Maria Astudillo-Diaz
Maria Astudillo-Diaz | ||||
Fonctions | ||||
---|---|---|---|---|
Sénatrice de Fédération-Unie | ||||
État | Two Rivers | |||
Élection | 4 avril 186 | |||
Groupe | PP | |||
Biographie | ||||
Nom de naissance | Maria Elizabeth Summer Astudillo-Diaz | |||
Genre | Femme | |||
Nationalité | Fédération-Unie | |||
Naissance | 21 janvier 140 Philycie, Two Rivers, Fédération-Unie |
|||
Résidence | Philycie, Two Rivers | |||
Religion | Constantine | |||
Alma mater | Bachelor en commerce internationale | |||
Activité professionnelle | Sénatrice | |||
Engagement | Parti Progressiste | |||
Famille | ||||
Parents | Felipe Diaz, Rosa Astudillo | |||
Maria Astudillo-Diaz, également désignée par ses initiales « MAD », née le 21 janvier 140 dans l'arrondissement du Brant à Philycie (Two Rivers), est une militante progressiste et femme politique fédérée.
Tête de proue pour l'aile gauche du Parti Progressiste, elle a été révélée lors de la campagne des élections gouvernatoriales riversiennes en 175 lorsqu'elle a mis en difficulté le candidat conservateur William McManus.
Oscillant entre une carrière politique et la méfiance que cela lui inspirait, elle finit par accepter en 186 la nomination proposée par la Gouverneure Rosita Junquera Gomez au Sénat pour le compte de l'État de Two Rivers. Elle s'est spécialisé au Congrès dans l'évaluation et le contrôle de la corruption dans les affaires publiques fédérales.
La plateforme progressiste qu'elle promeut comprend une couverture maladie universelle, des études universitaires gratuites, des emplois fédéraux garantis, un « Industrial New Deal » et l'abolition du collège électoral de la Fédération-Unie.
Situation personnelle
Naissance et origines
Maria Astudillo-Diaz est née à Philycie, dans l'arrondissement du Brant, le 21 janvier 140. Elle vivra dans le Brant, l'un des arrondissement les plus pauvres de la ville, pendant sept ans. Par la suite, elle suit ses parents qui déménagent dans une banlieue plus aisée au sud-est de Philycie. Son père, urbaniste, et sa mère auxiliaire de vie ont économisé assez d'argent pour que leur fille unique puisse fréquenter de bons établissements scolaires.
Bien qu'elle y fût entourée principalement d'élèves blancs et aisés, MAD a déjà déclaré « ne pas y avoir développé une quelconque conscience de classe ». Dans une autre intervention, elle a par ailleurs exprimé ses regrets par rapport au fait que d'autres membres de sa famille n'aient pas eu droit aux mêmes opportunités, citant notamment ses cousines.
- Famille paternelle
Son père est né lui aussi dans le Brant et y a vécu la majorité de sa vie, de parents immigrants de Gran Lusitania. Il était le premier de sa famille à être diplômé et à occuper un emploi de bureau comme urbaniste employé par la ville de Philycie.
Maria n'a pas vraiment de contact avec sa famille paternelle, son père n'ayant jamais réellement insisté pour créer des liens.
- Famille maternelle
Sa mère est née dans la Communauté des Îles, de parents eux-mêmes habitant de l'État-libre associé. Elle a déménagé à Philycie en quête d'opportunité avant de rencontrer Felipe Diaz, le père de MAD, et de se marier avec lui. Gardant des contacts réguliers avec sa famille, Maria a souvent pu voyager dans la Communauté des Îles et accueillir chez elle des membres de sa famille éloignée.
En raison d'un cancer de la gorge, le père de Maria Astudillo-Diaz meurt en 159. Son décès sans testament force Maria Astudillo-Diaz à engager une bataille juridique pour garder la propriété de leur maison, qu'elle perdit en 161 forçant sa mère à emménager avec elle dans son appartement de New Lancaster.
