Différences entre les versions de « Aya Leclerc »
(16 versions intermédiaires par 4 utilisateurs non affichées) | |||
Ligne 7 : | Ligne 7 : | ||
|fonction1={{Infobox Personnage/Ostaria/Président | |fonction1={{Infobox Personnage/Ostaria/Président | ||
|titre=Présidente de la République | |titre=Présidente de la République | ||
|election=16 septembre | |election=16 septembre 193 | ||
|reelection= | |reelection=14 avril 200 | ||
|durée= | |durée=16 septembre 193 - 1er novembre 207<br><small>({{Durée|n_jour=16|n_mois=9|n_année=193|d_jour=1|d_mois=11|d_année=207}})</small> | ||
|vicechefetat= | |vicechefetat= | ||
|chefgouv=[[Guilhem Alloncle]] (193-195) <br>[[Jacques Braun]] ( | |chefgouv=[[Guilhem Alloncle]] (193-195) <br>[[Jacques Braun]] (195-199) <br>[[Julien Boulanger]] (199-203) <br>[[George Édouard]] (203-207) | ||
|predecesseur=[[Lucie Calenbek-Sothriopositi]] (élue)<br>[[Elias Staphenberg]] (par intérim) | |predecesseur=[[Lucie Calenbek-Sothriopositi]] (élue)<br>[[Elias Staphenberg]] (par intérim) | ||
|successeur= | |successeur=[[George Édouard]] | ||
}} | }} | ||
|fonction2={{Infobox Personnage/Ostaria/Ministre | |fonction2={{Infobox Personnage/Ostaria/Ministre | ||
Ligne 22 : | Ligne 22 : | ||
|gouvernement=[[Gouvernement Alloncle I]] | |gouvernement=[[Gouvernement Alloncle I]] | ||
|nomination= | |nomination= | ||
|durée=2 septembre 192 - 26 septembre 193 (1 an) | |durée=2 septembre 192 - 26 septembre 193 (1 an et 24 jours) | ||
|predecesseur=''Elle-même'' (en tant que Ministre de la Relance économique) | |predecesseur=''Elle-même'' (en tant que Ministre de la Relance économique) | ||
|successeur=[[Jacques Braun]] | |successeur=[[Jacques Braun]] | ||
Ligne 33 : | Ligne 33 : | ||
|gouvernement=[[Gouvernement Dunberg-Pendra I]] | |gouvernement=[[Gouvernement Dunberg-Pendra I]] | ||
|nomination= | |nomination= | ||
|durée=28 juillet 191 - 2 septembre 192 (1 an) | |durée=28 juillet 191 - 2 septembre 192 (1 an, 1 mois et 4 jours) | ||
|predecesseur=[[Albert Riccardo]] | |predecesseur=[[Albert Riccardo]] | ||
|successeur=''Elle-même'' (en tant que Ministre d'État en charge de l’Économie, des Finances, de l’Industrie et du Travail) | |successeur=''Elle-même'' (en tant que Ministre d'État en charge de l’Économie, des Finances, de l’Industrie et du Travail) | ||
Ligne 44 : | Ligne 44 : | ||
|gouvernement=[[Gouvernement Le Floch I|Le Floch I]] | |gouvernement=[[Gouvernement Le Floch I|Le Floch I]] | ||
|nomination= | |nomination= | ||
|durée=31 août 180 - 28 février 186 ( | |durée=31 août 180 - 28 février 186 (5 ans, 5 mois et 29 jours) | ||
|predecesseur=[[Aurore Beauregard]] | |predecesseur=[[Aurore Beauregard]] | ||
|successeur=[[Emmanuel de Maret]] | |successeur=[[Emmanuel de Maret]] | ||
Ligne 70 : | Ligne 70 : | ||
|titulature= | |titulature= | ||
|nationalité={{Drapeau|lien=Ostaria|nom=Ostaria}} | |nationalité={{Drapeau|lien=Ostaria|nom=Ostaria}} | ||
|naissance=9 novembre 137<br>[[Pedur]], [[Bacapy]] | |naissance=9 novembre 137<br> [[Pedur]], [[Bacapy]]<br>{{Drapeau|lien=Ostaria|nom=Ostaria}} | ||
|résidence=[[ | |résidence= | ||
|décès=28 mai 225 ({{Âge|n_jour=9|n_mois=11|n_année=137|d_jour=28|d_mois=5|d_année=225}})<br> [[Férognais]], [[Bacapy]]<br>{{Drapeau|lien=Ostaria|nom=Ostaria}} | |||
|sépulture= | |sépulture= | ||
Ligne 78 : | Ligne 78 : | ||
