Grand Empire de Narois
Grande Impero di Narois
22 juillet 203 – 2 juillet 227
(23 ans et 11 jours)
« Per la Guida e l'Impero! »
(« Pour le Guide et l'Empire »)
Capitale | Arteylia |
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Hymne | La Marche des bataillons |
Jour de la Victoire | 8 juillet 215 |
Chef de l'État
Guide de Narois
Guida di Narois
Conseil Suprême Frazziliste
Consiglio Supremo Frazzilista
Gouvernement
Gouvernement du Grand Empire
Governo del Grande Impero
Régime politique | République dictatoriale totalitaire fasciste |
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Constitution | Constitution du Grand Empire |
Chancelier | Giovanni di Aosta-Costa |
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Vice-Chancelier | Vacant |
Législature
Parlement Populaire de Narois
Législature | Ière |
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Chambre du Peuple
Camera del Popolo
Président de la Chambre du Peuple | Alfredo Guivini |
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Représentants élus au suffrage universel au sein du parti unique
Sénat d'Orient
Senato dell'Oriente
Président du Sénat | Guiseppe Hectolio |
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Représentants nommés par le Guide parmi des membres désignés par la Chambre du peuple
Justice
Peine maximale appliquée | Exécution |
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Forces armées
Grande Armée Impériale Naroisienne
Effectifs | Navires | Aéronefs |
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Diplomatie
Statut | Nation non reconnue |
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Faction | Front des États-Nations Démocratiques |
En conflit |
Guerre civile naroisienne (224 - 226) Sérénissime Empire de Narois Empire du Saphyr Principauté d'Abydos |
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Démographie
Gentilé | Naroisien⸱ne |
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Plus grandes villes | Arteylia |
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Langues officielles | Phoécien d'Orient, Théondarin |
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Économie
Monnaie | Livre de Narois (ℒ𝓃) |
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Histoire
22 juillet 203 |
Coup d'État du 22 juillet 203 Renversement du pouvoir démocratique à Arteylia par la Giunta de Salvation Nationale, mise aux arrêts de l'Impératrice, de la famille impériale et de l'Archichancelier, et départ en exil à Linys du gouvernement aristocratique |
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8 juillet 215 |
Constitution du Grand Empire Constitution établissant une république dictatoriale frazziliste dirigée par le Guida Giovanni di Aosta Costa |
Divers
Fuseau horaire | GMT+5 |
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Indicatif d'appel | +42 |
Étymologie
Histoire
La Chute du Régime Frazziliste (224-226)
224 : La Mort de Giovanni et l'Ascension Chaotique de Nestore
15 février 224. Le Grand Hall du Peuple Naroisien est plongé dans un silence funèbre. Giovanni di Aosta-Costa, deuxième Guida de Narois, repose dans un cercueil drapé aux couleurs impériales, son visage figé dans une expression solennelle. Autour de lui, l’élite frazziliste pleure ouvertement, mais derrière les visages endeuillés se cachent des ambitions et des tensions croissantes.
Quelques jours plus tard, Nestore di Aosta-Costa, le fils de Giovanni, est proclamé Guida dans une cérémonie pompeuse. Ses premiers discours, bien qu'emprunts d’un optimisme juvénile, manquent de profondeur et de stratégie. Il promet de "protéger le flambeau sacré du frazzilisme", mais ses mots sonnent creux. Dès les premières semaines, il est clair que le jeune Guida est dépassé par l'ampleur de ses responsabilités.
En mai, la Milice Pourpre, sous le commandement de Fiorenzo Panzani, agit de manière unilatérale. Giulio Vorelli, bras droit et fanatique idéologique de Panzani, organise une attaque éclair contre Abydos, un dominion du Saphyr. L’attaque est un désastre. Les forces abydossiennes, soutenues par l’Empire Saphyrien, écrasent les agresseurs. La riposte diplomatique est immédiate : le Saphyr mobilise ses forces, tandis que les médias internationaux dénoncent l’agressivité de Narois.
La pression sur Nestore devient insoutenable. Isolé au sein du Conseil suprême, méprisé par l’armée et ignoré par la Milice Pourpre, il sombre dans une profonde dépression. Le 12 septembre, alors que la ville dort, Nestore se tire une balle dans la tête au sein du bureau des Guida au Grand Hall du Peuple, dans la salle même où il avait été intronisé. Son corps est retrouvé au matin par des gardes. La nouvelle se répand comme une traînée de poudre, plongeant le régime dans un chaos incontrôlable.
Octobre 224 - Janvier 225 : Ettore Canzoni et l’Escalade de la Terreur
Après le suicide de Nestore di Aosta-Costa, le Conseil suprême frazziliste est plongé dans le chaos. Les factions au sein du régime, déjà divisées entre les partisans de l’armée impériale, ceux de la Milice Pourpre, et les idéologues radicaux, peinent à s’entendre sur un successeur. Pendant plusieurs semaines, les délibérations au Grand Hall du Peuple sont marquées par des cris, des menaces et même des altercations physiques.
