Famille Real

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Famille Real
Famille politique et industrielle du Saphyr
Image illustrative de l'article Famille Real
Signature légendaire de Rowan Real I

Lieu d'origine Orcyssia
Drapeau d'Orcyssia.png Palatinat
Drapeau du Saphyr.png Empire du Saphyr
Pays Drapeau du Saphyr.png Empire du Saphyr
Drapeau de la Fédération Unie.png Fédération-Unie
Titres Président-directeur général de la Rowan Real Compagnie
Président du Conseil Impérial du Saphyr
Vice-Président du Conseil Impérial du Saphyr
Président du Sénat Impérial
Sénateur de l'Empire du Saphyr

Fondation 23 décembre 108 (Fondation de la Rowan Real Compagnie Mondiale)

Dirigeant actuel Rowan Real III
Devise l'Imagination est la base de toutes les créations
Honneurs Grand-Officier de l'Ordre Impérial du Lion Blanc

La famille Real est une dynastie de cinéastes-entrepreneurs dont l’aventure commence avec Rowan Real I (né en 73). Visionnaire du septième art, il fonde la Rowan Real Compagnie et réalise, dès l’aube du siècle, une série de films muets en noir et blanc acclamés par la critique et le public.

Au gré des révolutions techniques — passage au parlant puis à la couleur — les Real diversifient leurs activités, investissant dans les parcs à thème et la production télévisuelle tout en restant soudés autour de projets communs. À la disparition de Rowan Real I en 135, son fils aîné Rowan Real II prend la suite et enchaîne les succès (Les Aventures de Billy le Loup, La Princesse et le Pirate). Le cadet, Rowan Real III, lui succède en 175, rebaptise la société Rowan Real Compagnie Mondiale et inaugure plusieurs parcs emblématiques, dont le Real World Resort Orson.

Fidèle à sa réputation d’innovation et de qualité, la fratrie Real poursuit l’œuvre familiale au début des années 200 : production de longs-métrages, séries, complexes de loisirs, mais aussi engagements philanthropiques et écologiques. Cette saga industrielle et artistique a laissé une empreinte durable, faisant des Real l’une des familles les plus influentes et puissantes du monde du divertissement.

Membres fondateurs de la famille

Roman Real I

Rowan Real I.jpg

Rowan Real I (73 – 135), que la postérité honore comme le Maître des images mouvantes, naît dans les brumes poétiques du Palatinat d’Orycssia. Fils d’une mère conteuse, il couvre très tôt les murs de la maison familiale de croquis de lanternes magiques, convaincu qu’un jour le dessin recevrait le souffle du mouvement. Les cinémas itinérants qui traversent la région scellent sa vocation : à chaque séance muette, il écoute le cliquetis du projecteur comme d’autres suivraient une liturgie, jurant de consacrer sa vie à ce rituel lumineux.

À peine ses études d’arts appliqués achevées, il rejoint Orcyssia, capitale d’un septième art naissant mais déjà ivre d’ambition. Tour à tour accessoiriste, machiniste puis assistant de production, il se forge une réputation d’« œil qui voit le futur » : il répare une caméra d’un geste sûr avant de proposer un angle inédit, galvanisant les plateaux. En 108, entouré d’artisans, d’ingénieurs et de comédiens qu’il a fédérés, il fonde la Rowan Real Compagnie, aussitôt surnommée « l’atelier des miracles ». Il y expérimente travellings à manivelle modifiée, décors peints sur toiles déroulantes et trucages d’horloger qui font surgir des monstres de carton-pâte plus vrais que nature. Entre 120 et 124, Les Ombres d’Orycssia puis La Marche des Titans électrisent les foules sur trois continents, érigeant les façades des cinémas en cathédrales vouées à son imaginaire.

Sa renommée culmine lorsqu’il est invité au palais impérial pour projeter ses œuvres devant les empereurs Karl Magnus II et Michael VIII ; la chronique rapporte qu’au terme d’une séance, le jeune prince Michael IX s’exclama : « Voici la fabrique des rêves ! » Hors écran, Rowan se montre tout aussi légendaire : il crée la première bourse pour opérateurs, finance un hospice pour cascadeurs blessés et improvise des festins collectifs entre deux prises, répétant que « l’imagination s’épanouit mieux le ventre plein ». Perfectionniste, il impose des répétitions où les acteurs apprennent à « jouer pour la pellicule » plutôt que pour la scène, tandis que ses horlogers miniaturistes conçoivent les engrenages secrets d’un département d’effets spéciaux inédit dans l’Empire saphyrien.

La nuit du 14 décembre 135, alors qu’il rentre d’un repérage sur la route côtière de Zephyria, un accident d’automobile l’emporte à l’âge de soixante-deux ans. La nouvelle foudroie l’industrie : certaines salles éteignent symboliquement leur lampe à arc trois jours durant. Pourtant, la disparition n’éteint rien : ses carnets de tournage, légués à la Cinémathèque d’Orcyssia, deviennent la bible des générations futures ; et, gravée au-dessus du portail du studio, sa devise — « L’Imagination est la base de toutes les créations » — guide encore les héritiers qui perpétuent l’audace technique et l’humanisme de leur fondateur. Ainsi résonne l’héritage de Rowan Real I, un artisan du merveilleux dont chaque photogramme continue d’élargir l’horizon des rêveurs bien au-delà de l’âge d’or audiovisuel qui le consacra.