socialiste [[Alma Ketterer]] devient impossible. En conséquence, dès le 11 juillet, Ketterer annonce son intention de discuter avec [[Nina Schewer]] pour reconduire la coalition sortante entre les conservateurs et les socialistes. | |||
Le 12 juillet, Schewer et Ketterer se rencontrent une première fois et annoncent l'ouverture de négociations formelles entre leurs formations politiques respectives. Les échanges commencent le 15 juillet et conduisent rapidement à des tensions. D'une part, les socialistes estiment que l'évolution en leur faveur du rapport de force parlementaire justifie l'obtention d'un ministère fédéral supplémentaire par rapport aux cinq portefeuilles détenus dans le [[Gouvernement Schewer II|gouvernement Schewer II]]. D'autre part, la politique fiscale et budgétaire fait l'objet de débats importants entre les équipes de négociations des deux partis, les socialistes souhaitant mettre en œuvre la réforme fiscale promise durant leur campagne. Le 25 juillet, Ketterer a d'ailleurs fait savoir savoir à la presse que les socialistes avaient demandé à abandonner un de leurs deux portefeuilles régaliens dans la précédente coalition (les Affaires étrangères et la Défense) pour récupérer le ministère fédéral des Finances et appliquer la réforme. | |||
Le 27 juillet, Nina Schewer évoque publiquement pour la première fois la possibilité que les négociations échouent. Cette déclaration pousse [[Lennard Schult]], leader écologiste, à annoncer dans la foulée que son parti était disposé à discuter de la formation d'une coalition bipartite avec les conservateurs en cas d'échec des pourparlers en cours. | |||
Le 30 juillet, Ketterer annonce une suspension des négociations pour plusieurs jours, le temps de réévaluer la situation avec la direction de son parti. Le lendemain, une première rencontre a lieu entre Schewer et Schult. Le 2 août, au lendemain de la session d'ouverture de la législature et à la demande de la Chancelière, la direction des conservateurs vote pour mettre fin aux négociations officielles avec les socialistes et ouvrir des discussions formelles avec les écologistes. | |||
Plusieurs élus conservateurs demandent alors que les libéraux soient inclus aux discussions pour offrir une majorité parlementaire plus stable à la coalition mais l'idée est rejetée par les écologistes avant même le début des pourparlers formels. Ces derniers débutent le 5 août. | |||
Malgré des tensions sur certains sujets comme la politique énergétique, les deux partis répètent pendant plusieurs semaines leur confiance dans l'aboutissement des négociations. La presse révèle le 17 août qu'un accord a été trouvé sur la répartition des portefeuilles ministériels, les écologistes étant appelés à diriger quatre des douze ministères fédéraux (dont un des cinq ministères régaliens). | |||
Le 26 août, Schewer et Schult annoncent lors d'une conférence de presse conjointe la signature d'un accord de coalition en vue de former le [[Gouvernement Schewer III|gouvernement Schewer III]]. Nina Schewer est formellement réélue à la Chancellerie le 31 août et annonce la composition de son gouvernement, avec Schult comme Vice-Chancelier, le même jour. |
Version du 17 octobre 2024 à 15:20
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Élections fédérales edelweissiennes de 228 | ||||||||
400 députés fédéraux | ||||||||
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10 juillet 228 | ||||||||
Type d’élection | Élections législatives | |||||||
Corps électoral et résultats | ||||||||
Participation | 76,98 % |
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Nina Schewer Republikanische Koalition |
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Voix | 7 950 995
|
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35,87 % |
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Députés fédéraux | 148 1 | |||||||
Alma Ketterer Sozialistische Allianz |
||||||||
Voix | 5 339 994
|
|||||||
24,09 % |
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Députés fédéraux | 99 24 | |||||||
Lennard Schult Grüne Partei |
||||||||
Voix | 2 881 151
|
|||||||
13,00 % |
||||||||
Députés fédéraux | 53 53 | |||||||
Jonas Altermann Allianz der Patrioten |
||||||||
Voix | 2 247 872
|
|||||||
10,14 % |
||||||||
Députés fédéraux | 41 39 | |||||||
Sebastian Stemmler Versammlung von Liberalen und Demokraten |
||||||||
Voix | 1 801 772
|
|||||||
8,13 % |
||||||||
Députés fédéraux | 33 17 | |||||||
Jeremias Babo Arbeiterfront |
||||||||
Voix | 1 397 131
|
|||||||
6,30 % |
||||||||
Députés fédéraux | 26 20 | |||||||
Chancelier fédéral | ||||||||
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Les élections fédérales edelweissiennes de 228 ont lieu le 10 juillet 228 afin de renouveler les membres de l'Assemblée fédérale. À l'issue de ces élections fédérales débute la XVIIIe législature de la République fédérale d'Edelweiss.
Emmenée par la Chancelière fédérale sortante Nina Schewer, la Republikanische Koalition remporte le scrutin avec une nette avance sur la Sozialistische Allianz de la Vice-Chancelière sortante Alma Ketterer. Les élections marquent également le retour à l'Assemblée fédérale des écologistes du Grüne Partei et un recul des trois autres forces parlementaires.