Le 10 octobre 224, après des tractations intenses, le Conseil élit Ettore Canzoni comme nouveau Guida. Canzoni, un idéologue de la première heure du frazzilisme, est perçu comme un compromis temporaire. Il n’a ni le charisme de Giovanni ni la jeunesse de Nestore, mais il est considéré comme suffisamment expérimenté pour calmer les tensions internes. Cependant, ce choix est immédiatement contesté.
Les militaires, menés par le général Alessandro Rovere, jugent Canzoni trop proche de la Milice Pourpre. Ils craignent qu’il ne laisse Fiorenzo Panzani et ses partisans accroître leur pouvoir, la Milice Pourpre, de son côté, voit Canzoni comme un bureaucrate déconnecté, incapable de défendre l’idéologie avec la ferveur nécessaire. Giulio Vorelli, bras droit de Panzani, murmure déjà dans les couloirs que "Canzoni n’est qu’un obstacle à écraser".
Dès son arrivée au pouvoir, Canzoni tente de rétablir l’ordre par des mesures radicales. Il annonce une série de décrets visant à renforcer l’autorité centrale et à écraser les dissidences internes :
- Purge de la Milice Pourpre : En novembre 224, Canzoni ordonne l’arrestation de plusieurs commandants de la Milice Pourpre accusés de "sédition" et de "déloyauté envers le Guida". Parmi eux, le colonel Marco Ventani, proche allié de Panzani, est exécuté publiquement. Cette décision provoque une colère sourde au sein de la Milice, qui commence à comploter contre Canzoni.
- Propagande exacerbée : Canzoni intensifie la propagande frazziliste, lançant une campagne intitulée "Un peuple, un Guida, une destinée". Les affiches inondent les villes, mais cette tentative de galvaniser la population sonne faux face aux divisions internes et à la détérioration des conditions de vie des Naroisiens.
- Répression civile : Dans les campagnes, la résistance anti-frazziliste, notamment la FAOL, gagne en influence. Canzoni envoie des unités mixtes (Milice et armée impériale) pour réprimer les soulèvements. Les récits de massacres dans les villages de Monte Cerino et Valle della Luce se multiplient, alimentant encore plus la haine contre le régime.
Les Tensions avec Panzani : La Menace de la Milice
À mesure que la situation dégénère, les tensions entre Canzoni et Fiorenzo Panzani deviennent explosives. En décembre 224, Panzani refuse publiquement de suivre les ordres du Guida concernant la dissolution de certaines unités de la Milice Pourpre. Les partisans de Panzani commencent à organiser des manifestations de force dans la capitale, défilant en uniformes pourpres dans les rues et scandant des slogans en faveur de leur chef.
Le 15 décembre, une réunion secrète a lieu entre Canzoni et Alessandro Rovere. Le général propose d’intervenir militairement contre la Milice Pourpre, mais Canzoni hésite, craignant d’ouvrir un front interne trop dangereux. Cette indécision coûte cher : Panzani perçoit ce manque de fermeté comme une faiblesse à exploiter.
L’Attentat du Nouvel An
La nuit du 1er janvier 225, le régime est frappé par un événement majeur. Alors que Canzoni reçoit ses proches collaborateurs dans ses appartements officiels, une puissante explosion secoue le bâtiment. L’aile ouest du Palais du Guida s’effondre, tuant une dizaine de conseillers et blessant plusieurs gardes. Canzoni est retrouvé grièvement blessé sous les décombres, mais il survit miraculeusement.
Quelques jours plus tard, des enquêteurs, sous pression de la Milice Pourpre, accusent des "agents étrangers" d’être responsables de l’attaque. Cependant, dans les cercles du pouvoir, les rumeurs pointent directement Giulio Vorelli, bras droit de Panzani, comme l’instigateur de cet attentat. L’explosion marque un tournant : le régime est désormais fracturé en factions irréconciliables.
La Fin de Canzoni : Une Mort Brutale
Le 12 janvier 225, Ettore Canzoni, affaibli physiquement et politiquement, convoque une réunion d’urgence avec le Conseil suprême. Lors de cette rencontre, des membres infiltrés de la Milice Pourpre, déguisés en gardes, ouvrent le feu sur le Guida et ses partisans. Canzoni est abattu à bout portant, et son corps est jeté sur les marches du Grand Hall du Peuple Naroisien. Giulio Vorelli revendique rapidement l’attentat, affirmant que "Canzoni a trahi l’esprit du frazzilisme". La mort brutale de Canzoni plonge définitivement le régime dans le chaos.
Février - Mai 225 : Luca de Mordano et la Résistance qui s’organise
Après l’assassinat brutal d’Ettore Canzoni en janvier 225, le Conseil suprême frazziliste se réunit dans un climat de terreur et d’urgence. Le pays est à feu et à sang : la Milice Pourpre de Panzani contrôle une grande partie de la Capitale Mondiale, tandis que l’armée impériale, sous les ordres du général Rovere, tient encore les principales infrastructures stratégiques. La résistance populaire, menée par la Fédération Armée Organisée pour la Liberté, gagne du terrain dans les campagnes et les zones périphériques. Face à ce chaos, les membres restants du Conseil désignent Luca de Mordano, un militaire modéré, pour succéder à Canzoni comme Guida.
