Scandales de corruption hiranais de 187

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Les scandales de corruption de 187 sont la série de scandales qui frappent la République d'Hirana en 187 et amènent à la fin de la IIIème République.

Contexte

Le député-maire d'Hiran Nathanaël Deniau est élu Président de la République en juin 184 et, suite à des élections parlementaires anticipées en septembre, Martin Rollet dirige le gouvernement d'union de la droite et du centre.

Révélations

Le 12 janvier 187, le journaliste Stefan Kress de The Reporter révèle que plusieurs attributions de marchés publics de la métropole d’Hiran auraient pu se faire au mépris des règles. Trois jours plus tard, le Procureur de la République ouvre une enquête pour « appel d’offre frauduleux » en visant directement le Président de la République. La presse commence alors à s’intéresser de près à ces attributions de marché publics. Début février, de nombreux articles paraissent sur la responsabilité des socialistes (alliés locaux de l’ancien maire au moment des faits), en charge des questions d’urbanisme dans l’ancienne majorité municipale.

Le 15 février, l’affaire s’éloigne du Président en fonction puisque l’ancien adjoint au budget à la Mairie est arrêté et assume l’intégralité des faits. Cependant, la proximité de l’ancien maire avec plusieurs entreprises ayant remporté les marchés interroge toujours autant. La presse multiplie les enquêtes sur des irrégularités similaires et les autorités ouvrent à leur tour des informations judiciaires.

Le Parti Communiste devient à son tour la cible des attaques le 7 mars quand une enquête révèle que l’ex-ministre communiste de la sécurité Rose Lecocq a profité de contrats d’armement pour faire bénéficier son parti de rétro-commissions. Cinq jours plus tard, le Vice-Président du Parti Patriotique Royaliste (PPR) se rend au bureau du Procureur pour expliquer que son parti a touché 2 millions d’hiras venus de l’ancienne colonie du Bluiyglesh. Côté conservateur, le maire d’Acton démissionne le 3 avril après son arrestation dans une affaire de corruption impliquant la mairie et des entreprises du bâtiment.

Épargnés jusqu’à lors, les écologistes finissent par être touchés le 1er mai quand le chef de leur groupe au Sénat est accusé d’avoir obtenu des financements de campagne frauduleux lors de la dernière campagne. Le climat de suspicion est tel qu’à la fin du mois de mai, pas moins de 84 parlementaires sont visées par des enquêtes judiciaires.

Le 3 juin, l’affaire revient autour du Président de la République alors que la presse révèle qu’au moins deux des entreprises ayant gagné des appels d’offre frauduleux auraient financé de manière illégale la campagne présidentielle de Nathanaël Deniau et la campagne législative centriste qui a suivi. Le 5 juin, le Procureur ouvre de nouvelles enquêtes contre presque tous les parlementaires du Rassemblement Démocrate. Entre le 11 et le 14 juin, deux Ministres et pas moins de 24 parlementaires centristes sont arrêtés, et 6 d’entre eux sont même placés en détention provisoire.

Conséquences politiques

L'opinion publique ne s'émeut pas énormément durant les premières semaines, surtout parce qu'aucun parti n'ose véritablement reprendre les accusations. L'arrestation de ministres à la mi-juin marque cependant l'opinion publique très fortement qui demande le 15 juin à 92% dans des sondages la démission de Nathanaël Deniau et la dissolution du Parlement.

Continuant de nier sa responsabilité, le Président refuse catégoriquement la démission. Il revient cependant sur sa décision le 28 juin au moment où la Cour Constitutionnelle menace de lever son immunité présidentielle. Le 29 juin, il est remplacé par Benjamin Delaunay qui annonce dès le lendemain nommer Éline Derumaux à la tête d'un gouvernement technique chargé de rédiger une nouvelle Constitution alors que le Parlement est suspendu.

Le 5 janvier 188, la Constitution de la IVème République est adoptée par référendum. De nouvelles règles entrent en vigueur concernant les partis politiques et leur financement et tous les partis existant sont dissous.

Conséquences judiciaires

Au total, 309 personnalités politiques sont poursuivies dans des affaires politico-financières. Le 22 février 189, le procès de l'ancienne députée conservatrice Françoise Boucher est ouvert, il s'agit du premier procès de la série. La séquence se clôt le 1er mai avec le verdict du procès de Nathanaël Deniau.

Au total, 21 personnes sont relaxées et 288 sont condamnées, dont 202 à des peines de prison. Parmi eux, 108 sont condamnées à des peines de prison ferme dont 63 restant en détention (car n'ayant pas tout purgé en détention préventive).