Iyroé

De Nations.fr

Union d'Iyroé
Union des Communes Fédérées Iyroéennes
Erreur d’expression : caractère de ponctuation « { » non reconnu.
Erreur d’expression : caractère de ponctuation « { » non reconnu.
aucun pour le moment
aucun pour le moment
Unions' Flag
Unions' Flag

Image illustrative de l'article Iyroé

Capitale Akhol
Devise Libres & Solidaires
Hymne Solidarity Forever!
Festival de l'Union 18 février
Chef de l'État
Gouverneure Syndicale
Amy Ereahston
Gouvernement
Gouvernement Ikrsthan I
Régime politique Parlementarisme à tiers syndicaliste fédéral
Coordinatrice Fédérale Eleah Ikrsthan
{{{titresubchefgouvernement}}} {{{nomsubchefgouvernement}}}
Gouvernement actuel {{{gouvofnow}}}
Législature
Congrès des Corporations
Type Parlementarisme unicaméral à suffrage mixte
Congrès d'Akhol
Délégué parlementaire Silho Vaermh
??
Parti au pouvoir ??
Justice
Cour de la Charte
Porte-parole de la Cour Elena Smithson
Peine maximale appliquée prison à perpétuité, exclusion syndicale
Forces armées
Autorité d'Autodéfense Iyroéenne
Délégué des corps-armés iyroéens Eric Juhl
Effectifs 220 550
État de la force non-conventionnelle Drones de défense frontalière
International
Statut Fédération souveraine reconnue
Faction ??
Démographie
Plus grande ville Argae
Population 7 534 942
Gentilé iyroéen·nes
Langue officielle
Langues reconnues Ileanais, iyroéen (slang issu d'un mélange de beaucoup de langues)
Économie
Monnaie Yh
Taux de change 1Yh=0,87Ŧ
PIB 2941 milliards de thalers
PIB/hab 32 634Yh/hab
IDH {{{idh}}}
Histoire
?? ??
?? ??
{{{evenement5}}} {{{dateevenement5}}}
{{{evenement6}}} {{{dateevenement6}}}
?? ??
Autres
Sens de conduite droite
Indicatif téléphonique +018
Domaine Internet .iy

Iyroé, officiellement en forme longue l'Union des Communes Fédérées d'Iyroé, anciennement désigné par l'appellation Protectorat Autonome Lysennien d'Iyroé, est une Fédération de communes souveraines multiculturelle du sud-est de [continent en cours de recherche de nom].

Le pays est une fédération constituée de quatorze "foyers", constitués chacun d'environ cinq-cent "communautés communales", ce qui fait donc aux alentours de sept-mille communes souveraines fédérées.

Iyroé est une Fédération à caractère syndicaliste, dotée d'un Parlement qui exerce une partie du pouvoir politique, et d'un Gouverneur Syndical, nommé par concertation des Syndicats du pays, qui occupe une fonction symbolique, la Charte Constitutionnelle ne lui reconnaissant que le devoir d'assurer la continuité de la Fédération.

Étymologie

Le nom "Iyroé" est originellement le nom donné à un arbre extrêmement présent dans la région du pays par les explorateurs lysenniens lors de leur premières expéditions, il finira par désigner un moment la région, puis le protectorat lysennien et enfin l'Union. Le nom devient un symbole repris de façon purement administrative par les communes fédérées lorsque la Charte Constitutionnelle fut signée à l'issue du processus de décolonisation lysennien. Cependant, avec la généralisation de l'éducation à l'échelle fédérale et l'installation de diverses "Fêtes de l'Union" au travers de la Fédération, le nom d'Iyroé deviendra de plus en plus utilisé jusqu'à désigner dans le langage commun la Fédération. Pour autant, il est de notoriété populaire que les iyroéens continuent aujourd'hui à se désigner de manière commune par le gentilé de leur commune, plutôt que par la nationalité iyroéenne, qui n'est évoquée quasiment qu'à l'international.

Histoire

Antiquité

Des communautés nomades traversent les territoires iyroéens et fondent peu à peu des colonies plus sédentaires, rapidement des poches de population se forment sans créer d'ensemble uni. On ne peut considérer aucun État stable avant -1500, à partir de cette date on retrouve des traces d'administration s'étendant sur plusieurs milliers d'hectares. Cependant, aucun d'entre-eux n'arrivera à marquer sa domination sur la région. Vers -1000, la région se fera annexer après une série de conflits ayant donné lieu à la "Coalition du Sud des Montagnes", première trace d'une union des territoires iyroéens (et même au-delà) pour organiser une défense commune, par l'Empire de par-delà les Montagnes. La région conservera cependant une autonomie poussée, qui se basera par ailleurs sur les ruines de la Coalition, offrant un premier pilier à l'identité iyroéenne.