Février 225 : L’Ascension de Luca de Mordano
Luca de Mordano, un colonel de l’armée impériale réputé pour son pragmatisme, est vu comme un candidat de compromis. Soutenu par le général Rovere, il inspire une certaine confiance, mais ses premiers jours au pouvoir sont marqués par des défis insurmontables. Mordano hérite d’un régime fracturé, où les luttes intestines paralysent toute tentative de gouvernance.
Dès son investiture, Mordano annonce un plan en trois volets pour stabiliser la situation :
- Rétablir l’ordre dans la Capitale Mondiale en désarmant la Milice Pourpre et en imposant un cessez-le-feu entre factions.
- Lancer des réformes limitées pour apaiser les tensions populaires et discréditer la FAOL.
- Négocier avec les puissances étrangères pour éviter la poursuite de l'intervention militaire sur le territoire naroisien.
Cependant, ces initiatives se heurtent rapidement à la réalité brutale du terrain.
Mars 225 : L’Insurrection Populaire
Alors que Mordano tente de consolider son pouvoir, la résistance menée par la FAOL se transforme en une véritable insurrection. Organisée en cellules autonomes, la FAOL bénéficie du soutien croissant des populations rurales, excédées par les exactions de la Milice Pourpre et les taxes de guerre imposées par le régime.
- Attaques coordonnées : En mars, des commandos de la FAOL mènent des attaques spectaculaires contre des garnisons frazzilistes, notamment dans les villes de Valle Lucente et San Marco del Fiume. Ces offensives, menées avec une précision militaire, infligent de lourdes pertes aux forces du régime et coupent plusieurs axes de ravitaillement vers la capitale.
- Réaction du régime : Mordano ordonne une campagne de contre-insurrection, mobilisant les troupes impériales pour réprimer la résistance. Mais l’armée, divisée entre ses loyautés envers Rovere et Mordano, se montre inefficace. Certaines unités désertent même pour rejoindre la FAOL, accentuant l’instabilité.
- La Milice Pourpre en roue libre : Fiorenzo Panzani, furieux de l’inaction perçue de Mordano, intensifie les purges dans les zones sous son contrôle. Des villages entiers sont incendiés, et des milliers de civils sont massacrés sous prétexte de collaboration avec la FAOL. Ces atrocités renforcent l’hostilité envers le régime.
Avril 225 : La Bataille Politique dans la Capitale
Tandis que la résistance gagne en force dans les provinces, la situation à la Capitale Mondiale devient explosive. Mordano tente de rétablir un semblant d’autorité, mais il est pris entre deux feux :
Fiorenzo Panzani, qui considère Mordano comme un traître au frazzilisme, mobilise la Milice Pourpre pour imposer sa vision radicale du régime. Alessandro Rovere, qui soutient Mordano mais ne tolère plus les exactions de la Milice, commence à préparer une réponse militaire directe.
Le 10 avril, Mordano convoque une réunion d’urgence au Grand Hall du Peuple, où il propose un plan audacieux : démanteler officiellement la Milice Pourpre et intégrer ses membres dans l’armée impériale sous stricte supervision. Ce plan est immédiatement rejeté par Panzani, qui quitte la réunion en promettant "des conséquences". Mordano, conscient de la menace, renforce sa garde personnelle, mais il est désormais isolé.
Le mois de mai marque l’apogée du chaos dans Narois. Mordano, acculé, tente de maintenir le contrôle, mais les événements lui échappent rapidement.
La Mutinerie de la Milice Pourpre
Le 1er mai, Panzani déclenche une mutinerie généralisée. Des milliers de membres de la Milice Pourpre, équipés et endoctrinés, prennent d’assaut les quartiers stratégiques de la capitale. Leur objectif est clair : renverser Mordano et prendre le pouvoir. La Bataille de la Plazza di Aosta-Costa, qui dure trois jours, est un carnage :
- Les troupes impériales, bien que supérieures en nombre, sont désorganisées et peinent à contenir l’avancée des miliciens. - Les civils, pris au piège dans les affrontements, subissent des pertes massives. Les hôpitaux de campagne débordent, tandis que des corps s’amoncellent dans les rues.
La Capture de Mordano
Le 5 mai, les forces de Panzani prennent d’assaut le Palais du Guida. Mordano, barricadé avec ses conseillers, est capturé après plusieurs heures de combats. Ses derniers mots, adressés à ses assaillants, résonnent comme un appel désespéré : "Vous n’êtes pas des frazzilistes, vous êtes des bouchers."
