Brooke Simpson

De Nations.fr

Brooke Simpson
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Procureure-Générale de Fort Oak
Gouverneur Andy Williams
Nomination 5 avril 202 - 5 avril 204
(2 ans)
Biographie
Nom de naissance Brooke Mary Larson
Genre Femme
Nationalité Drapeau de la Fédération Unie.png Fédération-Unie

Naissance 4 janvier 156 (75 ans)
Windtown
Dp Fort Oak.png Fort Oak
Drapeau de la Fédération Unie.png Fédération-Unie

Religion Foi Constantine
Alma mater Master of Laws
Activité professionnelle Juge
Femme politique
Engagement Parti Progressiste
Famille
Parents Ann Alarcón
Henry Larson
Fratrie Maria Larson
Conjoint Michael Simpson
Enfants Stacey Simpson
Laura Simpson
Elizabeth Simpson

Brooke Simpson, née Larson le 4 janvier 156 à Windtown (Fort Oak), est une juge et femme politique fédérée, membre du Parti Progressiste.

Situation personnelle

Famille

Son père, Henry Larson, né en 133, était devenu agent de la police de Windtown en 155. Après 4 ans à porter l’uniforme, il est grièvement blessé par balles au cours d’une intervention seulement destinée à interrompre une vente de drogues. Hospitalisé pendant plus d’un mois, il décide de quitter la police pour moins mettre sa vie en danger et moins risquer de priver ses deux filles de leur père. Après près de cinq ans à enchaîner des contrats précaires du fait de son absence de diplôme du supérieur, il parvient à trouver un emploi stable comme serveur dans un restaurant du centre de Windtown. Il prend sa retraite au début de l’année 200.

Sa mère, Ann Alarcón, originaire du Nueva Cuenca est née en l’an 135 à Hamilton. Elle travaille pendant quelques mois comme femme de ménage à partir de ses 18 ans, activité qu’elle abandonne quelques mois avant la naissance de sa première fille Brooke Larson pour s’occuper de cette-dernière. Elle reste mère au foyer pendant plusieurs années, surtout après la naissance de sa second fille, Maria, en 158. Elle doit reprendre brutalement le travail lors de l’hospitalisation de son mari pour subvenir aux besoins de la famille. Elle reprend du service comme femme de ménage, en pensant ne le faire que pour la durée de l’incapacité de travailler de son époux. Une fois ce-dernier sorti de l’hôpital, elle décide finalement de continuer à travailler, son mari ayant décidé de quitter son emploi dans la police. Après avoir enchaîné les petits contrats pendant de nombreuses années, elle finit par trouver un poste stable dans l’hôtellerie en 166, emploi qu’elle occupe jusqu’à sa retraite en 201.

Ses deux parents se sont rencontrés via une connaissance commune en l’an 153. Ils se marient en 155 et on leur premier enfant, Brooke Larson, le 4 janvier 156. Leur seconde fille, Maria, naît le 14 mars 158. Cette-dernière est devenue enseignante dans une école primaire à l’âge de 25 ans.

Vie privée

Brooke Larson rencontre Michael Simpson à la fin de ses études du secondaire, en 172. Ils entretiennent alors une relation amicale pendant quelques années. En 175, à 19 ans, elle tombe involontairement enceinte et décide de mettre un terme à sa grossesse non désirée, ce qui provoque également la rupture de sa relation amoureuse d’alors. En juillet 178, elle entame alors une relation amoureuse avec Michael Simpson, qu’elle épouse en mars 179. Le 15 novembre 180, elle donne naissance à deux jumelles : Stacey et Lara Simpson. Le 28 février 183, elle donne naissance à la troisième et dernière fille du couple, Elizabeth, surnommée Liz.

Stacey Simpson termine des études de droit en 202 après quoi elle est engagée comme assistante d’un conseiller juridique d’une association visant à promouvoir le droit de vote. Lara Simpson a elle entamé des études de médecine qu’elle poursuit toujours avec l’objectif de travailler dans un centre du Planned Parenthood, organisation dont elle fait régulièrement la promotion sur les réseaux sociaux. Enfin, la soeur cadette Liz Simpson a entamé des études dans l’ingénierie.

Convictions religieuses

Brooke Simpson est membre de la Foi Constantine de la Fédération-Unie. Si son père était un croyant peu pratiquant, sa mère, essentiellement par héritage familial, était une fervente pratiquante qui allait à la messe chaque dimanche pendant sa jeunesse. Avec le temps, sa mère a abandonné sa pratique régulière, n’en demeurant pas moins une fervente croyante. Brooke Simpson fut donc élevée dans une famille plutôt Constantine. Dans son discours de prise de fonction comme Procureure-Générale, elle affirme cependant clairement que la religion ne doit pas prendre une part importante dans les législations et les procédures pénales dans un propos qui fera alors polémique dans certains médias conservateurs locaux : « La religion est une affaire privée. Je prends aujourd’hui une charge dans laquelle je vais devoir faire appliquer les lois et non les préceptes de la religion, quand bien même j’y souscris personnellement. » Globalement, elle reste discrète sur les questions religieuses qu’elle n’évoque que rarement.