Fondation de la Communauté du Sud des Montagnes

Entre -1000 et -300, les territoires maintenant intégré à l'Empire de par-delà les Montagnes profiteront d'une autonomie préservée, outil essentiel dans la gouvernance de l'Empire afin de garantir la paix sociale étant donné les différences culturelles, et donc pour éviter une guerre civile. La Communauté sera cependant privée d'une voix diplomatique et n'aura le droit de monter qu'une force de maintien de l'ordre et marchande, toute armée terrestre ou navale étant strictement réservée à l'administration de l'Empire. Au nord, l'Empire continue de s'étendre et à mener des affaires autre que celles de la Communauté. Au sein de l'Empire, une paix relative est à observer, constituée d'affrontements mineurs entre seigneurs rivaux.

Cette période marque un développement conséquent de l'agriculture de la Communauté du Sud des Montagnes, et donc d'une augmentation de la population au sein de ces territoires, passant de 3 à 8 millions d'âmes en ces sept siècles donc.

Aux alentours de -850, alors que la Communauté était plus un rassemblement administratif de seigneurs de guerre, plusieurs différentes parties de la Communauté signèrent un pacte qui pèse lourd dans l'Histoire iyroéenne : la Charte Communautaire. En effet, ce document dont on trouve beaucoup de retranscription au travers des territoires iyroéens marquait la fondation du Conseil du Sud, et définissait clairement une harmonisation des lois en vigueur dans ces territoires. Ce Conseil, composé de seize Chefs Tribaux désignés par leurs communautés, dont les sièges étaient transmis par voie électorale à chaque mort d'un des Chefs, avait une véritable vocation politique. La Charte Communautaire marquait donc une véritable union administrative, et appelait à un décloisonnement des communautés pour faire vivre l'esprit de la Coalition.

L'Expédition Punitive des Forêts

Souvent, le grenier alimentaire qu'était devenu la Communauté du Sud servait à nourrir l'armée impériale et ses nombreuses âmes à remplir ses rangs. Un consensus était généralement trouvé entre les autorités impériales et le Conseil Communautaire, cependant, il arrivait que des rixes prennent place lors des négociations. Ce fût le cas en -540, alors que l'Empire se livrait à une guerre conséquente avec l'un de ses voisins.

L'Empire réclamait alors à la Communauté du Sud des Montagnes une série de denrées alimentaires et d'hommes, qui menaçaient de faire planer la famine dans la région. Le Conseil Communautaire avait alors refusé et avait tenté de renégocier les termes des transferts, ce que l'Empire refusait. Dès lors, le Conseil votait immédiatement la cessation des transferts, ce qui en quelques semaines a eu des conséquences extrêmement graves pour l'Armée Impériale. L'Empereur, perdant alors la guerre dans laquelle il s'était lancé et ainsi une part des territoires impériaux, voyait d'un très mauvais œil cette volonté récalcitrante à son autorité venant du Sud. Il lançait alors l'Expédition Punitive des Forêts.

Le Conseil avait préparé quelques défenses, de quoi tenir des sièges dans les grandes villes, et avait ordonné la formation d'une force dérisoire de défense communautaire. Un des Chefs Tribal a été nommé Général, et avait comme mission la défense des territoires de la Communauté. L'armée impériale est arrivée, abîmée par le conflit précédent et rationnée de façon sévère mais largement supérieure en nombre, par l'ouest de la Communauté, par les forêts. Les forces de défenses, dirigées par le Chef Tribal ont organisé une défense en utilisant leur connaissances poussées de la forêt ainsi qu'un approvisionnement constant des soldats.

Les forces impériales furent mises en déroute, en -515, par les forces de défense communautaire, après près de dix ans de combats en escarmouches dans la forêt. En partant en retraite, l'armée impériale mis le feu à la Forêt, qui brûla principalement en son nord. Une fois les combats terminés, un statu-quo a été adopté entre l'Empire et la Communauté : cette dernière restait dans l'Empire, démobilisait entièrement ses forces de défense, tandis que l'Empire lui accordait encore plus d'autonomie politique et nommait un Gouverneur qui a pour mission d'organiser les négociations entre l'autorité impériale et communautaire, de façon permanente.