Le 6 mai, Fiorenzo Panzani organise une exécution publique sur la Plazza di Aosta-Costa. Mordano, humilié et enchaîné, est pendu sous les acclamations des miliciens. L’image de son corps suspendu à une potence est diffusée dans tout le pays, marquant un tournant macabre dans l’histoire du régime.
Mai 225 - Juillet 225 : Fiorenzo Panzani, le Tyran de la Peur
Après l'exécution publique de Luca de Mordano en mai 225, Fiorenzo Panzani, chef de la Milice Pourpre, s'empare officiellement du pouvoir. Soutenu par ses fidèles et par une partie des idéologues radicaux du Conseil suprême frazziliste, il se proclame Guida et promet de "purifier le régime" et de restaurer la gloire du frazzilisme. Cependant, son règne, bien qu’éphémère, devient rapidement l’un des épisodes les plus brutaux et chaotiques de l’histoire du régime.
Un règne basé sur la terreur
Fiorenzo Panzani, homme dévoré par l’ambition et le fanatisme, gouverne avec une main de fer. Sa vision du pouvoir repose sur deux piliers : la soumission totale des institutions et l’élimination de toute opposition, réelle ou supposée.
Dès son ascension, Panzani lance une série de purges brutales au sein du régime. Le 15 mai, il ordonne l’exécution de plus de 200 officiers militaires et administrateurs accusés de "trahison morale" pour leur supposée loyauté envers Mordano ou Rovere. Ces exécutions, souvent publiques, incluent des scènes de pendaisons dans les grandes places de la Capitale Mondiale.
Le Conseil suprême frazziliste, autrefois symbole de l’autorité collective du régime, devient un outil docile. Les membres qui osent contester les décisions de Panzani disparaissent mystérieusement, leurs corps retrouvés dans les fosses communes des faubourgs.
La Milice Pourpre atteint son apogée sous le règne de Panzani, devenant un véritable État dans l’État. Forte de 1 150 000 membres, elle est déployée dans toutes les régions stratégiques de Narois encore sous contrôle Frazziliste.
Les miliciens, endoctrinés par des discours incendiaires de Giulio Vorelli, traquent sans relâche les résistants et les civils accusés de soutenir la Fédération Armée Organisée pour la Liberté.
Les campagnes sont particulièrement touchées : des villages entiers, soupçonnés de collaborer avec la FAOL, sont rasés. Les survivants sont déportés dans des camps improvisés, où famine et torture sont monnaie courante.
Juin 225 : Une nation en flammes
Alors que Panzani étend son règne de terreur, les résistances s’intensifient. Les événements de juin marquent un tournant, mettant en lumière l'incapacité du régime à contenir ses ennemis.
- La montée en puissance de la FAOL :
En réponse aux atrocités de Panzani, la FAOL, lance une série d’attaques coordonnées contre les infrastructures du régime.
- Le 5 juin, un train militaire transportant des armes et des provisions destinées à la Milice Pourpre est saboté dans les montagnes de Valle Rocca, entraînant la mort de 150 miliciens.
- Le 15 juin, la FAOL organise une offensive majeure sur San Marco del Fiume, une ville clé pour les communications du régime. Après deux jours de combats, les résistants prennent le contrôle de la ville, forçant les forces frazzilistes à battre en retraite.
Furieux de ces revers, Panzani ordonne une répression encore plus brutale. Des milices locales sont envoyées en représailles à San Marco del Fiume, où elles massacrent plus de 1 000 civils en l’espace de trois jours. Ces massacres, diffusés par des journalistes clandestins, provoquent une vague d’indignation nationale et internationale.
Vorelli pousse Panzani à instaurer une loi martiale totale, donnant à la Milice Pourpre un pouvoir illimité. La capitale elle-même devient une zone de contrôle militaire, où des barrages et des patrouilles armées quadrillent les rues.
Les tensions avec l’armée impériale
L’autre grande menace pour Panzani vient de l’intérieur : l’armée impériale, dirigée par Rovere, refuse de reconnaître pleinement son autorité.
- Des conflits ouverts :
En juin, Rovere refuse catégoriquement de déployer ses troupes dans les campagnes pour soutenir la Milice Pourpre, arguant que l’armée n’est pas une "force de terreur contre le peuple". Panzani, craignant un coup d’État, ordonne l’arrestation de plusieurs généraux proches de Rovere. Cette tentative échoue lorsque les forces impériales, bien entraînées et mieux équipées que la milice, repoussent les arrestations.
Le 25 juin, Rovere adresse un ultimatum public à Panzani, exigeant sa démission et la dissolution de la milice pourpre. Ce geste galvanise les opposants au régime, mais pousse Panzani à une ultime escalade.
Le mois de juillet scelle le sort de Fiorenzo. Sous pression de toutes parts, il commet une série d’erreurs fatales qui précipitent sa défaite.
- Le soulèvement de la Capitale Mondiale :
Le 1er juillet, une révolte éclate dans les quartiers ouvriers de la capitale, où des milliers de manifestants, armés de bâtons et de pierres, affrontent les miliciens. Les slogans criés dans les rues, tels que "Mort au tyran !" ou "Vive la liberté !", marquent un tournant dans l’opinion publique.
