Ostaria

De Nations.fr
République d'Ostaria
IVème République d'Ostaria

Depuis le 20 juin 190
(33 ans et 10 mois)

Drapeau d'Ostaria (République).pngArmes républicaines d'Ostaria.png

« Égalité, Paix, Unité »

Description de l'image Carte d'Ostaria.PNG.
Capitale Drapeau d'Orbône.png Lunont
Hymne « Entendez-vous ce tonnerre »

Chef de l'État

Présidente de la République

Étendard présidentiel ostarien.png SE Elsa Altmann ()

Gouvernement

Gouvernement d'Ostaria

Régime politique République semi-présidentielle
Constitution Constitution de la IVème République d'Ostaria
Premier Ministre Marius Delamare (LA)
Vice-Première Ministre Juliette Delagins (PRU-Illu)
Gouvernement Delagins-Delamare

Législature

Assemblée Nationale

Législature XVIIème
Président de l'Assemblée Ernest Vabre-Nicolo (LNC)

251 Députés élus au scrutin proportionnel national

Justice

Justice de la République

Peine maximale appliquée Prison à perpétuité incompressible

Haute Cour Constitutionnelle

Membres désignés par cooptation

Forces armées

Forces Armées Ostariennes

EffectifsNaviresAéronefs
Emblème des Forces Armées Ostariennes.png 409 997Etendard de la Marine ostarienne.png 104Cocarde d'Ostaria.png 668
Force non-conventionnelle 260 bombes atomiques

Diplomatie

Statut Nation souveraine reconnue
Faction Drapeau de l'Union Phoécienne.png Union Phoécienne
République sœur Drapeau de la République de Barbenis.png République de Barbenis

Démographie

Population 58 580 679 hab.
Gentilé Ostarien⸱ne
Plus grandes villes Drapeau d'Orbône.png Lunont
Drapeau de Cavour.png Illonlieu
Langues officielles Phoécien ostarien
Langues reconnues Aupan, Cavourois, Brénois, Ménais, Bacapyen, Naïen

Économie

Monnaie Osta (O$)
1 O$ = 0,47 Ŧ
PIB 1 461 597 176 285 Ŧ
3 109 781 226 138 O$
PIB/hab. 24 950 Ŧ/hab.
53 085 O$/hab.
IDH 0,860 – Très élevé

Histoire

20 juin 190 Constitution de la IVème République
1er septembre 192 Assassinat de Lucie Calenbek-Sothriopositi

Divers

Pavillon
Pavillon
Fuseau horaire GMT+1
Indicatif d'appel +33
Domaine internet .os

Ostaria ([ostaʁja]), en forme longue la République d'Ostaria, est un État souverain localisé sur le continent phoécien.

Longtemps divisé en de nombreux États distincts, le pays a ensuite été peu à peu unifié, sous la couronne d'Orbône et de Cavour, bientôt devenue couronne d'Ostaria. En 137, après une crise de la monarchie, le pays s'est établi en république. En 155, le pays est gravement marqué par une guerre civile, après laquelle est instaurée une monarchie absolue de droit divin par la dynastie Delfrous sur la partie continentale (Cavour étant une dictature carméliste). En 157, la monarchie devient parlementaire et accepte le retour du gouvernement républicain en exil, qui est dissous. Par référendum, le pays redevient une république, en 160. Après une trentaine d'années, la IIIème République laisse place à la IVème République.

Le pays est désormais une république constitutionnelle semi-présidentielle, disposant d'un parlement monocaméral, l'Assemblée Nationale.