|formation= | |formation= | ||
|profession=Femme politique, chef d'entreprise | |profession=Femme politique, chef d'entreprise | ||
|engagement=[[Fédération des Républicains Ostariens]] | |engagement=[[Fédération des Républicains Ostariens]] (175-191)<br>[[L'Alternative (Ostaria)|L'Alternative]] (191-225) | ||
|honneurs= | |honneurs= | ||
Ligne 85 : | Ligne 85 : | ||
|nomfamille= | |nomfamille= | ||
|parents= | |parents=Étienne Moy<br>Julia Mboussi | ||
|fratrie= | |fratrie=Sylvain Moy | ||
|conjoint= | |conjoint=Valentin Leclerc | ||
|enfants= | |enfants=Anastase Leclerc<br>Charline Leclerc<br>Tiphaine Leclerc | ||
|autres= | |autres= | ||
Ligne 95 : | Ligne 95 : | ||
}} | }} | ||
'''Aya Leclerc''' | '''Aya Leclerc''' était une femme politique et chef d'entreprise ostarienne, née le 9 novembre 137 à [[Pedur]] ([[Bacapy]]) et morte le 28 mai 225 à [[Férognais]] ([[Bacapy]]). Elle a notamment exercé la fonction de [[Président de la République d'Ostaria|présidente de la République d'Ostaria]] [[Présidence d'Aya Leclerc|pendant 14 ans]], entre 193 et 207. | ||
=Biographie= | =Biographie= | ||
== | ==Jeunesse== | ||
Aya Leclerc naît, sous le nom d'Aya Moy, à [[Pedur]] en 137, moins d'un an après la première proclamation de la [[Ière République d'Ostaria|République]]. Son père, Étienne Moy, était enseignant, tandis que sa mère, Julia Mboussi, était une employée de la mairie de [[Pedur]]. Alors que son père était né dans le [[Bacapy]] de parents bacapyens – avec une origine idylénienne plus reculée –, Julia Mboussi était la première personne de sa famille à naître sur le territoire ostarien et à obtenir la nationalité, ses propres parents ayant migré depuis le [[Tawkirina]]. | |||
== | Durant son enfance, Aya est décrite comme une enfant plutôt vive et intelligente, mais parfois aussi imprudente. Ses résultats scolaires étaient plutôt bons, sans être exceptionnels pour autant, ce que ses professeurs mettaient souvent sur le compte de son manque d'efforts et d'intérêt plutôt que sur ses capacités. | ||
==Guerre civile== | |||
Aya Moy a à peine 17 ans lorsqu'éclate la [[Guerre civile ostarienne|guerre civile ostarienne]], un évènement qui la marquera naturellement. Malgré les bouleversements qui accompagnent son entrée dans l'âge adulte, Aya Leclerc entre à l'université de Pedur, qu'elle quitte quelques années plus tard, après avoir obtenu une licence de gestion. Plus tard, elle confiera n'avoir jamais eu un grand intérêt pour ses études, mais davantage pour le climat enflammé des discussions et actions clandestines des étudiants opposés au [[Royaume d'Ostaria (Monarchie Delfrous)|régime]], auxquelles elle participera sporadiquement. Lorsqu'elle finit ses études, et alors que la [[IIIème République d'Ostaria|République]] est sur le point d'être restaurée, Aya Moy se trouve fortement politisée et prend sa carte au [[Mouvement Uni pour la République (Ostaria)|MUR]] de [[Jérôme Plassel]]. | |||
==Cheffe d'entreprise== | |||
Dans le même temps, elle fonde son entreprise de transport routier avec le soutien financier de ses parents. Grâce au contexte économique de relance de l'après-guerre civile, l'entreprise connaîtra un succès, quoique modéré, et Aya Leclerc finira par la vendre peu avant sa première entrée au gouvernement. | |||