En 170, c'était au tour de sa mère de décéder pour des raisons de santé diverse. Sa mort marquait pour la jeune femme une pause de plusieurs années dans ses engagements politiques et associatifs pour se concentrer sur ses études.
Convictions religieuses
Maria croit en la Foi Constantine, transmise par sa mère. Elle pratique de façon régulière sa foi en se rendant aux cérémonies au moins une fois par mois depuis la mort de sa mère. La politicienne est cependant restée publiquement très discrète sur son rapport à la religion.
Vie privée et familiale
Maria Astudillo-Diaz est célibataire et ne s'est jamais mariée. Elle n'a pas d'enfants, mais s'occupe régulièrement des enfants de ses cousins et cousines à New Lancaster et dans la Communauté des Îles.
Sa seule relation connue était avec un jeune homme de son Université, mais elle ne s'est jamais officialisée et s'est terminée après quelques mois seulement d'existence.
Elle finance les études de quatre des enfants de ses cousines dans diverses écoles du pays, et s'est portée garante pour le fils d'un de ses cousins qui a réussi à obtenir une bourse à la Winchester University.
Études et carrière professionnelle
Obtention du diplôme du secondaire
Maria a suivi une scolarité dans un établissement du secondaire assez réputé d'une banlieue aisée de Philycie entre 156 et 158. Passionnée en biologie, en chimie et en humanités la jeune fille a participé à plusieurs concours de recherche en microbiologie et en rédaction de nouvelles lors de sa scolarité. Un cratère sous-marin a été nommé « MAD » en 157 suite à sa victoire dans un concours de chimie.
La lycéenne avait plusieurs fois témoigné son envie de travailler comme psychologue.
Premières expériences professionnelles
Diplômée, Maria Astudillo-Diaz intégrait ensuite grâce à une bourse au mérite l'Université de New Lancaster. Elle a suivi un cursus en commerce international, qu'elle dût interrompre en 159 lors de la mort de son père. Elle a par la suite travaillé comme caissière, serveuse ou surveillante dans un établissement scolaire jusqu'en 162.
En 162, elle trouvait un emploi auprès d'un Représentant progressiste au Congrès de la Fédération-Unie sur les questions de l'enseignement supérieur et de la recherche dans l'État de Sealand. Cela lui permit de terminer son cursus universitaire commencé trois ans auparavant.
Études universitaire et formation à distance
L'étudiante n'a pas pu continuer ses études en 164, sa mère étant tombée malade. Elle reprenait alors d'autres petits boulots pour pouvoir continuer à vivre dans son appartement à New Lancaster et payer les frais médicaux de sa mère, notamment comme secrétaire ou assistante de caucus au Conseil municipal de son arrondissement.
Maria réussissait cependant entre 164 et 170 à compléter plusieurs formations à distance en media-training, science politique et communication et droit public. Elle s'endettait sur la même période pour payer les frais d'inscription auxdites formations, par le biais de prêts étudiants avantageux pour elle à l'époque.
Parcours public et politique
Militantisme personnel
- Au sein de mouvements sociaux
Entre 161 et 170, Maria s'est engagée dans divers mouvements sociaux fédérés. Elle a notamment soutenu des actions syndicales dans divers établissements hôteliers de New Lancaster qui réclamaient de meilleures condition de travail pour les femmes de chambre, ainsi qu'une action remarquée aux-côtés de minorités indigènes à Rochester contre un projet d'infrastructures empiétant sur des terres ancestrales natives en 169.
C'est lors de ces engagements que Maria s'est construite une identité politique authentique dont la vigie était tournée vers la gauche.
- Pour le compte du Parti progressiste
En 168, Maria s'est investie dans la primaire progressiste pour les élections présidentielles. Apprenant qu'elle n'était pas inscrite sur les listes électorales, elle a tout de même participé à la campagne du candidat de l'aile-gauche du Parti progressiste. La jeune femme a intégré une équipe pour monter un local de campagne dans son quartier à New Lancaster et faire du porte-à-porte pour soutenir le candidat, qui échoue face à Chelsea Campbell.