Étymologie

Ostaria est un mot-valise dont les premières occurrences sont confirmées dès le début de l'ère classique, en Orbône. Il est formé du nom de deux peuples à l'extrémité d'un territoire correspondant grossièrement au pays actuel. Le premier, les Ostes, au nord-ouest, était appelé Osta, à cette époque ; le second, les Ériens, au sud-est, était alors nommé Araïa. Ces deux peuples n'avaient pas de grande importance historique et ne se sont jamais connus. Pendant un temps, "Ostaria" s'écrivait et se disait donc Ostaraïa. Finalement, par facilité, cela a été transformé au fur et à mesure en "Ostaria". Les linguistes estiment que les deux dernières voyelles ne formaient pas une diphtongue, à l'origine, et que la prononciation devait se rapprocher de [o.sta.ʁi.a], au lieu de sa forme moderne [o.sta.ʁja]. On peut d'ailleurs noter que cette évolution a également été répercutée sur le mot Araïa, qui est devenu Aria ; les évolutions d'"Araïa", au contraire, n'impacteront pas "Ostaria", qui restera ainsi.

"Ostaria" est, à l'origine, la dénomination de tous les peuples situés sur l'actuel territoire du pays, excepté Cavour. Avec l'union entre Cavour et l'Orbône, le mot a fini par englober l'île cavouroise également.

Au fur et à mesure que les peuples ostariens étaient unifiés sous la domination de la couronne d'Orbône et de Cavour, celle-ci accumulait les titres, et le souverain d'Orbône et de Cavour devenait roi d'un grand nombre de contrées différentes. Peu à peu, par simplicité et pour montrer sa domination sur un territoire plus vaste, on finit par raccourcir son titre en "Roi d'Ostaria".

Histoire

Antiquité

Les tribus qui forment Ostaria depuis la préhistoire se développent, peu à peu, jusqu'à former des villes. C'est notamment le cas des Agins, dans l'actuelle Lunont, et des Mænais, dans l'actuelle Menargues. Les Mænais ont de plus en plus d'influence, et agrandissent leur territoire à l'est, vers la mer. Ils rassemblent les autres tribus au sein de leur État antique, plutôt que de les soumettre par la force. Les Agins, quant à eux, développent leur cité au fur et à mesure, tout en faisant face à leur principal rival, dans la région : les Orbosnois. Les guerres entre ces deux populations seront très régulières, mais jamais quiconque ne prendra vraiment l'avantage … jusqu'à ce que, un jour, les Orbosnois, après une audacieuse campagne militaire, mettent à sac Lunont et mettent fin à la puissance des Agins. Renforcés, ils assoient leur capitale dans la grande ville conquise. Dans le reste d'Ostaria, les tribus s'affrontent ou s'allient ; parfois, elles parviennent à en conquérir d'autres. Des cités se forment, mais rien d'aussi splendide, célèbre et influent que Menargues et Lunont. À la fin de l'Antiquité, le visage d'Ostaria est encore divisé et une multitude de cultures y règnent.

Ère classique

Peu à peu, les cités antiques se transforment en petits royaumes. En revanche, l'Orbône (issu des Orbosnois et de Lunont) est particulièrement grand et puissant. Il s'agit d'une monarchie absolue de droit divin. Petit à petit, cet État accumulera des vassaux par sa grande puissance militaire, dans tout l'ouest d'Ostaria ; les seigneurs qui coopéreront resteront au pouvoir sur leur territoire (et vassaux de l'Orbône) ; les autres seront simplement tués et remplacés par un membre de la famille royale, ou leur pays sera simplement annexé à l'Orbône ou à un autre de ses vassaux. À Cavour, les quelques peuplades se sont unifiées en une seule bannière : le Royaume de Cavour. Il s'agit, ici aussi, d'une monarchie absolue (mais pas de droit divin). Rapidement, la nation développe une grande puissance maritime. L'affrontement entre Cavour et l'Orbône durera pendant tout le Moyen-Âge : l'Orbône ne pourra pas contrôler les mers, face à la puissante flotte de Cavour, tandis que Cavour ne pourra pas s'installer durablement sur le continent, à cause de la puissante armée terrestre de l'Orbône. Menargues reste une cité-État mercantile et pacifique. Son commerce important lui permet de devenir une ville florissante. Il s'agit d'une république oligarchique, où les riches marchands seuls se prononcent. Au nord de Menargues, on craint la puissance orbônoise menaçante. De ce fait, les quelques États s'allient à Cavour. Ils ne resteront pas bien longtemps tels quel, soumis à l'armée orbônoise, et non protégés par la flotte de Cavour – on est au milieu du continent –, et le roi d'Orbône installera des membres de sa famille à la tête de ces nations, désormais vassales. Au sud de Menargues, plutôt que de se positionner ouvertement contre l'Orbône, les nombreuses cités s'associeront en la Confédération des Cités Libres du Bacapy, une monarchie élective où seuls peuvent voter et se présenter les chefs des différentes cités. La confédération offrira à de maintes reprises à Menargues la possibilité de devenir membre et capitale du pays ; mais cela n'intéressera pas la cité-État. À la fin du Moyen Âge, un apaisement des relations s'installe entre Cavour et l'Orbône.