==[[IIIème République d'Ostaria|IIIème République]]== | |||
Ayant voté pour [[Jérôme Plassel]] aux [[Élection présidentielle ostarienne de 161|élections présidentielles de 161]] et [[Élection présidentielle ostarienne de 165|de 165]], puis pour son successeur [[Alexandre de Brétigny]] en [[Élection présidentielle ostarienne de 169|169]] et [[Élection présidentielle ostarienne de 173|173]], elle indiquera plus tard que ce soutien, réel au départ, était devenu de moins en moins un vote de conviction, et de plus en plus un vote forcé par l'absence d'alternative crédible, puis par le danger présenté par [[Julien Chastain]]. La défaite d'[[Alexandre de Brétigny]] face à ce dernier marque la prise de distance d'Aya Leclerc avec le [[Mouvement Uni pour la République (Ostaria)|MUR]]. | |||
Dans le [[Présidence de Julien Chastain|climat chastainiste]] des années qui suivirent, elle fut cependant, comme bien d'autres électeurs de droite de son époque, attirée par la [[Fédération des Républicains Ostariens|FRO]] naissante dans son combat contre la politique communiste du nouveau président, et y adhéra. Investie dans la politique de sa ville de [[Pedur]], elle en devient maire en 176, puis députée en 178, et s'engage fortement en faveur de la candidature réussie de [[Lucie Calenbek-Sothriopositi]] à la [[Élection présidentielle ostarienne de 179|présidentielle]] un an plus tard. Elle finit par intégrer le [[Gouvernement Le Floch I|gouvernement]] en 180 comme ministre des Affaires sociales, avant de le quitter – de même que la FRO – en 186, au moment de la suppression des régions – mais, elle le précisera plus tard, également à cause de multiples reproches au parti. À cette occasion, elle fonde alors [[L'Alternative (Ostaria)|L'Alternative]]. | |||
==[[IVème République d'Ostaria|IVème République]]== | |||
Elle s'associe alors à d'autres dissidents de la FRO et aux centristes pour former une force politique hétérogène – que L'Alternative finira ensuite par absorber entièrement –, mais avec suffisamment de succès pour former un gouvernement rotatoire avec [[Les Écosocialistes (Ostaria)|Les Écosocialistes]], le célèbre [[Gouvernement Dunberg-Pendra|gouvernement Dunberg-Pendra]], durant lequel elle défendra notamment une réécriture complète du Code du Travail. À la [[Assassinat de Lucie Calenbek-Sothriopositi|mort de la présidente Calenbek-Sothriopositi]] et de la Première Ministre [[Pauline Dunberg]], en [[Élection présidentielle ostarienne de 193|193]], Aya Leclerc est propulsée à la [[Président de la République d'Ostaria|présidence de la République]] face à [[Julien Boulanger]], avant d'être réélue, dans un contexte différent bien que similaire par son exceptionnalité, en [[Élection présidentielle ostarienne de 200|200]]. | |||
==14 ans de présidence== | |||
Les premières années de mandat d'Aya Leclerc, qui disposait alors d'une majorité absolue à l'[[Assemblée Nationale d'Ostaria|Assemblée Nationale]], seront marquées par de grandes réformes libérales – de "[[Déchastainisation|déchastainisation]]", dira-t-on au gouvernement. Après les [[Élections générales ostariennes de 199|élections générales de 199]], L'Alternative, ayant perdu sa majorité, choisit cependant de s'associer à la [[Ligue Républicaine (Ostaria)|Ligue Républicaine]], alors de peu première force politique