Les Réformes Nécessaires

À son retour au Conseil après plusieurs années d'absence, victorieux, le Chef Tribal ayant mené les armées communautaires disposait d'une autorité largement renforcée. Ainsi, il a pu organiser sans connaître de vastes oppositions de vastes réformes pour constituer une véritable unité au sein de la Communauté. Le conseil était réduit à quatorze sièges, dont les membres étaient issus des familles les plus prestigieuses (la notion était laissée vague de manière volontaire) des quatorze villes les plus riches de la communauté, et devait nommer un Représentant Communautaire à vie. L'autonomie de chaque communautés fut largement réduite. Ces réformes furent nommées les "Réformes Nécessaires" - pour garantir la défense communautaire en cas d'une prochaine attaque.

Au sein des villes justement émergeait aux environs de -490 une gestion des ressources assez différente vis-à-vis du reste de l'Empire. L'absence d'autorités locales fortes a mené les âmes de la Communauté à s'organiser en corporations afin de définir la production et sa répartition. Alors que la Communauté était là pour récolter l'impôt et bâtir les infrastructures, les Corporations contrôlaient la production, cependant, leur fonctionnement était clairement aristocratique. Ce fonctionnement offrait une stabilité aux structures économiques communautaires, et fut donc largement accepté jusqu'à devenir une norme.

Entre -500 et -300, donc, une stabilité remarquable a permis une expansion agraire de la Communauté, à mesure que les relations avec l'Empire s'apaisaient au cours des décennies. Cependant, d'autres maux rongeaient la société communautaire et, à l'intérieur, des troubles paysans commençaient à émerger et inquiéter les élites communautaires.

Ère de la Révolution Pacifique (-375/-290)

La production et la population augmentaient, le Conseil était fort et avait une voix écoutée au sein de l'Empire, la Forêt avait repoussé dans la Communauté du Sud des Montagnes. À regarder uniquement les indicateurs généraux, la société semblait se porter merveilleusement bien. Cependant, au sein des communes, des corporations, la colère paysanne grondait et était agitée par des apôtres d'un nouveau genre, qui prônaient la fin de l'aristocratie et le retour à la vénération de la Terre et de la Faune. Les élites communautaires ne prenaient cependant pas au sérieux ces éléments, voyant le Trésor Communautaire en constante expansion. Cependant, le mouvement continuait, et enflammait bientôt l'écrasante majorité des communes communautaires. Entre -375 et -290, ainsi, des centaines de corporations abandonnaient totalement leurs règles aristocratiques - surtout dans les territoires les plus ruraux - au profit d'une gestion "au mérite" : la personne jugée la mieux placée pour diriger la corporation était désignée par les membres de cette dernière. Une véritable vague que l'on pourrait aujourd'hui qualifier de démocratique a progressivement changé les règles communautaires.

Ces nouvelles têtes, cependant, ne remirent pas en question le Conseil ni les impôts dans un premier temps, et, ignorées par les élites communautaires, ont pu selon les territoires faire adopter de nouvelles règles à l'échelle des communes. Petit à petit dans les communes, les locaux des corporations obtenaient un rôle bien plus important de gestion politique de la ville. Cette tendance était exponentielle, ne concernant qu'environ 910 communes en -350 puis plus de 6000 en -305. Entre -303 et -298, les paysans alliés aux manufacturiers et artisans réussirent à obtenir douze des quatorze Grandes Corporations, leur offrant dès lors un poids non-négligeable que les élites ne pouvaient plus ignorer.

Une fois majoritaires au Conseil Communautaire, les "Corporatistes" comme ils étaient appelés ont déclenchés aux alentours de -290 la "Convention Paysanne" afin d'établir de nouvelles règles dans le fonctionnement de la Communauté.

De la Convention Paysanne au Protectorat Lysennien

La Convention Paysanne dota la Communauté d'un renouveau politique profond. Tout d'abord, elle proclama que le Représentant Communautaire devait désormais être choisi par la majorité des corporations, dont chacune possède une voix. Le Conseil Communautaire était remplacé par un Congrès des Corporations, où siégeraient 333 chefs de communes -de corporations, donc- tirés au sort (hormis les quatorze chefs des plus grandes cités, qui ont un siège permanent). Le Représentant Communautaire, désormais plébiscitaire, avait une série de pouvoirs très étendus, élu à vie, il était entouré de divers conseillers pour bâtir la politique économique, de défense, pour traiter avec l'Empire et pour recueillir les cahiers rédigés par le Congrès des Corporations. La nouvelle Charte Fondamentale entrait en vigueur le huit février -288.

Ces nouvelles institutions, fondant un véritable prototype "d'État-nation" au sud-est du continent, s'accompagnèrent d'une ère d'installation pure et simple des corporations au pouvoir. Le processus de "démocratisation", comme on pourrait l'appeler - même si dans les faits des millions de personnes ne participaient pas aux élections corporatistes -, s'accompagnait aussi d'une tendance à la distanciation vis-à-vis de l'Empire de la part de la Communauté. Chaque année, les transferts étaient revus à la baisse par les négociations entre le Gouverneur et le Représentant, il en allait de même pour la participation à l'Armée Impériale.