De plus la répression sanglante de la Milice Pourpre ne fait qu’exacerber les tensions. En quelques jours, les manifestations se transforment en une insurrection généralisée.
Le 10 juillet, Rovere lance une offensive militaire contre les bastions de la Milice Pourpre dans la capitale. Les combats, d’une rare intensité, culminent dans la Bataille du Quartier des Ministères, où les troupes impériales, appuyées par des chars, écrasent les miliciens après deux jours de siège.
La Capture de Panzani :
Le 15 juillet, Panzani, retranché dans son bunker sous le Palais du Guida, est capturé par les forces impériales. Ses derniers partisans tentent de négocier, mais Rovere refuse toute discussion.
Le 16 juillet, Panzani est exécuté sommairement dans une cour arrière du palais. Sa mort marque la fin du règne de terreur de la milice pourpre, mais laisse le régime dans un état de fragmentation totale.
Août 225 - Mars 226 : Rinaldo Crespi et la Brève Accalmie
Avec la chute brutale de Panzani et l’exécution de nombreux cadres de la Milice Pourpre, le régime frazziliste est plongé dans une crise profonde. Le Conseil suprême frazziliste, réduit à une poignée de membres terrifiés, se réunit en urgence pour élire un nouveau Guida. Rinaldo Crespi, un officier modéré et respecté au sein de l’armée impériale, est choisi comme un compromis temporaire. Crespi, conscient de la fragilité de sa position, tente de naviguer entre les factions rivales tout en cherchant à rétablir un semblant de stabilité.
Août 225 : L’Ascension de Rinaldo Crespi
Crespi est un homme pragmatique et expérimenté, ancien chef d’état-major de l’armée impériale. Contrairement à ses prédécesseurs, il n’a jamais été directement impliqué dans les purges ou les luttes de pouvoir internes. Son élection est perçue comme une tentative désespérée d’unifier les restes du régime :
- Un discours de réconciliation :
Le 10 août, lors de sa prise de fonction, Crespi prononce un discours appelant à "la fin des luttes fratricides" et au "renouveau d’un frazzilisme éclairé". Il promet des réformes limitées pour apaiser les tensions sociales et rétablir la confiance entre les institutions et le peuple.
- Rétablissement partiel de l’ordre :
- Crespi ordonne l’arrêt des purges et des exécutions sommaires, une décision qui calme temporairement la situation dans la Capitale Mondiale.
- Il déploie des troupes impériales pour sécuriser les principales routes et infrastructures, rétablissant un semblant d’autorité dans les zones contrôlées par le régime.
Septembre - Novembre 225 : Les Premiers Défis
Malgré ses efforts, Crespi se heurte rapidement à des obstacles majeurs qui compromettent ses projets de stabilisation.
- L’économie en ruine :
Les années de guerre civile et de répression ont détruit l’économie naroisienne. Les réserves de l’État sont épuisées, et l’embargo imposé par les grandes puissances aggrave la situation. Les pénuries alimentaires provoquent des émeutes dans plusieurs grandes villes.
Crespi tente de réformer le système de rationnement, mais ces mesures sont perçues comme insuffisantes par une population à bout de nerfs.
- La montée de la FAOL :
Dans les provinces rurales, la Fédération Armée Organisée pour la Liberté, intensifie ses attaques. En octobre, elle prend le contrôle de la ville de Ponteverde, une importante zone de transit, coupant les communications entre la capitale et le sud du pays.
Crespi envoie des unités de l’armée impériale pour reprendre la ville, mais ces forces, démoralisées et sous-équipées, subissent une défaite humiliante.
- Les divisions internes :
Le Conseil suprême frazziliste, bien que réduit, reste fracturé. Les idéologues radicaux considèrent Crespi comme trop modéré, tandis que certains généraux estiment qu’il manque de fermeté face à la résistance.
En novembre, des rumeurs de complots pour renverser Crespi commencent à circuler dans les cercles du pouvoir.
Décembre 225 : Les Tentatives de Pourparlers avec le Saphyr
Dans une tentative de désamorcer la pression internationale, Crespi offre de retirer les troupes frazzilistes des zones frontalières et de reconnaître la souveraineté d’Abydos, en échange d’une levée partielle de l’embargo et du retrait des troupes saphyrienne, son offre reste sans réponse.
Bien que ces négociations ne soient jamais finalisées, elles provoquent une controverse au sein du régime. Les radicaux frazzilistes dénoncent cette initiative comme une "trahison" des idéaux du frazzilisme.
Janvier - Mars 226 : L’Échec de la Stabilisation
Le début de l’année 226 marque une accélération des événements qui précipitent la chute de Rinaldo Crespi.
- La contre-offensive de la FAOL :
En janvier, la FAOL lance une série d’attaques coordonnées contre les garnisons frazzilistes dans le nord du pays. Des villes comme Monte Largo et Santa Theresa tombent sous le contrôle des résistants, isolant encore davantage la capitale.