nationale, pour former le [[Gouvernement Boulanger|gouvernement Boulanger]]. Elle sera réellement mise en minorité lorsque, 4 ans plus tard – après une victoire à l'[[Élection présidentielle ostarienne de 200|élection présidentielle]] face à son [[Premier Ministre d'Ostaria|Premier Ministre]] –, l'[[Union des Gauches (Ostaria)|Union des Gauches]] de [[George Édouard]] [[Élections générales ostariennes de 203|arrachera une majorité absolue à l'Assemblée Nationale]] et imposera à la présidente Leclerc [[Gouvernement Édouard|une cohabitation]]. | |||
Ce qui marqua alors réellement la [[Présidence d'Aya Leclerc|présidence Leclerc]], après les premières années de réforme, ce sont les sujets internationaux. Rétablissant au début de son mandat les relations avec le [[Saphyr]] – qui étaient au point mort depuis la [[Crise diplomatique ostaro-saphyrienne de 165|crise diplomatique qui s'était déroulée 30 ans plus tôt]] –, elle s'y opposera cependant sur la question du [[Mandat du Dawwfiq|Dawwfiq]], où un rapprochement s'opèrera alors avec la [[Président de la Fédération-Unie|présidente de la Fédération-Unie]] [[Jenny Howard]], avec laquelle elle conclura des accords inédits – bien que mis à mal par l'[[Élection présidentielle fédérée de 199|élection]], peu après, d'[[Ethan Caldwell]] pour succéder à la présidente Howard. | |||
Elle soutiendra également le processus d'autodétermination de la [[État de Sarande|Sarande]], au point d'en reconnaître l'[[Processus d'indépendance de l'État de Sarande|indépendance]] au cours de sa présidence. | |||
Le point le plus marquant est cependant son image de cheffe de guerre qu'elle acquit lors des années de [[Guerre d'Oxanna|guerre en Oxanna]], où elle engagea le pays en collaboration avec le [[Saphyr]] et les [[République des Trois Nations|Trois Nations]] (aujourd'hui [[Aurore]]) pour la défense de [[Graznavia]]. | |||
C'est dotée d'une popularité certaine – malgré l'échec de sa formation politique aux élections qui suivront – qu'Aya Leclerc, malgré des spéculations dans les médias, annonce finalement ne pas briguer un troisième mandat lors de l'[[Élection présidentielle ostarienne de 207|élection de 207]], lors de laquelle son Premier Ministre, [[George Édouard]], lui succèdera. | |||
==Retraite== | |||
Durant sa retraite, elle se tint relativement à l'écart de la vie politique et se retira à la campagne, dans le sud du [[Bacapy]], où elle fit restaurer un manoir délabré qu'elle avait décrit comme un "coup de cœur". | |||
Elle se consacra surtout à une curieuse passion qu'elle s'était découverte au cours de sa présidence : les tables basses. Non seulement elle finança plusieurs initiatives de création d'entreprises ostariennes spécialisées dans ce meuble, mais elle fonda également l'[[Association des Amateurs de Tables Basses]], dans laquelle elle s'investit grandement. | |||
==Mort== | |||
Elle meurt dans son manoir le 28 mai 225, provoquant une grande émotion. Une motion d'admission au [[Panthéon National Ostarien]], bien que recueillant une majorité de suffrages à l'[[Assemblée Nationale d'Ostaria|Assemblée Nationale]], ne parvient pourtant pas à dépasser le seuil requis de 75 % des députés, et est donc rejetée. | |||
=Famille et vie privée= | =Famille et vie privée= | ||