Ère nobiliaire

Au fil du temps, les relations entre l'Orbône et Cavour s'améliorent. De plus en plus d'élites pensent qu'il est nécessaire de mettre fin aux affrontements entre les deux États. Au début de l'époque moderne, la rivalité entre les deux États n'est plus d'actualité. Dans ce contexte, un mariage est conclu entre le roi Willerand III d'Orbône et la princesse Anne-Lise, héritière du trône de Cavour (à Cavour, les femmes pouvaient accéder au trône aussi bien que les hommes). Si chacun d'eux reste, de leur vivant, souverain de son pays, leur fils aîné, Charles Ier, devient, à la mort de son père, roi d'Orbône, puis, à la mort de sa mère, quelques années plus tard, roi de Cavour (ils ont eu la chance d'avoir un garçon, comme aîné, car la cour de Cavour aurait reconnu une fille aînée comme reine de Cavour, et tout se serait écroulé ; par la suite, on décidera que seul un homme peut siéger sur le trône de Cavour et d'Orbône, pour éviter que la division des deux pays ne survienne). Le Bacapy prend alors peur : et si, maintenant que l'Orbône et Cavour sont durablement alliés et que leur puissance militaire est largement accrue, ils s'avisaient d'étendre leur territoire à l'est ? Menargues aussi se sentait menacée, d'autant plus qu'elle était petite et riche. Le Bacapy saisit alors l'occasion pour demander (encore) à Menargues de s'unir à lui. Et Menargues saisit l'occasion pour répondre (encore) qu'il n'en était pas question. L'Orbône et Cavour lancent alors une grande campagne militaire contre le Bacapy. Le roi d'Orbône et de Cavour est bien supérieur, mais le Bacapy se ruine à contrer ses attaques. Le conflit durera alors plusieurs années, jusqu'à ce que le roi du Bacapy meure, laissant derrière lui un pays dévasté. Contre la promesse de laisser aux souverains des différentes villes leur pouvoir antérieur et en échange de la paix, le roi d'Orbône et de Cavour parvient à recueillir les suffrages des chefs des villes, lors de l'élection du nouveau roi. Le roi devient roi d'Orbône, de Cavour et du Bacapy (bien que le Bacapy, à la mort du roi, ne soit pas obligé d'élire l'héritier du trône d'Orbône et de Cavour, il le fera tout de même systématiquement, jusqu'à la Révolte des vassaux). On commence à parler de royaume d'Ostaria. Quant à Menargues, elle doit s'acquitter d'un tribut pour poursuivre ses activités commerciales. Une taxe est instaurée par les alliés de l'Orbône pour les bateaux de la mer d'Ylésia. Après quelques mois, les riches marchands (car c'est toujours une république oligarchique), en échange de la suppression de la taxe et du tribut, qui mettaient leur prospérité en péril, accepteront de choisir le roi d'Orbône, de Cavour et du Bacapy. comme souverain légitime et de mettre ainsi fin à leur république (le roi devient ainsi roi d'Orbône, de Cavour, du Bacapy et de Menargues, mais on parlera alors de plus en plus de roi d'Ostaria).