La propagande de la FAOL, diffusée par des canaux clandestins, appelle à une révolte généralisée. De plus en plus de civils rejoignent les rangs des insurgés, affaiblissant les positions du régime.
La Milice Pourpre en déclin et la Fin de Crespi
Bien que gravement affaiblie après la chute de Panzani, des factions résiduelles de la Milice Pourpre continuent d’opérer de manière indépendante. Ces groupes, désormais hors de contrôle, multiplient les exactions dans les zones rurales, sabotant les efforts de Crespi pour regagner la confiance du peuple.
Le 15 mars 226, Rinaldo Crespi est assassiné dans son bureau par un groupe d’extrémistes frazzilistes, furieux de ses tentatives de dialogue avec le Saphyr. L’attentat, organisé par des fidèles de Giulio Vorelli (toujours en fuite), marque un point de non-retour. La mort de Crespi plonge le régime dans une paralysie totale. La capitale sombre dans le désordre, tandis que les forces armées, déjà divisées, se replient sur leurs bastions respectifs.
Avril - Juin 226 : Fabrizio Tognolo et l’Illusion de la Propagande
Après l’assassinat de Rinaldo Crespi en mars 226, le régime frazziliste est à bout de souffle. La capitale est en proie à des émeutes sporadiques, la Fédération Armée Organisée pour la Liberté gagne du terrain, et l’Empire du Saphyr intensifie sa pression militaire. Dans ce contexte chaotique, le Conseil suprême frazziliste, désormais réduit à quelques membres paranoïaques, désigne Fabrizio Tognolo, ancien ministre de la propagande, comme nouveau Guida.
Tognolo, un idéologue farouchement loyal au frazzilisme, est connu pour ses talents de manipulateur médiatique mais n’a aucune expérience militaire ou administrative. Son accession au pouvoir marque une tentative désespérée du régime pour rallier les foules en jouant sur l’illusion d’une victoire imminente.
Le 1er avril, Fabrizio Tognolo prend officiellement ses fonctions lors d’un discours retransmis en direct à la radio et sur les rares chaînes de télévision encore opérationnelles. Vêtu d’un uniforme noir impeccable, il déclare avec emphase : "Le frazzilisme triomphera ! Narois est invincible, car le peuple frazziliste est immortel."
- La relance de la propagande :
Tognolo ordonne immédiatement une campagne de propagande massive, intitulée "Renaissance du Frazzilisme". Des affiches glorifiant le régime et appelant à la mobilisation patriotique sont placardées dans toutes les grandes villes encore sous contrôle du régime.
Les médias diffusent en boucle des images d’anciens succès militaires et des discours enflammés du Guida, tandis que la réalité du terrain est soigneusement dissimulée.
Tognolo lance un décret appelant chaque citoyen à prendre les armes pour défendre la capitale et les territoires restants. Cet effort de mobilisation se heurte à une réponse tiède : les civils, exténués par des années de guerre et de privations, ignorent largement cet appel.
En réponse à cet échec, Tognolo ordonne la conscription forcée dans les quartiers populaires, provoquant des émeutes dans plusieurs arrondissements de la Capitale Mondiale.
Mai 226 : L’Avancée des Alliés et la Résistance Intérieure
Malgré les efforts de propagande de Tognolo, la réalité de l’effondrement du régime devient impossible à ignorer. Les forces saphyriennes, soutenues par la FAOL, intensifient leurs offensives.
- Les victoires de la FAOL :
Le 5 mai, la FAOL, avec l’appui logistique du Saphyr, capture la ville stratégique de Monte Cerino, coupant une route essentielle pour les ravitaillements de la capitale. Cette victoire galvanise la résistance et entraîne une vague de défections parmi les soldats frazzilistes.
- Les bombardements du Saphyr :
En réponse à la capture de Monte Cerino, l’armée saphyrienne commence à bombarder les positions frazzilistes autour de la capitale. Les infrastructures vitales, notamment les lignes ferroviaires et les dépôts d’armement, sont détruites, paralysant les dernières capacités logistiques du régime.
- La Milice Pourpre en déroute :
Les quelques factions survivantes de la Milice Pourpre, autrefois fer de lance du régime, se désagrègent face à la progression ennemie. Certaines unités se rendent aux forces saphyriennes, tandis que d’autres se replient dans les montagnes, poursuivant des actions sporadiques sans coordination.
La Capitale sous Tension
Pendant ce temps, au sein de la Capitale Mondiale, la situation devient critique. Les émeutes se multiplient dans les quartiers ouvriers et les zones périphériques, où la pénurie de nourriture et de carburant atteint des niveaux insoutenables. Tognolo, cloîtré dans ce qu'il reste du Palais du Guida, refuse de reconnaître l’ampleur de la crise.