À l'issue des élections, des discussions s'engagent pour reconduire la coalition entre la Republikanische Koalition et la Sozialistische Allianz, au pouvoir depuis 6 ans. Après l'échec des pourparlers, un accord de gouvernement est conclu entre la RK et le GP et permet l'élection le 31 août de Nina Schewer à un historique mandat à la Chancellerie et la formation du gouvernement Schewer III.
Contexte
Mode de scrutin
Sondages
Résultats
Parti | Votes | % | Sièges | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Republikanische Koalition (RK) | 2 391 090 | 35,87 | 2.16 | 148 | 1 | ||||
Sozialistische Allianz (SA) | 5 339 994 | 24,09 | 7.07 | 99 | 24 | ||||
Grüne Partei (GP) | 2 881 151 | 13,00 | 8.5 | 53 | 53 | ||||
Allianz der Patrioten (AP) | 2 247 872 | 10,14 | 7.88 | 41 | 39 | ||||
Versammlung von Liberalen und Demokraten (VLD) | 1 801 772 | 8,13 | 3.16 | 24 | 17 | ||||
Arbeiterfront (AF) | 1 397 131 | 6,30 | 4.17 | 26 | 20 | ||||
Autres partis | 546 081 | 2,46 | – | 0 | - | ||||
Votes valides | 22 164 996 | 99,06 | |||||||
Votes blancs et invalides | 210 891 | 0,94 | |||||||
Total | 22 375 887 | 100 | – | 400 | – | ||||
Abstentions | 6 729 065 | 23,12 | |||||||
Inscrits / participation | 29 104 952 | 76,88 |
Conséquences
Confirmant sa position constante de la campagne électorale, les centristes du VLD confirment dès le soir des élections qu'ils ne participeront à aucune coalition avec l'AP ou l'AF. Dès lors, la perspective déjà improbable d'une coalition de la gauche radicale aux centristes et dirigée par la socialiste Alma Ketterer devient impossible. En conséquence, dès le 11 juillet, Ketterer annonce son intention de discuter avec Nina Schewer pour reconduire la coalition sortante entre les conservateurs et les socialistes.
Le 12 juillet, Schewer et Ketterer se rencontrent une première fois et annoncent l'ouverture de négociations formelles entre leurs formations politiques respectives. Les échanges commencent le 15 juillet et conduisent rapidement à des tensions. D'une part, les socialistes estiment que l'évolution en leur faveur du rapport de force parlementaire justifie l'obtention d'un ministère fédéral supplémentaire par rapport aux cinq portefeuilles détenus dans le gouvernement Schewer II. D'autre part, la politique fiscale et budgétaire fait l'objet de débats importants entre les équipes de négociations des deux partis, les socialistes souhaitant mettre en œuvre la réforme fiscale promise durant leur campagne. Le 25 juillet, Ketterer a d'ailleurs fait savoir savoir à la presse que les socialistes avaient demandé à abandonner un de leurs deux portefeuilles régaliens dans la précédente coalition (les Affaires étrangères et la Défense) pour récupérer le ministère fédéral des Finances et appliquer la réforme.
Le 27 juillet, Nina Schewer évoque publiquement pour la première fois la possibilité que les négociations échouent. Cette déclaration pousse Lennard Schult, leader écologiste, à annoncer dans la foulée que son parti était disposé à discuter de la formation d'une coalition bipartite avec les conservateurs en cas d'échec des pourparlers en cours.
Le 30 juillet, Ketterer annonce une suspension des négociations pour plusieurs jours, le temps de réévaluer la situation avec la direction de son parti. Le lendemain, une première rencontre a lieu entre Schewer et Schult. Le 2 août, au lendemain de la session d'ouverture de la législature et à la demande de la Chancelière, la direction des conservateurs vote pour mettre fin aux négociations officielles avec les socialistes et ouvrir des discussions formelles avec les écologistes.
Plusieurs élus conservateurs demandent alors que les libéraux soient inclus aux discussions pour offrir une majorité parlementaire plus stable à la coalition mais l'idée est rejetée par les écologistes avant même le début des pourparlers formels. Ces derniers débutent le 5 août.
Malgré des tensions sur certains sujets comme la politique énergétique, les deux partis répètent pendant plusieurs semaines leur confiance dans l'aboutissement des négociations. La presse révèle le 17 août qu'un accord a été trouvé sur la répartition des portefeuilles ministériels, les écologistes étant appelés à diriger quatre des douze ministères fédéraux (dont un des cinq ministères régaliens).
Le 26 août, Schewer et Schult annoncent lors d'une conférence de presse conjointe la signature d'un accord de coalition en vue de former le gouvernement Schewer III. Nina Schewer est formellement réélue à la Chancellerie le 31 août et annonce la composition de son gouvernement, avec Schult comme Vice-Chancelier, le même jour.