En 163, elle se marie avec Valentin Leclerc, rencontré lors de ses années à l'université, et se fera désormais connaître sous le nom d'Aya Leclerc. Ensemble, ils auront trois enfants. | |||
Bien qu'issue d'une famille constantine – apparemment peu pratiquante –, Aya Leclerc se dira personnellement agnostique. | |||
=Fonctions, titres et honneurs= | =Fonctions, titres et honneurs= | ||
=Anecdotes= | =Anecdotes= | ||
* Aya Leclerc est connue pour être une passionnée de tables basses, qu'elle collectionne dans son temps libre. | |||
* Aya Leclerc était une grande amie de la présidente de la [[Fédération-Unie]] [[Jenny Howard]]. | |||
[[Catégorie:Citoyen ostarien]] | [[Catégorie:Citoyen ostarien]] |
Version actuelle datée du 20 septembre 2024 à 21:23
Aya Leclerc | ||||||||
Fonctions | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Présidente de la République | ||||||||
Élection | 16 septembre 193 | |||||||
Réélection | 14 avril 200 | |||||||
Mandat | 16 septembre 193 - 1er novembre 207 (14 ans, 1 mois et 15 jours) |
|||||||
Premier Ministre | Guilhem Alloncle (193-195) Jacques Braun (195-199) Julien Boulanger (199-203) George Édouard (203-207) |
|||||||
| ||||||||
Ministre d'État en charge de l’Économie, des Finances, de l’Industrie et du Travail | ||||||||
Président | Elias Staphenberg | |||||||
Premier Ministre | Guilhem Alloncle | |||||||
Gouvernement | Gouvernement Alloncle I | |||||||
Mandat | 2 septembre 192 - 26 septembre 193 (1 an et 24 jours) | |||||||
| ||||||||
Ministre de la Relance économique | ||||||||
Président | Lucie Calenbek-Sothriopositi | |||||||
Premier Ministre | Pauline Dunberg, puis Erope Pendra | |||||||
Gouvernement | Gouvernement Dunberg-Pendra I | |||||||
Mandat | 28 juillet 191 - 2 septembre 192 (1 an, 1 mois et 4 jours) | |||||||
| ||||||||
Ministre des Affaires sociales | ||||||||
Président | Lucie Calenbek-Sothriopositi | |||||||
Premier Ministre | Henri Le Floch | |||||||
Gouvernement | Le Floch I | |||||||
Mandat | 31 août 180 - 28 février 186 (5 ans, 5 mois et 29 jours) | |||||||
| ||||||||
Députée Ostarienne | ||||||||
Législature | VIe VIIe VIIIe IXe |
|||||||
Mandat | 18 juin 178 - 16 septembre 193 | |||||||
Groupe parlementaire | FRO (178 - 191) Ensemble pour Ostaria (191 - 193) |
|||||||
Maire de Pedur | ||||||||
Élection | 17 avril 176 | |||||||
Réélection | 3 septembre 180 23 décembre 184 avril 188 |
|||||||
Mandat | 17 avril 179 - 24 juillet 191 (15 ans) | |||||||
| ||||||||
Biographie | ||||||||
Nom de naissance | Aya Cassandra Leclerc | |||||||
Genre | Femme | |||||||
Nationalité | Ostaria | |||||||
Naissance | 9 novembre 137 Pedur, Bacapy Ostaria |
|||||||
Décès | 28 mai 225 (87 ans) Férognais, Bacapy Ostaria |
|||||||
Activité professionnelle | Femme politique, chef d'entreprise | |||||||
Engagement | Fédération des Républicains Ostariens (175-191) L'Alternative (191-225) |
|||||||
Famille | ||||||||
Parents | Étienne Moy Julia Mboussi |
|||||||
Fratrie | Sylvain Moy | |||||||
Conjoint | Valentin Leclerc | |||||||
Enfants | Anastase Leclerc Charline Leclerc Tiphaine Leclerc |
|||||||
Aya Leclerc était une femme politique et chef d'entreprise ostarienne, née le 9 novembre 137 à Pedur (Bacapy) et morte le 28 mai 225 à Férognais (Bacapy). Elle a notamment exercé la fonction de présidente de la République d'Ostaria pendant 14 ans, entre 193 et 207.