Tognolo prononce régulièrement des discours depuis son bureau, affirmant que des "victoires décisives" sont imminentes et que l’ennemi sera repoussé. Cependant, ces affirmations sont de plus en plus discréditées par les rapports de terrain et par les infiltrations médiatiques de la FAOL.
Les ministères cessent finalement de fonctionner efficacement, les hauts fonctionnaires abandonnant leurs postes ou fuyant la capitale. Les ordres de Tognolo ne sont plus suivis que par un cercle réduit de fidèles.
Juin 226 : La Chute Inévitable
Les derniers jours du règne de Tognolo sont marqués par une désintégration totale de l’appareil d’État.
- L’assaut sur les faubourgs de la capitale :
Le 10 juin, les forces saphyriennes, soutenues par les unités de la FAOL, lancent une offensive décisive sur les faubourgs de la capitale. Les troupes frazzilistes, démoralisées et mal équipées, offrent peu de résistance.
En quelques jours, les quartiers extérieurs tombent aux mains des assaillants, réduisant le régime à quelques enclaves dans le centre-ville.
La fuite de Tognolo
Le 25 juin, alors que les combats s’approchent du Grand Hall, Tognolo quitte précipitamment la capitale avec un convoi blindé. Selon des témoins, il aurait crié à ses conseillers : "Je reviendrai avec des renforts !" avant de disparaître. Cependant, aucune trace de lui ne sera retrouvée par la suite.
L’abandon de Tognolo marque la fin effective de son règne. Les dernières forces frazzilistes encore loyales se rendent ou désertent, tandis que les civils célèbrent la progression des forces alliées.
2 Juillet 226 : Spartaco Mitri, la Capitulation
Le 2 juillet 226 marque la fin officielle du régime frazziliste avec la capitulation de Spartaco Mitri, dernier Guide de Narois. Ce jour met un terme à des décennies de régime autoritaire et à trois années de guerre civile qui ont ravagé le pays, laissant derrière elles un territoire fracturé, une économie détruite, et des millions de citoyens traumatisés.
L’histoire de cette journée reste gravée comme le symbole de l’effondrement total d’un régime autrefois considéré comme inébranlable.
Les Jours Précédant la Capitulation
Spartaco Mitri, un officier militaire austère et loyal à l’armée impériale, est désigné Guida le 26 juin 226 dans un contexte de chaos total. Son élection est davantage un geste symbolique qu’une réelle prise de pouvoir : le régime n’a plus de territoire sous contrôle effectif, la capitale est encerclée par les forces de la FAOL et les troupes saphyriennes, et les institutions frazzilistes sont en ruines.
Contrairement à ses prédécesseurs, Mitri n’essaie pas de relancer l’idéologie frazziliste. Lors de son premier discours devant un Conseil suprême réduit à une poignée de membres, il déclare : "Nous ne pouvons plus parler de victoire. Notre seule tâche est d’épargner ce qui peut l’être." Ces mots, bien qu’honnêtes, suscitent des tensions parmi les derniers fidèles idéologiques du régime.
La situation dans la capitale
À la fin juin, la Capitale Mondiale n’est plus que l’ombre d’elle-même. Les bombardements saphyriens et les combats urbains ont détruit la majorité des infrastructures essentielles, laissant des milliers de civils sans abri ni nourriture. Les rues, autrefois vivantes et prospères, sont désertes, jonchées de débris et d’épaves de véhicules militaires.
- La progression des forces alliées :
Les 27 et 28 juin, les forces saphyriennes et de la FAOL lancent une offensive décisive contre les derniers bastions frazzilistes situés dans les faubourgs de la capitale. Malgré la résistance désespérée de ce qui reste de l’armée impériale, les positions tombent les unes après les autres. Le Pont de Ferro, point stratégique pour l’accès au centre-ville, est capturé le 29 juin.
Les troupes frazzilistes, démoralisées et sous-équipées, commencent à se rendre en masse. Certains officiers supérieurs fuient la capitale, abandonnant leurs hommes. L’unité militaire qui défendait la Plazza Adolfo Frazzimo se disperse après avoir manqué de munitions et l'immense statue impériale de Frazzimo est détruite par la foule.
Le 30 juin, une délégation alliée menée par des officiers saphyriens et des commandants de la FAOL envoie un ultimatum à Mitri : une reddition immédiate ou une offensive totale contre le centre-ville. Mitri, bien qu’hésitant, convoque une réunion d’urgence avec les derniers membres du Conseil suprême. Lors de cette réunion, certains idéologues radicaux tentent encore de plaider pour une résistance totale, mais Mitri tranche avec fermeté : "Il n’y a plus de régime à défendre. Si nous nous accrochons, nous mourrons ici, et avec nous, des milliers d’innocents."
La décision est prise : il capitulera pour éviter un massacre.
La Capitulation du 2 Juillet
Le 2 juillet, dès l’aube, les bruits des bombardements cessent. La capitale est plongée dans un silence inhabituel, seulement perturbé par les cris lointains des civils et les mouvements des troupes alliées progressant prudemment vers le centre-ville.
