Révolte des ligues
Période | 5 novembre 123 - 16 janvier 124 |
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Lieu | Saphyr |
Casus belli | Établissement d'un régime fasciste |
Issue |
Répression des insurgés Chute du gouvernement Riisnæs Rappel aux affaires d'Alice Sixten Bärnsten Dissolution des ligues et criminalisation du fascisme |
Empire du Saphyr | Ligues fascistes
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S.M.I. Michael VIII Johan Riisnæs Alice Sixten Bärnsten | Oddvar Hjolt |
8 645 soldats 347 869 soldats 67 894 policiers 58 officiers spéciaux | 16 015 miliciens 38 978 rebelles à Orcyssia 81 548 rebelles dans le reste du pays |
1 soldat 44 soldats 1 040 policiers 608 civils 23 civils mitsvains 3 sénateurs | 4 056 rebelles |
Batailles
La révolte des ligues, dans l'histoire saphyrienne, est un ensemble de révoltes qui éclatent à partir du 5 novembre 123 et qui sont s'achèvent le 16 janvier 124. D'abord cantonnée à Orcyssia où la révolte prend d'abord l'aspect de manifestations antiparlementaires, les tentatives d'insurrection s'étendent en province, particulièrement dans les villes du Njördland, de Skadie et de Wyvaldie.
Les premières manifestations ont commencé à l'appel des ligues fascistes à protester contre la faiblesse du gouvernement du Président du Conseil Johan Riisnæs, indépendant proche de la Section Nationale de la Paysannerie, et pour l'instauration d'un État fasciste dirigé par Oddvar Hjolt, sénateur et leader de l'Union Saphyrienne des Fascistes, parti politique fasciste. Dans le même temps, les mouvements paramilitaires des principales ligues instigatrices ont planifié la prise d'institutions gouvernementales dans les capitales princières et à Orcyssia. Une tentative par des militants armés de prendre le Sénat est ainsi repoussée par la Police Fédérale, mais le siège du Parti Populaire Travailliste est incendié par les manifestants. Plusieurs mairies, notamment des mairies remportées par les travaillistes, sont assiégés par des miliciens armés et la Place Michael Ier, au front du Palais Impérial, voit une manifestation dégénérer en émeutes et causer la mort d'un garde impérial.
L'absence de réaction immédiate du Président du Conseil Johan Riisnæs face aux manifestations y compris lors du début de l'attaque suscite l'ire des élus de tous bords. Pendant les affrontements devant le Sénat, le Sénateur Oddvar Hjolt dépose une motion de défiance contre le gouvernement et appelle les parlementaires à voter en faveur de la motion. Plusieurs boycotteront la séance, et 3 d'entre eux seront lynchés par la foule à la sortie du Sénat. Jugé incapable de gérer la situation par la moitié de son gouvernement, et freiné par l'autre moitié qui est plutôt favorable aux manifestants fascistes, le Président remet sa démission le 18 novembre et craignant un lynchage ou une arrestation, fuit en navire vers la Fédération-Unie. L'Empereur Michael VIII proclame la loi martiale et fait arrêter le Sénateur Oddvar Hjolt. L'Empereur rappelle aux affaires l'ancienne Présidente du Conseil Alice Sixten Bärnsten, et celle-ci forme un gouvernement d'union nationale qui achève de réprimer les manifestants dans le reste du territoire. Le 16 janvier, alors que le Sénat vote une loi fédérale qui interdit le fascisme (loi encore en vigueur aujourd'hui) et dissout les ligues fascistes, la D.A.S.C. annonce l'arrestation de 28 leaders de la rébellion, qui mettra fin aux derniers heurts entre les autorités et les insurgés.