Biographie
Jeunesse
Aya Leclerc naît, sous le nom d'Aya Moy, à Pedur en 137, moins d'un an après la première proclamation de la République. Son père, Étienne Moy, était enseignant, tandis que sa mère, Julia Mboussi, était une employée de la mairie de Pedur. Alors que son père était né dans le Bacapy de parents bacapyens – avec une origine idylénienne plus reculée –, Julia Mboussi était la première personne de sa famille à naître sur le territoire ostarien et à obtenir la nationalité, ses propres parents ayant migré depuis le Tawkirina.
Durant son enfance, Aya est décrite comme une enfant plutôt vive et intelligente, mais parfois aussi imprudente. Ses résultats scolaires étaient plutôt bons, sans être exceptionnels pour autant, ce que ses professeurs mettaient souvent sur le compte de son manque d'efforts et d'intérêt plutôt que sur ses capacités.
Guerre civile
Aya Moy a à peine 17 ans lorsqu'éclate la guerre civile ostarienne, un évènement qui la marquera naturellement. Malgré les bouleversements qui accompagnent son entrée dans l'âge adulte, Aya Leclerc entre à l'université de Pedur, qu'elle quitte quelques années plus tard, après avoir obtenu une licence de gestion. Plus tard, elle confiera n'avoir jamais eu un grand intérêt pour ses études, mais davantage pour le climat enflammé des discussions et actions clandestines des étudiants opposés au régime, auxquelles elle participera sporadiquement. Lorsqu'elle finit ses études, et alors que la République est sur le point d'être restaurée, Aya Moy se trouve fortement politisée et prend sa carte au MUR de Jérôme Plassel.
Cheffe d'entreprise
Dans le même temps, elle fonde son entreprise de transport routier avec le soutien financier de ses parents. Grâce au contexte économique de relance de l'après-guerre civile, l'entreprise connaîtra un succès, quoique modéré, et Aya Leclerc finira par la vendre peu avant sa première entrée au gouvernement.
IIIème République
Ayant voté pour Jérôme Plassel aux élections présidentielles de 161 et de 165, puis pour son successeur Alexandre de Brétigny en 169 et 173, elle indiquera plus tard que ce soutien, réel au départ, était devenu de moins en moins un vote de conviction, et de plus en plus un vote forcé par l'absence d'alternative crédible, puis par le danger présenté par Julien Chastain. La défaite d'Alexandre de Brétigny face à ce dernier marque la prise de distance d'Aya Leclerc avec le MUR.
Dans le climat chastainiste des années qui suivirent, elle fut cependant, comme bien d'autres électeurs de droite de son époque, attirée par la FRO naissante dans son combat contre la politique communiste du nouveau président, et y adhéra. Investie dans la politique de sa ville de Pedur, elle en devient maire en 176, puis députée en 178, et s'engage fortement en faveur de la candidature réussie de Lucie Calenbek-Sothriopositi à la présidentielle un an plus tard. Elle finit par intégrer le gouvernement en 180 comme ministre des Affaires sociales, avant de le quitter – de même que la FRO – en 186, au moment de la suppression des régions – mais, elle le précisera plus tard, également à cause de multiples reproches au parti. À cette occasion, elle fonde alors L'Alternative.