Enfance et études

Brooke Larson grandit dans un appartement d’une cinquantaine de mètres carrés à Windtown avec ses parents. Du fait de la situation sociale compliquée de ses parents, la question du choix de son école ne se pose presque pas et elle étudie à l’école publique de son quartier, la Faraday Elementary School. Elle se fait remarquer dans sa classe pour ses très bons résultats dans les disciplines de littérature, de langue, d’histoire et de géographie, bien qu’elle peine à masquer ses difficultés d’alors dans des disciplines plus scientifiques comme les mathématiques. Dans une interview qu’elle donne à un journal local en 188, elle dit d’ailleurs avoir « beaucoup souffert de cette incapacité à comprendre des notions qui paraissaient si intéressantes » et s’être « un peu réconciliée avec les mathématiques depuis ». L’intégralité de son passage en école élémentaire se passe relativement bien du fait de ses facilités dans l’essentiel des matières et de son excellente mémoire qui est alors repérée par ses instituteurs.

Elle poursuit sa scolarité ensuite au Oak Park High School, un lycée public de Windtown où elle commence à se passionner pour les questions juridiques. Ses facultés mémorielles sont alors de plus en plus remarquées par plusieurs professeurs, ce qui la conduit à consulter deux spécialistes qui l’estiment dotée d’une mémoire eidétique. C’est grâce à ses facultés qu’elle commence à 16 ans à étudier le droit dans des manuels, en parallèle de sa scolarité qui se déroule globalement sans heurts et avec de plutôt bon résultats.

Ses bons résultats lui permettent d’obtenir une bourse conséquente pour étudier le droit à la Fort Oak State University à Windtown, complétée par une petite dotation de ses parents ayant économisé pendant plusieurs années pour aider leurs deux filles à faire des études supérieures. Ayant déjà pris une certaine avance en droit grâce à ses lectures parallèles plus tôt dans sa scolarité, elle dispose de beaucoup de temps libre qu’elle décide de mettre à profit pour apprendre deux nouvelles langues (après l’iléen et le féroen qu’elle avait appris en partie grâce à sa mère) à savoir le phoécien lysennien et le phoécien septentrional. Après deux années d’étude, elle est embauchée par une association d’aide au logement pour effectuer des tâches administratives et donner parfois quelques conseils juridiques.

Elle obtient finalement son Master of Laws sans véritables heurts à l’âge de 24 ans en 180.

Carrière d'avocate

Quelques mois après l’obtention de son diplôme et après avoir accouché de ses deux jumelles en novembre 180, elle est embauchée comme assistante juridique dans un cabinet d’avocats majoritairement idyléno-fédéré et traitant de nombreux cas pro bono. Après un peu plus de quatre ans au sein de ce cabinet, elle devient avocate au barreau de Windtwon et, tout en restant dans le même cabinet, se consacre pour l’essentiel à des dossiers pénaux. Elle apparaît alors à l’occasion dans les médias locaux dans le cadre de certaines affaires médiatiques. En 187, elle reprend le dossier d’une femme condamnée pour le meurtre de son mari à la réclusion à perpétuité, bien qu’elle plaidait la légitime défense et accusant son défunt mari de violences. Elle reprend le dossier en vu du procès en appel que, de manière plutôt surprenante, elle remporte parvenant à faire innocenter sa cliente. Cette affaire, très suivie par la presse locale, lui donne une certaine notoriété à Windtown. Elle est promue comme associée au sein de son cabinet d’avocats et devient une figure dans le milieu associatif féministe local grâce à cette victoire mais également à son parcours personnel de femme ayant du avorter à 19 ans. Elle participe alors à de nombreuses collectes de fonds pour des associations féministes et prend la parole lors de nombreux galas à Windtown sur les enjeux féministes. Elle défend alors ardemment le droit à l'avortement, le droit à la contraception, l'égalité salariale et s'engage aussi sur des questions comme la lutte contre la violence par armes à feu. Elle envisage alors, poussée par quelques proches, de se lancer dans le milieu politique en briguant un siège au conseil municipal ou en tentant de devenir Procureure du comté, ce qu’elle finit par décliner.

Carrière de juge

En 189, toujours assez identifiée dans les milieux féministes, elle est contactée par des responsables du Parti Démocrate-Agrariste-Travailliste de Fort Oak en vue de briguer un poste de juge de comté l’année suivante pour remplacer le juge sortant qui avait annoncé ne pas se représenter. Après avoir longuement hésité à se lancer, elle finit finalement par accepter, convaincue de pouvoir participer plus efficacement à la construction d’une société plus juste en étant juge qu’en étant avocate. Forte du soutien de nombreux réseaux féministes et idyléno-fédérés, elle remporte largement l’investiture progressiste, s’assurant une large victoire finale dans un comté très urbain et peu conservateur où gagner la nomination progressiste est le principal obstacle à franchir. Elle entame début 191 son mandat de 6 ans comme juge et se retire de l’essentiel de ses engagements associatifs partisans et clivants, tout en continuant d’assister à un certain nombre de diners de galas pour défendre des causes plus consensuelles comme le soutien aux familles de militaires ou le soutien aux officiers de police blessés en opération, en écho à son histoire familiale.