Lors de cette campagne, elle a développé ses compétences en organisation de campagne électorale et en gestion de budgets ce qui constituera des avantages concrets pour son activisme.
La mort de sa mère en 170 marquait un éloignement de plusieurs années de Maria vis-à-vis des engagements sociaux et politiques. Entre 170 et 175, elle travaillait au sein de divers services de la ville de New Lancaster comme fonctionnaire territoriale polyvalente.
Candidature au Gouvernorat de Two Rivers
- Annonce de la candidature et campagne électorale
Alors qu'elle s'était éloigné de toute activité politique, Maria a été contactée en fin d'année 174 par un PAC progressiste qui recherchait des figures jeunes et plutôt en articulation avec la vision politique portée par Luke Glassberg au sein du Parti progressiste. D'abord émettant de grands doutes sur sa participation à un projet pour les gouvernatoriales, elle finit par accepter de se présenter à la primaire interne progressiste. Elle remportait cette dernière avec 53,41% des voix face à une candidate modérée, sur la base d'une plateforme mettant en avant son indépendance, le « socialisme progressiste » et son historique militant et personnel.
La jeune femme annonçait alors sa candidature sur le réseau social Chirper au Gouvernorat de Two Rivers, revendiquant le soutien du Parti progressiste. Rapidement, sa candidature se fit remarquer par des prises de position forte en faveur d'un système de soins public, pour une garantie d'emploi d'État et pour un Green New Deal riverssien. Sa campagne attirait alors les soutiens de la candidate progressiste à la Vice-Présidence Victoria Barrett, du Gouverneur Rutherford d'Arcadia qui promouvait la personnalité de MAD comme une option viable et désirable pour l'État de Two Rivers. Elle fut aussi critiquée par son adversaire conservateur, William McManus qui lui opposait son projet de Red New Deal et par le candidat conservateur James McCarthy qui lui reprochait de vouloir gaspiller l'argent des contribuables riverssiens.
Néanmoins, portée par l'engouement de la campagne présidentielle de Luke Glassberg et sa plateforme sociale forte et par une organisation bien huilée, la campagne de MAD s'est passée sans accroc et à un coût bien inférieur aux coûts habituels pour une campagne à Two Rivers. L'accent fut mis sur une campagne de terrain et sur les réseaux sociaux pour mobiliser massivement les électorats susceptibles de voter pour elle.
Cependant, un débat en demi-teinte qui a divisé les riverssiens entre les deux candidatures, au cours duquel elle fut accusée d'ouvriérisme - de mise en valeur des professions ouvrières et précaires de façon hyperbolique et dogmatique - a freiné la dynamique enclenché par sa campagne.
- Résultats et mise en parenthèse de sa vie politique
La candidate socialiste progressiste ne parvint pas à rassembler une majorité de voix lors du scrutin, marquant sa défaite le soir de l'élection. Cependant, sa campagne a ouvert la voix à des dizaines d'autres candidatures de l'aile-gauche progressiste à l'échelle fédérale, en démontrant qu'une candidate indépendante et inconnue du grand public pouvait défier une grande figure fédérale conservatrice lors d'un scrutin sur la base d'une plateforme radicale et d'une campagne efficace. En effet, seulement 2,06% séparaient les deux candidats dans un État pourtant réputé comme modéré et swing, qui sortait d'un consensus bipartisan sur l'assurance-maladie d'État que MAD avait fait le choix politique d'ignorer.
L'application lors du mandat qui suivit d'un agenda très interventionniste économiquement par le nouveau Gouverneur conservateur permettra à Maria Astudillo-Diaz de réagir ironiquement en disant que « visiblement, elle n'a peut-être pas convaincu une majorité des riverssiens mais bel et bien le Gouverneur qui applique sa politique avec une majorité qui ne se rebelle pas ».