Unification du Royaume d'Ostaria

En ce début d'époque contemporaine, Ostaria réclame toujours plus d'impôts de ses vassaux. Cavour et l'Orbône rayonnent, tandis que le Bacapy et les autres vassaux restent peu développés. C'est dans ce contexte que le roi Myrélian II a deux fils. À sa mort, l'aîné devient roi, conformément à la règle, sous le nom de Jacques Ier. Cependant, le cadet, en conflit avec son frère et avide de pouvoir, n'accepte pas cette situation. Promettant de faire entrer la confédération dans la prospérité, en la développant massivement, et sans la soumettre à l'Orbône et à Cavour, il parvient à se faire élire roi du Bacapy à la place de son frère, sous le nom de Byélige VI (Byélige Ier étant le premier roi du Bacapy, celui qui avait réussi à bâtir l'union des cités qui la composent). Par les mêmes promesses, il obtient le soutien des seigneurs vassaux du nord d'Ostaria et de l'Aupagne. C'est ainsi que débute la Révolte des vassaux (même si le Bacapy, un acteur important, n'était pas à proprement parler un vassal). Le conflit, difficile pendant les premiers mois pour les habitants d'Orbône et de Cavour (car l'Orbône et Cavour étaient privés de l'Aupagne et du nord de l'Orbône actuelle, qui fournissaient une bonne partie des denrées alimentaires de l'Orbône et de Cavour), mais surtout pour les habitants de Menargues, loyale à Jacques Ier, assiégée par les vassaux (et incapable de continuer ses activités commerciales, à cause des batailles navales fréquentes qui faisaient fuir les marchands), devient vite dominé par l'imposante armée de Jacques Ier. Après quelques années, Orbône et Cavour ont repris le contrôle de tout le pays. Byélige VI est emprisonné et mis à mort, de même que les autres seigneurs vassaux. Jacques Ier prend le pouvoir ; tout le pouvoir. Il supprime les vassaux et rallie l'ensemble du pays directement à la couronne d'Ostaria. Cependant, il accepte de favoriser le développement des territoires hors des anciennes Orbône et Cavour, afin d'éviter qu'un tel événement se reproduise. Le pays est à nouveau uni, pour longtemps.

Chute de la monarchie et fondation de la Ière République

Bien des années plus tard, l'apparition d'Internet permettra la communication avec un grand nombre d'individus, sans pouvoir être identifié. Le pouvoir, qui avait déjà subi quelques contestations par le passé, n'était pas préparé à l'avènement d'un tel média, qui symbolise la liberté de l'information, face aux autres médias, contrôlés par le roi. Des mouvements politiques (illégaux) pullulent sur Internet. Beaucoup prônent la remise en question du pouvoir royal absolu, en faveur d'une monarchie parlementaire, ou, souvent, d'une république. Parmi eux, le mouvement le plus influent est le Rassemblement pour une Démocratie Ostarienne (RDO), fondé par François Dickson (sous un pseudonyme). On trouve également le Mouvement Liberté (prônant le libéralisme économique et politique) et Debout Ostaria, le mouvement, alors d'une faible importance, de Jérôme Plassel. Les idées démocratiques se répandent parmi la population. Le vieux roi Sigmar Ier meurt en janvier 137. Son fils aîné, le mal-aimé futur Willerand XI, doit alors prendre le pouvoir. Mais, dans toutes les grandes villes, des manifestations ont lieu contre l'arrivée au pouvoir de cet homme antipathique, qui méprise le peuple. Elles sont violemment réprimées : de nombreux manifestants perdent la vie ou sont emprisonnés. C'est une grave erreur, pour le pouvoir : de nombreux mouvements politiques, associés en Union Populaire appellent à un soulèvement populaire, qui a effectivement lieu. Le prince renonce au pouvoir et quitte le pays. L'Union Populaire devient légitime aux yeux d'une grande partie de la population ; pour les autres, elle le deviendra peu à peu. Les personnalités importantes des mouvements, qui n'étaient alors connus que par des pseudonymes, révèlent leur nom et leur visage. Les cadres des mouvements de l'Union Populaire, en tant qu'Assemblée citoyenne, désignent un gouvernement provisoire, sous la conduite de François Dickson, chargé de mettre en place les bases de la République, sous le contrôle de ladite l'Assemblée Citoyenne.