Cette tendance, s'établissant entre -290 et -130 a connu son apogée vers -205 où un nouveau rixe éclata entre l'Empire et la Communauté aboutissant en -170 en l'indépendance de facto de la Communauté, qui cessa à nouveau les transferts et proclama la formation d'une Armée Communautaire, la réquisition de navires pour fonder une flotte ainsi que la création d'un Corps diplomatique. Cette première indépendance, appelée "l'Indépendance Adolescente" aujourd'hui, n'a cependant jamais donné lieu à un conflit majeur digne de l'Expédition des Forêts.

En effet, alors que les premiers explorateurs phoéciens, lysenniens notamment, avaient pris connaissance de la Communauté, l'Empire par-delà les Montagnes se préparait quant à lui à la guerre pour réintégrer la Communauté en son sein. Les corporations, prises d'une peur paranoïaque de la dissolution par l'Empire en cas de défaite - qui semblait certaine, à la vue de l'état des forces -, ont largement fait pression auprès du Congrès et du Représentant pour élaborer un plan en deux temps : premièrement, on apaisait les relations avec l'Empire pour repousser la guerre (par des cadeaux, des faveurs, des compliments...), secondement, on traitait avec les nouveaux hommes venus de la mer, dotés d'armes nouvelles, pour tisser des liens forts.

C'est ainsi qu'après près de cinquante ans de statu-quo entre l'Empire et la Communauté, alors que les tensions remontaient, le Traité d'Iyroé fut signé entre la Lysennie et la Communauté, donnant le statut de protectorat à la Communauté en échange de transferts. Les corporations acceptaient avec grand soulagement ce Traité, désarmèrent la Communauté alors que l'Armée Lysennienne prenait place.

Le Traité d'Iyroé Il s'agit d'un document signé entre la Lysennie et le Représentant Communautaire, devenant Représentant iyroéen, approuvé par le Congrès des Corporations. C'est sûrement l'accord le plus important de l'histoire moderne d'Iyroé, car il a d'une part donné son nom à la Fédération, et d'autre part amené aux changements les plus radicaux jamais apportés dans les territoires iyroéens. Le traité proclamait donc le désarmement complet d'Iyroé, la fin du corps diplomatique, et faisait de la Communauté du Sud des Montagnes le "Protectorat Lysennien d'Iyroé". Il indiquait que les transferts seraient négociés tous les trimestres entre le Gouverneur Lysennien et le Congrès des Corporations, éliminant le rôle de Représentant de facto.

Situation coloniale

Décolonisation & Indépendance

Ère actuelle

Géographie

Frontières

L'Union d'Iyroé a officiellement fixé ses frontières lors de la signature du Traité d'Iyroé avec la Lysennie, marquant l'installation d'un Protectorat et donc d'institutions fixes sur les territoires iyroéens. Elles ont été fixées selon les territoires sous le contrôle de la Communauté du Sud des Montagnes lors de la signature, suivant majoritairement les montagnes au nord, et délimitées par une série de défenses - de fortune à l'époque, largement établies aujourd'hui - dans la forêt iyroéenne à l'est et dans la plaine côtière au nord-ouest.

Les frontières actuellement en vigueur sont reconnues par la totalité des partenaires iyroéens, mais aussi par les partenaires lysenniens qui avaient reconnus le Protectorat à l'époque de sa fondation. Il n'existe aujourd'hui plus que très peu de rixes frontaliers avec l'État au nord d'Iyroé. Iyroé est connue par ailleurs pour défendre ses frontières avec des drones.

Environnement

Iyroé possède une diversité de climats réputée à l'international. À l'est du pays, on retrouve un vaste climat tempéré-froid caractérisé par des hivers froids et une humidité intense, qui se poursuit avec la forêt iyroéenne jusqu'au cœur de l'Union. L'île au sud-est est cependant dotée d'un climat océanique s'accompagnant de vents parfois violents. Le sud iyroéen est réputé pour un climat tempéré-chaud, marqué par l'absence de gel en hiver et des étés très chauds et secs. Le nord-ouest d'Iyroé est quant à lui réputé pour ses températures moyennes toute l'année ce qui en fait une place forte pour l'agriculture. Au nord, un climat montagneux règne.

La forêt iyroéenne est réputée pour être l'une des forêts les plus dense mais aussi l'une des plus maîtrisée par les hommes sur le continent. La sylviculture y est développée ainsi que d'immenses vergers et cultures de fleurs d'Iyroé. Iyroé se caractérise par quatorze pôles urbains extrêmement développés, de populations allant de 4 à 8 millions en leur seins, et d'une multitude de communes plus petites pour la plupart concentrées au nord-ouest du pays ainsi qu'au sud suivant les cours d'eau.