À l’issue de ses 6 ans comme Juge au cours desquelles elle ne se fait pas spécialement remarqué, elle décide de ne pas être candidate à sa propre succession, ayant été approchée par le Gouverneur Dixon pour un poste de Juge d’Appel. La nomination est formalisée 5 jours avant la fin officielle de son mandat de Juge et elle devient alors Juge d’Appel pour un mandat de 15 ans renouvelable en 197.

Parcours politique

Après plus de quatre ans comme Juge d’Appel, elle est contactée en novembre 201 par Andy Williams, Gouverneur-élu de Fort Oak pour entrer dans son gouvernement en tant que Procureure-Générale. Le Gouverneur a été élu sur un programme dense en matière de régulation des armes à feu et a promis d’abolir la peine capitale dans les lois locales, quand bien même elle ait disparue de la jurisprudence, autant de missions qui incomberaient à Brooke Simpson si elle devait Procureure-Générale. Après de longues hésitations, elle finit par donner une réponse positive au Gouverneur-élu au début du mois de décembre 201. Elle annonce dans une lettre le 10 janvier 202 qu’elle se retirera de son poste de Juge d’Appel au courant du mois de mars, le temps qu’un successeur lui soit trouvée par la Gouverneure Keller. Le Gouverneur annonce publiquement sa nomination comme future Procureure-Générale le 20 janvier et signe l’Acte du Gouverneur nommant son gouvernement le lendemain de son investiture, le 5 avril 202. Brooke Simpson prend ses fonctions le jour même.

Elle travaille rapidement sur l’abolition de la peine de mort de la législation locale, un texte plutôt consensuel puisque soutenu non seulement par les progressistes mais aussi par le Lieutenant-Gouverneur et candidat conservateur malheureux à la dernière élection gouvernatoriale Patrick Edwards. Le texte qu’elle élabore avec le membre de la Cour Générale Aidan Davidson est adopté à la fin juin 202 et la Procureure-Générale assiste à la promulgation du Death Penalty Abolition Act le 29 juin par le Gouverneur Andy Williams.

Elle commence ensuite à travailler sur la question du contrôle des armes à feu, dans un contexte fédéral d’abolition de certaines restrictions et du contrôle fédéral des antécédents judiciaires et psychiatriques. Elle travaille conjointement sur cette question avec Lyric Mcpherson, Ministre responsable au sein du gouvernement de Fort Oak des questions de sécurité, ainsi qu’avec plusieurs membres de la Majorité à la Cour Générale de Fort Oak. Elle annonce vouloir décliner son action en plusieurs textes législatifs et obtient un premier succès avec la promulgation le 20 juillet 203 du Assault Weapons Ban Act, une loi interdisant la production et la vente d’armes d’assaut sur le territoire de l’État à partir de janvier 204 et imposant le recensement des armes d’assaut déjà possédées. Elle annonce le même jour sur Chirper espérer une adoption et une promulgation imminente d’une loi mettant en place un contrôle plus réglementé des antécédents judiciaires et psychiatriques pour l’achat d’une arme à feu.

Quand le Gouverneur Williams annonce le 19 juillet 203 qu’il ne sera pas candidat à l’élection présidentielle mais à un second mandat comme Gouverneur, elle lui annonce publiquement son soutien, estimant qu’il est « l’un des meilleurs Gouverneurs que notre État ait eu à connaître depuis des décennies ».

Le 24 juillet 203, elle annonce à la surprise générale sa candidature aux primaires du Parti Progressiste pour l’élection présidentielle dans un rassemblement à Windtown. À cette occasion, elle critique fortement le bilan du Président Caldwell et se définit comme une candidate de l’unité déterminée à réduire les inégalités et à défendre les droits des femmes.

Fonctions, titres et honneurs

  • Procureure-Générale de l'État de Fort Oak depuis le 5 avril 202 (29 ans, 7 mois et 19 jours)

Positions politiques

Brooke Simpson appartient à la branche modérée du Parti Progressiste. Elle défend des compromis bipartisans et une approche moins conflictuelle et clivante de la politique. Elle défend fermement les droits des femmes comme le droit à l’avortement, le droit à la contraception ou l’égalité salariale. Elle défend également un financement important pour les forces armées et le renseignement, ainsi qu’une politique de fermeté vis-à-vis des régimes totalitaires. Elle défend un système fiscal plus progressif et plus juste ainsi qu’un niveau raisonnable de dépenses sociales par le gouvernement pour assurer la dignité de chacun. Elle défend enfin un système judiciaire plus réhabilitatif que répressif et une régulation efficace de la production et de la vente d’armes à feu.