IVème République
Elle s'associe alors à d'autres dissidents de la FRO et aux centristes pour former une force politique hétérogène – que L'Alternative finira ensuite par absorber entièrement –, mais avec suffisamment de succès pour former un gouvernement rotatoire avec Les Écosocialistes, le célèbre gouvernement Dunberg-Pendra, durant lequel elle défendra notamment une réécriture complète du Code du Travail. À la mort de la présidente Calenbek-Sothriopositi et de la Première Ministre Pauline Dunberg, en 193, Aya Leclerc est propulsée à la présidence de la République face à Julien Boulanger, avant d'être réélue, dans un contexte différent bien que similaire par son exceptionnalité, en 200.
14 ans de présidence
Les premières années de mandat d'Aya Leclerc, qui disposait alors d'une majorité absolue à l'Assemblée Nationale, seront marquées par de grandes réformes libérales – de "déchastainisation", dira-t-on au gouvernement. Après les élections générales de 199, L'Alternative, ayant perdu sa majorité, choisit cependant de s'associer à la Ligue Républicaine, alors de peu première force politique nationale, pour former le gouvernement Boulanger. Elle sera réellement mise en minorité lorsque, 4 ans plus tard – après une victoire à l'élection présidentielle face à son Premier Ministre –, l'Union des Gauches de George Édouard arrachera une majorité absolue à l'Assemblée Nationale et imposera à la présidente Leclerc une cohabitation.
Ce qui marqua alors réellement la présidence Leclerc, après les premières années de réforme, ce sont les sujets internationaux. Rétablissant au début de son mandat les relations avec le Saphyr – qui étaient au point mort depuis la crise diplomatique qui s'était déroulée 30 ans plus tôt –, elle s'y opposera cependant sur la question du Dawwfiq, où un rapprochement s'opèrera alors avec la présidente de la Fédération-Unie Jenny Howard, avec laquelle elle conclura des accords inédits – bien que mis à mal par l'élection, peu après, d'Ethan Caldwell pour succéder à la présidente Howard.
Elle soutiendra également le processus d'autodétermination de la Sarande, au point d'en reconnaître l'indépendance au cours de sa présidence.
Le point le plus marquant est cependant son image de cheffe de guerre qu'elle acquit lors des années de guerre en Oxanna, où elle engagea le pays en collaboration avec le Saphyr et les Trois Nations (aujourd'hui Aurore) pour la défense de Graznavia.
C'est dotée d'une popularité certaine – malgré l'échec de sa formation politique aux élections qui suivront – qu'Aya Leclerc, malgré des spéculations dans les médias, annonce finalement ne pas briguer un troisième mandat lors de l'élection de 207, lors de laquelle son Premier Ministre, George Édouard, lui succèdera.
Retraite
Durant sa retraite, elle se tint relativement à l'écart de la vie politique et se retira à la campagne, dans le sud du Bacapy, où elle fit restaurer un manoir délabré qu'elle avait décrit comme un "coup de cœur". Elle se consacra surtout à une curieuse passion qu'elle s'était découverte au cours de sa présidence : les tables basses. Non seulement elle finança plusieurs initiatives de création d'entreprises ostariennes spécialisées dans ce meuble, mais elle fonda également l'Association des Amateurs de Tables Basses, dans laquelle elle s'investit grandement.
Mort
Elle meurt dans son manoir le 28 mai 225, provoquant une grande émotion. Une motion d'admission au Panthéon National Ostarien, bien que recueillant une majorité de suffrages à l'Assemblée Nationale, ne parvient pourtant pas à dépasser le seuil requis de 75 % des députés, et est donc rejetée.
Famille et vie privée
En 163, elle se marie avec Valentin Leclerc, rencontré lors de ses années à l'université, et se fera désormais connaître sous le nom d'Aya Leclerc. Ensemble, ils auront trois enfants.
Bien qu'issue d'une famille constantine – apparemment peu pratiquante –, Aya Leclerc se dira personnellement agnostique.
Fonctions, titres et honneurs
Anecdotes
- Aya Leclerc est connue pour être une passionnée de tables basses, qu'elle collectionne dans son temps libre.
- Aya Leclerc était une grande amie de la présidente de la Fédération-Unie Jenny Howard.