Les fleuves iyroéens font partie des fleuves les plus adaptés et utilisés du monde. Une grande partie du transport en Iyroé se fait par voies fluviales, qui relient les pôles urbains, industriels et ruraux assez rapidement.

Faune et flore

Société

Population

Langues

Iyroé accueillant dans sa population une multitudes de personnes d'origines diverses, il existe dans les faits des dizaines, si ce n'est des centaines de langues, des slangs issus de mélanges d'autres langues. Cependant, la langue administrative - et parlée par tous les iyroéens - est l'Ileanais, héritage lysennien.

Les iyroéen·nes sont d'ailleurs connu·es pour leur très bonne maîtrise des langues. En moyenne, un·e iyroéen·ne sait parler trois à quatre langues de manière assez poussée pour pouvoir travailler dans un pays où ladite langue est majoritaire.

Culture

Religions

La Fédération ne reconnaît aucun culte officiellement. La majorité des iyroéen·nes croyants adhèrent à des cultes civils, beaucoup sont agnostiques. Le RCCCI (Rassemblement Civil des Communautés Croyantes Iyroéennes) est le principal interlocuteur politique émanant des différentes organisations croyantes en Iyroé.

Éducation

L'Éducation iyroéenne est l'une des principales institutions gérées à l'échelle fédérale par le Cabinet et le Congrès d'Akhol. Cependant, la compétence ainsi que le financement sont largement partagés avec les communes de manière à inclure le monde scolaire dans les écosystèmes associatifs et syndicaux territoriaux.

Elle est caractérisée par 5 grandes étapes, dont 4 sont obligatoires. L'école iyroéenne est obligatoire, laïque, gratuite et s'octroie une volonté émancipatrice. De manière générale, le système éducatif iyroéen est souvent cité parmi les plus avancés de son continent et fait la fierté de la Fédération, attirant même des étudiant·es internationaux·ales d'autres continents.

Les structures se déclinent ainsi :

  • École d'Éveil [0-5 ans] :

> de 0 à 2 ans : éveil par les jeux, préoccupation de la santé des nouveaux-nés, comptines et activités créatives, sorties au cirque/voir des chevaux/autres...

> 3 à 5 ans : apprentissage de l'alphabet, apprentissage des premiers chiffres, musique et dessin, lecture de livres classiques (adaptés aux enfants) de l'Union, début d'apprentissage par des cartes des régions d'Iyroé, début de l'apprentissage d'une seconde & d'une troisième langue

  • École primaire [6-12 ans] :

> de 6 à 8 ans : consolidation des apprentissages de l'alphabet et des premiers chiffres, apprentissage de la lecture et de l'écriture, apprentissage des opérations mathématiques primaires (addition/soustraction), introduction à l'histoire iyroéenne

> de 9 à 11 ans : importance de l'apprentissage de l'histoire et de la géographie décuplée, cours de théories économiques simplifiées, apprentissage des symbole de l'Union d'Iyroé & ouverture à l'international par la Lysennie

> durant l'année des 12 ans : préparation à la __certification des études primaires__, reprise des fondamentaux (lecture/écriture/mathématiques), consolidation de l'histoire-géographie d'Iyroé, visites dans les syndicats importants de la commune pour l'oral de fin d'année devant les professeurs

> à la fin : obtention du "Certificat des Etudes Primaires (CEP)" après une série d'examens sur un mois qui se conclue par un oral à propos des visites de syndicats réalisées pendant l'année et de la connaissance des symboles d'Iyroé ainsi que des bases géographiques apprises

  • École Secondaire [13-16 ans] :

> de 13 à 14 ans : apprentissage des mathématiques + approfondis (multiplications/divisions), développement des connaissances littéraires, introduction aux sciences "dures" comme la biologie, la physique et la mécanique, réalisation d'un stage choisi dans un un syndicat

> de 15 à 16 ans : apprentissage sur les sciences dures, apprentissage des langues + poussé, réalisation d'un second stage dans un syndicat imposé par l'établissement en fonction dees résultats, apprentissage des différentes méthodes de rédaction/de travail littéraire et de recherche, développement des compétences mathématiques

> à la fin : obtention du "Brevet d'Etudes Secondaires (BES)" après des sessions d'examens dispersées dans les deux dernières années, et après un oral concernant les deux stages effectués par l'élève, vérification du niveau de connaissances générales de l'élève dans les différentes matières

  • École Supérieure [17-19ans] :