À 9 heures, Spartaco Mitri, entouré de ses derniers conseillers et de soldats restants, se rend au Grand Hall du Peuple. Ce bâtiment, symbole du régime frazziliste, est maintenant en ruines. Les grandes bannières rouge et noire sont déchirées, les statues des anciens Guidas ont été renversées par les bombardements, et des éclats de verre jonchent le sol. Mitri, vêtu d’un uniforme simple, s’adresse brièvement à son entourage : "Ce régime meurt aujourd’hui. L’Histoire jugera notre époque. Que ceux qui survivent reconstruisent ce pays."
Ces mots, bien qu’amers, montrent la lucidité de Mitri sur l’issue inévitable.
À 11 heures, Mitri quitte le Grand Hall avec une petite escorte. Il traverse les rues désertes de la capitale, où les civils, terrifiés, observent en silence depuis leurs fenêtres. Certains murmurent des prières, d’autres pleurent discrètement. Pour beaucoup, cette scène est la confirmation que le régime frazziliste est terminé.
Mitri et son escorte arrivent à un bâtiment administratif de la Plazza dell’Unità, où les commandants alliés l’attendent. Parmi eux, le général saphyrien en charge des opérations impériales et le chef de la FAOL ainsi que le représentant de l'ancienne famille impériale des Bunarys, symbolisent l’union des forces qui ont vaincu le régime.
- La signature de la capitulation :
Mitri signe l’acte de reddition à 11h45. Le document stipule la dissolution immédiate de toutes les forces frazzilistes restantes, la reddition complète des armes, et la transition du pouvoir aux forces alliées et à un gouvernement provisoire dirigé par la FAOL.
Après avoir signé, Mitri remet son uniforme et sa médaille de Guida, disant simplement : "Je ne suis plus rien."
Mitri est immédiatement placé en détention et transféré dans une installation sécurisée sous contrôle de la FAOL. Les responsables alliés annoncent qu’il sera jugé pour son rôle dans les crimes du régime.
Les Réactions dans la Capitale
- La liesse populaire :
À midi, la nouvelle de la capitulation se répand dans la capitale. Des milliers de civils, épuisés mais soulagés, descendent dans les rues pour célébrer. Les drapeaux frazzilistes sont arrachés et brûlés, tandis que des chants de victoire résonnent dans les quartiers. Les membres de la FAOL, désormais perçus comme les libérateurs, organisent des rassemblements improvisés pour appeler à l’unité nationale.
Malgré la victoire, certains quartiers sombrent dans le chaos. Des magasins et des entrepôts abandonnés sont pillés, et des règlements de comptes éclatent contre les anciens fonctionnaires frazzilistes.
- La démobilisation des troupes :
Les dernières unités de l’armée frazziliste, épuisées et désorganisées, remettent leurs armes dans un processus supervisé par les forces alliées. Sous la pression des vainqueurs, les soldats déposent leurs uniformes et rendent leurs équipements dans un silence lourd, marqué par la défaite et la honte. Certains, redoutant des représailles ou des procès à venir, tentent de fuir vers les régions rurales, espérant échapper à la justice qui commence à se mettre en place.
Avec la démobilisation des dernières troupes et la reddition officielle de Spartaco Mitri, le symbole de la défaite est total. Les structures du régime, autrefois puissantes, s’effondrent complètement. Le régime cessa alors d'exister.
Conclusion
Le régime frazziliste, né d'une idéologie de domination et de contrôle absolu, s’est effondré sous le poids de ses propres contradictions et de ses excès. Fondé sur la propagande, la répression, et une structure politique ultra-centralisée, il a atteint son apogée sous Giovanni di Aosta-Costa avant de sombrer dans une spirale de divisions internes, de purges brutales, et d’échecs militaires.
La Guerre civile naroisienne (224 - 226) a été le catalyseur de sa chute, exposant les failles d’un système gangrené par les luttes de pouvoir entre l’armée impériale, la Milice Pourpre, et une résistance populaire galvanisée par des années d’oppression. À mesure que les Guidas se succédaient dans des règnes de plus en plus courts et violents, le régime perdait son autorité, jusqu’à ce que Spartaco Mitri, dernier dirigeant, ne puisse plus faire autrement que capituler.
La capitulation du 2 juillet 226 n’a pas seulement marqué la fin d’un régime, mais aussi la fin d’une époque de terreur et de propagande. Elle laisse derrière elle un pays dévasté, économiquement ruiné, et moralement fracturé. Pour Narois, la chute du frazzilisme est autant un soulagement qu’un défi immense : reconstruire une nation unifiée, affronter les crimes du passé, et redonner espoir à un peuple marqué par des décennies d’obscurantisme.
La fin du régime frazziliste était inévitable, non seulement à cause des forces qui lui étaient opposées, mais aussi parce qu’il était incapable de réconcilier ses propres contradictions. Il restera dans l’histoire comme un symbole de la manière dont la tyrannie et la violence finissent par se détruire elles-mêmes.