Par la suite, Maria Astudillo-Diaz s'est attelée à perfectionner sa position d'experte en travaillant autour de plusieurs thèmes comme l'économie des villes, les premiers soins, les relations internationales ou la politique en Communauté des Îles au sein de diverses institutions publiques et privées. Elle a déclaré prendre du temps pour elle afin de revenir plus forte et plus préparée au service des riverssiens et des fédérés.
Adhésion à des partis politiques
Entre 177 et 181, Maria adhérait à divers micro-partis et mouvements qui inscrivaient leur action dans l'influence des politiques du Parti progressiste comme le Parti travailliste de New Lancaster, le Parti du travail et le Rassemblement social-démocrate de Two Rivers. Ces engagements lui permirent de se familiariser à l'écosystème politique en-dehors du bipartisme et au lobbyisme progressiste dans les institutions.
En 179, elle s'est engagée dans la campagne de Pete Page pour les primaires progressistes de 179.
En 182, alors qu'elle acceptait un poste au cabinet du groupe progressiste à l'Assemblée Générale de Two Rivers offert par Rosita Junquera Gomez, elle adhérait au Parti progressiste sur son conseil.
Retour en politique auprès des progressistes riverssiens
En travaillant au cabinet de l'Assemblée Générale de Two Rivers, MAD s'est rapidement faite remarquer par son humilité quant à sa candidature de 175 et son efficacité au travail. Ses bonnes relations à la fois avec les législateurs d'État de la majorité et avec la Gouverneure Junquera Gomez lui ont conféré un certain réseau et une influence sur la politique riversienne progressiste.
C'est notamment elle qui a travaillé auprès de tous les acteurs politiques de l'État pour parvenir à la Loi d'État de révision de la loi sur le salaire minimal qui augmentait le salaire minimum horaire riverssien à 13 thalers horaire. Cette conquête lui a acquis le respect d'un certain nombre de politiciens progressistes.
Nomination au Sénat et action au Congrès
- Contexte de la nomination
Le travail de MAD continuant, la jeune femme est redevenue sans vraiment le vouloir une figure-clé du progressisme riverssien. Dès lors, la Gouverneure Junquera Gomez a demandé à rencontrer la socialiste progressiste pour lui proposer un poste au Sénat et ce presque six mois avant la nomination officielle.
Après une réflexion bien murie et une volonté d'agir au niveau fédéral contre la corruption développée par son expérience au sein de l'État de Two Rivers, Maria Astudillo-Diaz acceptait la nomination qui fut effective en février 186. Elle entrait alors au Sénat avec les félicitations de ses collègues progressistes riverssiens.
- Action au Sénat
Au Sénat, les activités de la politicienne s'articulaient largement autour des commissions de contrôle et d'évaluation de l'usage des deniers publics fédéraux par les administrations et entreprises fédérées. Elle veillait à ce que l'argent soit bien utilisé à ce pour quoi il était abondé, et surveillait le moindre scandale de corruption financière au sein de l'instance fédérale.
Au long des années et malgré son appartenance à la minorité pendant une grande partie de son activité, son travail fut reconnu comme sérieux. Comme il n'y avait pas d'enjeux de choix politiques à proprement parlé, la Sénatrice Astudillo-Diaz pouvait aussi bien travailler auprès de collègues progressistes que conservateurs et indépendants.
En 187, Maria a officieusement soutenu Dave L. Clement pour la course à la nomination progressiste. Elle ne prit cependant pas complètement part à sa campagne, préférant se concentrer sur son travail de Sénatrice, mais des contacts réguliers avec l'équipe de campagne du candidat pour prodiguer des conseils furent réalisés pendant quelques semaines.
Tour de Solinarie
Opinions et prises de position
- Économie
- Environnement
- Questions de société
- Santé
- Emploi
- Démocratie
- Politique étrangère
- Institutions