> de 17 à 18 ans : choix des matières de spécialisation entre un tronc scientifique, un tronc culturel et un tronc économique, apprentissages ciblés en fonction des choix, introduction aux principes économiques et politiques syndicalistes et capitalistes [développement approfondi dans le tronc économique], réalisation d'un trimestre au sein d'un syndicat de l'Union (choisi par les professeurs en fonction du niveau de l'élève)

> durant l'année des 19 ans : préparation à l'examen de l'Attestation d'Etudes Supérieures (AES), passage de la moitié de l'année dans un syndicat choisi par l'élève, consolidation dans les différentes matières selon le tronc choisi, développement de l'histoire des autres pays alliés à Iyroé dans le monde

> à la fin :' obtention de "lAttestation d'Etudes Supérieures (AES)" après une série d'examens sur deux mois à propos des matières selon le tronc choisi, restitution à l'oral de l'expérience acquise lors des passages en syndicats / formulation des souhaits pour la future activité ou de l'Université en cas de poursuite des études

  • Université [20-27 ans] :

> de 20 à 22 ans : validation d'un "Diplôme d'Etudes Universitaires Générales (DEUG)" sur un domaine choisi par l'étudiant, introduction des concepts généraux liés au domaine étudié --> obtention du diplôme lors des examens de fin de semestre tous les six mois durant les trois ans

> de 23 à 25 ans : validation d'une "Maîtrise" sur une spécialisation choisie par l'étudiant, développement complexe du domaine étudié, stage de 6 mois dans un syndicat choisie par l'Etudiant, travail de recherche publié par l'étudiant au "Journal des Recherches Iyroéennes" --> obtention de la maîtrise selon la notation du travail de recherche rendu au Journal, réalisée par les professeurs de l'étudiant et un comité de scientifiques iyroéens & lysenniens | L'étudiant peut s'arrêter ici

> de 26 à 27 ans : validation d'un "Doctorat" sur un domaine extrêmement spécialisé et formateur choisi par l'étudiant, travail complet de recherche mené par l'étudiant, stage d'1 an dans un syndicat choisi par l'Etudiant ou enseignement au sein de l'Université à des étudiants en DEUG comme enseignant-chercheur --> obtention du Doctorat selon la note rendue à la thèse écrite par l'Etudiant, qui pourra être publiée dans une revue scientifique internationale si elle est prise | Si l'Etudiant valide ça, il fait partie de l'élite iyroéenne et peut accéder généralement aux rangs de haut-fonctionnariat, faire de la recherche approfondie, obtenir de très bons postes dans un syndicat, etc...

Crime et sécurité civile

L'Union d'Iyroé profite d'un taux de criminalité extrêmement bas, résultat du système social iyroéen et d'une culture de l'autonomie très développée. Le système carcéral iyroéen a pourtant subit des saturations de capacité pendant longtemps, principalement pour des crimes mineurs et sans victimes et des peines courtes.

L'ordre en Iyroé est assuré par les diverses "Gendarmeries Municipales" organisées par les communes, qui travaillent de concert avec la très mince "Garde Fédérale Iyroéenne".

  • Les Gendarmeries Municipales sont donc organisées à l'échelon local, par les Bourses du Travail, et est principalement constituée de jeunes opérant leur service civique iyroéen, avec bien entendu pour cadrer l'institution des personnels formés. Elle est extrêmement proche de la population, ce qui garantit dans la plupart des communes une cohésion sociale forte entre les gardiens de la paix et la population.
  • La Garde Fédérale Iyroéenne est quant à elle rattachée au Cabinet et au Congrès. Elle obéit à des ordres fédéraux, et traite des cas de crime graves de concert avec les Gendarmeries Municipales. Elle est professionnelle, et compte 110 000 effectifs - en comptant tout aussi bien les agents que l'administration et les scientifiques.

La politique de maintien de l'ordre fait toujours l'objet de débats en Iyroé, bien qu'un consensus se basant sur la réinsertion, la fin de la "Guerre aux Drogues et aux Crimes Sans Victimes" et un désarmement partiel des agents de police soit pour le moment installé. Ainsi, la plupart des drogues douces sont légales en Iyroé et toute les peines en raison de consommation, possession ou vente de ces drogues ont été abolies. Les Gendarmeries Municipales sont pour la plupart désarmées - à quelques exceptions près dans les grandes communes -, et l'usage des armes par la Garde Fédérale extrêmement encadré.

