Barème des rémunérations iyroéennes

De Nations.fr

Le Barème des rémunérations iyroéennes est un dispositif mis en place par le Cabinet fédéral dirigé par Ark Stathis en Iyroé afin de rationaliser les trésoreries des syndicats et d'assurer aux travailleurs iyroéens une rémunération certaine dans l'esprit du syndicalisme qui marque le pays.

Histoire du Barème

Lors de sa création, le Barème des rémunérations ne comprenait que trois niveaux autour desquels se greffaient l'intégralité des professions et fonctions de l'Union d'Iyroé. Pour chaque personne, chaque profession ou chaque fonction - selon les méthodes de gouvernance des syndicats et administrations - est appliqué lors de la signature du contrat de travail un Barème. Ainsi, le contrat faisant preuve d'une promesse de rémunération, le syndicat possède un document établissant mensuellement ses dépenses rémunératives, et le travailleur iyroéen dispose d'un document lui permettant de faire-valoir ses droits auprès du Tribunal Industriel d'Iyroé en cas de litige entre son syndicat et sa personne.

Depuis, le Barème a connu une série de réformes afin notamment de le rendre plus souple pour les syndicats, qui peuvent désormais les renégocier avec les rémunérés en cas de période difficile et de négociation professionnelle réussie. Aussi, le nombre de niveaux est monté à 7, témoignant d'une diversification des professions en Iyroé et d'un besoin de démarcation sociale de la part de certains milieux "aisés".

Les niveaux du Barème

  • Niveau 1 > Il s'agit du niveau minimum autorisé en Iyroé, faisant office de "salaire minimum fédéral" par tradition. Dans les faits, ce barème est surtout utilisé dans le cadre du Revenu d'Existence Iyroéen, système d'aide sociale universelle instituée par l'Union Travailliste dans les années 160 et créant un revenu minimal pour chaque iyroéen majeur. Si l'on devait faire une équivalence avec une rémunération capitaliste, son parallèle pour un temps-plein serait aux alentours de 300 à 700 Thalers mensuels net (après imposition sur les revenus) selon son utilisation.


  • Niveau 2 > Ce niveau est un niveau commun au sein des administrations iyroéennes, surtout communales. Il est aussi mobilisé pour certaines professions, et est généralement le résultat d'une fidélité d'un jeune travailleur à un syndicat. Généralement, l'on passe du niveau 1 octroyé lors du premier emploi au niveau 2 après plusieurs années quand le syndicat estime que le travailleur a assez d'expérience. Si l'on devait faire une équivalence avec une rémunération capitaliste, son parallèle pour un temps-plein serait aux alentours de 700 à 1000 Thalers mensuels net (après imposition sur les revenus) selon son utilisation.


  • Niveau 3 > Ce niveau fait aussi office de continuité dans les évolutions de carrière de beaucoup de syndicats iyroéens. Moins utilisé dans les administrations, il s'agit d'un niveau dit "intermédiaire" que les syndicats négocient avec leurs travailleurs afin de les garder dans leur giron - et pour ne pas que ces derniers se fassent recruter ailleurs. Si l'on devait faire une équivalence avec une rémunération capitaliste, son parallèle pour un temps-plein serait aux alentours de 1000 à 1500 Thalers mensuels net (après imposition sur les revenus) selon son utilisation.


  • Niveau 4 > Ce niveau est un niveau répandu au sein de l'Union d'Iyroé, surtout auprès des professions des nouvelles filières arrivant avec le décollage économique. Témoignant généralement d'études plutôt longues, il est attribué notamment dans les domaines de la recherche ou de la communication. Accéder au niveau 4 est une marque d'ascension sociale pour des personnes commençant au niveau 1. Si l'on devait faire une équivalence avec une rémunération capitaliste, son parallèle pour un temps-plein serait aux alentours de 1500 à 2000 Thalers mensuels net (après imposition sur les revenus) selon son utilisation.