La mise en place d'une justice réhabilitatrice

Iyroé a été dans le monde une terre d'expérimentation en matière de justice. Le système judiciaro-carcéral, principalement hérité de la Lysennie à l'aube de la décolonisation, a rapidement profondément changé pour tendre vers une construction réhabilitatrice des peines. Ainsi, au sein des prisons, des stages sont effectués pour doter les prisonniers de formations professionnelles, de cours d'histoire, de littérature, de langue, et surtout en matière de connaissance des lois.

L'un des grands piliers de cette justice - et l'un des plus étranges vu de l'extérieur d'Iyroé - est la gestion de l'après-carcéral par les iyroéens. Sortis de prison, les anciens détenus ne sont pas jetés dans la nature mais largement accompagnés, et dans les faits leur peine n'est pas terminée - juridiquement. En effet, les anciens prisonniers devront se rendre dans la commune où ils ont grandit (dans le cas où il y a beaucoup de déménagements, celle où ils auront passés le plus de temps avant leurs dix-huit ans) pour être intégrés pendant quatre mois dans la Gendarmerie Municipale de la commune. Cette politique, nommée "Retour à l'Ordre", a été testée d'abord dans de très petites communes avant d'être étendue à l'échelle fédérale.

Ainsi, le développement des peines alternatives à la prison s'est très tôt opéré en Iyroé, ce qui a permis depuis 30 ans aux iyroéens de fermer déjà trois prisons fédérales, et plus de 4500 cellules municipales à l'échelle de l'Union.

Droits humains

Politique

Gouvernorat Syndical

Le Gouvernorat Syndical est le nom donné aux institutions autour de la Gouverneure Syndical. Son rôle est purement symbolique, bien que la Charte Constitutionnelle lui accorde quelques missions d'importance mineures. Le Gouverneur Syndical est nommé par concertation entre les syndicats iyroéens, pour une durée de sept ans.

En cas d'État de Siège, la Charte Constitutionnelle admet un article permettant au Gouverneur Syndical de fermer le Congrès d'Akhol pour une durée de trois mois, renouvelable, et de devenir commandant des armées iyroéennes. Il doit obtenir l'accord d'une majorité des Bourses du Travail pour se faire cependant.

Cabinet

Congrès des Syndicats

Le Congrès des Syndicats, aussi appelé Congrès d'Akhol - du nom de la ville où il siège - est constitué d'une chambre comprenant 333 sièges, élus par un suffrage mixte - direct à la proportionnelle, et syndical. Il exerce le pouvoir législatif au sein de la Fédération, dans le cadre de ses compétences confiées par la Charte Constitutionnelle.

  • Le suffrage

Sur les 333 sièges du Congrès, 222 sont élus lors d'un scrutin national au suffrage direct, à la proportionnelle. Les 111 derniers sièges sont désignés par les divers syndicats iyroéens après concertation entre eux. Le mandat dure deux ans, renouvelable une fois.

  • Le mandat

Il dure deux ans. Les Élections Fédérales durent une semaine, lors de laquelle les iyroéens sont appelés aux urnes et choisissent les personnes siégeant au Congrès. Lors de leur mandat, les parlementaires, appelés "délégué·es", s'organise en commissions et groupes parlementaire au sein desquels des étiquettes sont appliquées. Leur vote est individuel. Un délégué peut être révoqué sur demande d'une majorité des syndicats.

  • Le Cabinet

Le Congrès choisit en son sein un· Coordinateur·ice Fédéral·e, qui sera chargé·e de proposer un Cabinet au Congrès. Ce dernier devra être validé par un vota à la majorité par le Congrès. Le Cabinet est responsable devant le Congrès, et peut être destitué par ce dernier. Le/la Coordinateur·ice Fédéral·e peut demander la dissolution du Congrès, qui est prononcée par le/la Gouverneur·e Syndical·e.

  • En cas d'instabilité parlementaire amenant à une impossibilité de former un Cabinet

En cas d'impossibilité de choisir un Cabinet de la part du Congrès, il revient après deux mois sans Gouvernement aux 111 délégués nommés par les syndicats seuls d'établir un Cabinet Provisoire. Ce Gouvernement ne pourra faire passer aucune loi d'importance, notamment en matière constitutionnelle, économique, de défense ou de travail. Son rôle est d'assurer la continuité du pouvoir jusqu'à l'organisation de nouvelles Élections Fédérales, trois mois après la nomination du/de la Coordinateur·ice Provisoire.

Bourses du Travail

Organisation territoriale

L'Union d'Iyroé est dotée d'une administration extrêmement moderne, fondée en grande partie sous l'ère coloniale. L'État est constitué de l'institution parlementaire formant le Cabinet, et traite directement avec les Bourses du Travail dans chaque communes pour appliquer sa politique. Il n'existe pas d'autres échelons administratifs intermédiaires.