  • Il existe des Niveaux spéciaux attribués à certaines fonctions comme le Coordinateur Fédéral, le Gouverneur Syndical par des lois spécifiques. Bien que ce ne soit pas un thème au centre des débats, une refonte des barèmes est de plus en plus théorisée pour permettre aux iyroéens d'avoir une meilleure vue sur leur revenus et ceux des élites du pays.

Composition concrète d'un "niveau" de Barème

Chaque citoyen iyroéen possède un compte ouvert à sa majorité et fermé à sa mort auprès du Fonds Syndical Iyroéen. Ce compte, servant à la fois de base pour que chaque iyroéen ai accès à un lieu de stockage financier gratuitement, est associé à un numéro pour chaque personne qui est par tradition connu par chaque iyroéen - il s'agit du même numéro que sur la carte d'identité ou celui utilisé dans les diverses assurances.

Lors de la signature d'un contrat d'embauche entre un syndicat et un travailleur, ce numéro est fourni au syndicat. Dès lors, selon le barème fourni, un nombre de "crédits syndicaux" est octroyé par le syndicat au travailleur. Auprès d'une plateforme aujourd'hui largement numérisée, l'iyroéen peut convertir ces crédits vers diverses fonctions :

  1. Le rémunéré peut décider de directement diriger ses crédits vers des produits "bruts", c'est-à-dire des billets directement liés à certains produits comme des denrées alimentaires, des meubles ou tout autre bien de consommation, abonnement dont il aurait besoin. Ce service permet de directement convertir sa rémunération en biens utiles. Aujourd'hui, il reste beaucoup utilisé surtout pour les abonnements divers - internet, télévisés, téléphoniques, électriques, d'eau, d'assurances... - mais on observe une rupture générationnelle. En effet, les jeunes se dirigent bien plus vers les options 2 et 3 que leurs aînés.
  1. Le rémunéré peut aussi décider de convertir ses crédits vers des "Yh", monnaie fédérale iyroéenne. Après avoir réalisé cette opération, il peut utiliser cet argent à sa guise, le stocker pour réaliser son épargne dans un compte bancaire tierce ou sur son compte octroyé par le Fonds Syndical, ou tout simplement le dépenser auprès de magasins ou e-magasins présents en Iyroé. Cependant, utiliser ainsi sa rémunération veut dire aussi payer des taxes plus fortes sur la consommation, et donc finalement perdre de l'argent vis-à-vis de la première méthode.
  1. Le rémunéré peut enfin décider de convertir ses crédits vers des monnaies étrangères afin de dépenser son argent sur des sites internets d'autres pays ou tout simplement commander des biens et services offerts à l'étranger. Ce procédé est surtout utilisé pour l'organisation de vacances ou de biens très précis.

Ce système, qui peut sembler assez original pour des profanes, est en train d'être assimilé en Iyroé. Responsabilisant les ménages qui doivent ainsi gérer leur argent selon leur Barème de rémunération, il met sur pieds la société de consommation iyroéenne et permet en partie le décollage économique iyroéen.

Fiscalité sur les revenus en Iyroé

Cette méthode de rémunération rend en Iyroé bien plus simple la collecte des impôts sur les revenus. En effet, l'absence de distinction entre revenus salariaux, revenus du capital, revenus immobiliers, etc... Pour les ménages permet à l'administration fiscale iyroéenne - gérée à l'échelle fédérale - d'organiser une imposition par niveau de rémunération.

Ainsi, chaque niveau possède son taux d'imposition, connu généralement par chaque iyroéen qui sait quelle part de ses revenus va être prélevée bien en avance. L'automaticité des prélèvements permet aux iyroéens de passer en moyenne à peine 15h par an sur leurs impôts, soit un temps extrêmement faible comparé aux autres puissances développées qui est un atout pour la compétitivité d'Iyroé. L'impôt est prélevé une fois par an, au 1er juillet.

Le taux d'imposition par niveau est le suivant :

  • Au niveau 1 de rémunération, le taux d'imposition est nul.
  • Au niveau 2 de rémunération, le taux d'imposition est fixé à 18%.
  • Au niveau 3 de rémunération, le taux d'imposition est fixé à 25%.
  • Au niveau 4 de rémunération, le taux d'imposition est fixé à 42%.