La Fédération est donc constituée de près de sept milles communes souveraines, volontairement fédérées dans l'Union. Quatorze communes ressortent cependant du lot, dont la Capitale "Akhol", et sont considérées traditionnellement comme des interlocuteurs privilégiés entre les ~cinq-cent communes les entourant et la Fédération :

  1. Capitale Fédérale d'Akhol
  2. Commune d'Elhir
  3. Commune de Trark
  4. Commune de Solnya
  5. Commune de Yielrh
  6. Commune de Niyarl
  7. Commune de Truth
  8. Commune de Querz
  9. Commune d'Eralm
  10. Commune de Joulbeam
  11. Commune d'Argae
  12. Commune de New Arbea
  13. Commune d'Arbea
  14. Commune de Zeald

À l'international, l'administration iyroéenne est souvent citée en exemple quant à sa simplicité et sa capacité à s'adapter selon les situations. Une grande discipline fédérale issue de l'Histoire existe, ainsi qu'un profond respect de la part de la Fédération envers les Communes.

Partis politiques

L'Union d'Iyroé admet un pluralisme politique. Ainsi, il existe divers partis d'importance rivalisant entre-eux sur la scène politique iyroéenne. Nous les citerons ici de la gauche à la droite, selon les clivages d'Iyroé.

Les Syndicalistes : il s'agit d'un parti classé à l'extrême-gauche iyroéenne, nouveau dans la scène politique. Il prône l'abolition pure et simple de l'État Fédéral et la nomination du Congrès entièrement par les syndicats, faisant d'Iyroé une vraie commune syndicaliste. Il fait souvent polémique dans les médias par des interventions tranchantes et dénonçant le "modèle colonial" du Congrès d'Akhol.

Le Parti de la Nouvelle Fleur : il s'agit d'un parti situé à la gauche radicale d'Iyroé. Il prône une décentralisation continue des domaines dévolus à l'État Fédéral vers les Communes. Ses partisans défendent un désarmement de la Garde Fédérale, la fin du tiers d'élus lors d'un suffrage universel direct à la proportionnelle aux Bourses du Travail ou encore une réduction forte du budget accordé à la défense iyroéenne. Il prône aussi un rapprochement fort avec les pays en voie de développement du continent, afin de se détacher du monde occidental.

La Charte Écologiste : il s'agit d'un mouvement politique fondé sur les ruines du parti historique de la gauche iyroéenne, sur des fondations écologistes fortes. Il est réputé comme modéré, prônant une décentralisation très progressive ainsi que l'établissement d'une feuille de route écologiste dans la transition productive iyroéenne. C'est historiquement le parti plébiscité dans les grandes communes iyroéennes.

L'Union Travailliste : il s'agit du parti centriste iyroéen, nommé le "parti de gouvernement" car étant un faiseur de roi historiquement, il est le parti favorisé par les syndicats des petites et moyennes communes. Ses propositions sont généralement issues d'un statu-quo en matière de décentralisation, et de l'écoute des syndicats dans la mise en place des politiques fédérales. C'est d'ailleurs le parti qui a rédigé la Charte Constitutionnelle d'Iyroé, et qui a participé à tous ses amendements.

La Fondation Iyroéenne : il s'agit du parti assigné à droite dans l'échiquier politique iyroéen. Prônant une centralisation autour de l'État Fédéral de nouvelles compétences, notamment en matière de santé, de recherche, d'énergie ou de maintien de l'ordre, il adopte aussi des positions conservatrices sur les débats sociétaux dans l'Union. La Fondation a très peu gouverné, deux fois pour être exact, et la première force d'opposition au Cabinet actuel au Congrès.

Fédération Communautaire : il s'agit d'un parti allant de la droite à la droite radicale, dont les revendications se situent principalement autour de réformes institutionnelles. Ce parti souhaite une élection des Bourses du Travail au suffrage universel direct à la proportionnelle, afin d'établir de vraies Mairies en lieu et place des Bourses. Il est neutre sur les questions sociétales, et souhaite introduire en Iyroé "une dose de marché libéral dans les domaines de l'industrie primaire notamment".

Nation d'Iyroé : il s'agit d'un parti d'extrême-droite, souvent rattrapé par des affaires de corruption et de financements occultes. Son programme peut se résumer en l'éjection du rôle des syndicats dans la vie politique iyroéenne, et la création de nouvelles institutions semblables à celle d'une Fédération capitalisme, avec des échelons intermédiaires entre l'État Fédéral et les villes.

Forces armées

Relations étrangères

Économie

Finances

Industries dominantes

Égalité sociale

Infrastructures

Architecture et urbanisation

Monuments

Transports

Eau et énergie

Divers

Personnalités connues

Anecdotes