Ière et IInde Républiques

Le gouvernement de François Dickson présente alors une constitution à l'Assemblée citoyenne, qui sera massivement approuvée. C'est le début de ce que l'on appellera plus tard la Ière République, un régime semi-présidentiel où le pouvoir exécutif est partagé entre le Président de la République − provisoirement François Dickson − et le Premier Ministre − provisoirement Alex Colin.

Les premières élections législatives ont lieu, qui dissolvent de facto l'Assemblée citoyenne, et donnent la majorité au Parti Républicain, un mouvement de droite dont la figure montante, Mathilde Picvaux, devient Premier Ministre, dans un gouvernement d'union de la droite (avec notamment la présence de Philippe Lacroix, de droite radicale, et de Jérôme Plassel, de centre-droit). Le gouvernement Picvaux I met en place des mesures ciblées sur la sécurité, l'immigration et l'énergie, ainsi que le Code civil. Finalement, en juin 142, suite à la réforme du Code électoral qu'il avait combattue, Jérôme Plassel démissionne du gouvernement. Cette réforme, surnommée "loi des 5 partis", interdisait notamment la formation de plus de 5 partis politiques, et d'un seul par "tendance" (extrême gauche, gauche, centre, droite, extrême droite).

Lors de la première élection présidentielle (alors que la loi des 5 partis ne s'applique pas encore), trois candidats s'affrontent : Erce Klinton, ministre du Parti Républicain, Nicolas Barouel, ministre de l'Union Travailliste-Libérale (centre-gauche) et Jérôme Plassel, candidat de Debout Ostaria. Éliminé au premier tour, ce dernier appelle à voter pour Nicolas Barouel, en échange de la promesse d'annuler la loi des 5 partis − qui ne sera pas tenue −, le candidat du centre-gauche finit, contre toute attente, par devenir le premier Président de la République élu d'Ostaria. Cependant, sa présidence fut marquée par une grande épidémie de flémingite qui toucha la nation. La Haute Cour Constitutionnelle appela à nouveau François Dickson à former un gouvernement provisoire d'union nationale, avec pour Premier Ministre Jérôme Plassel, qui mettra en place notamment une réforme de la Constitution incluant des mesures relatives aux traités internationaux et aux référendums.

Ce dernier, ayant fait campagne aux élections pour son nouveau mouvement Partis Libres !, qu'il définissait comme une "confédération de partis" fondée pour permettre à tout mouvement d'exister politiquement, et dont le but majeur est de remettre en cause la loi des 5 partis, il arrive en seconde position à quelques points près, derrière le Parti Républicain. Mathilde Picvaux retrouve ainsi son poste de Premier Ministre, mais accepte, en échange de l'entrée de Jérôme Plassel au gouvernement − le Parti Républicain ne disposant pas d'une majorité absolue −, d'organiser un référendum sur la loi des 5 partis, le 20 mars 151, qui conduira à la suppression de la disposition et à la dissolution de Partis Libres !. Le gouvernement Picvaux II, formé le 4 octobre 146, aura pour principales avancées la création du Code pénal et du Code de l'éducation.

En l'an 150, une nouvelle élection présidentielle a lieu. À gauche, pour légitimer le président sortant, une primaire est organisée, à laquelle, outre ce dernier, plutôt centriste, participent également Mickaël Ruiz, plus à gauche, et Albert Delfrous. Le résultat est décevant pour François Dickson (40,13 %), qui est mis en ballottage par Mickaël Ruiz (33,55 %). Le premier arrive tout de même à remporter le second tour avec 55,56 % des suffrages. L'élection présidentielle se joue finalement en duel, entre François Dickson et Jérôme Plassel. C'est finalement ce dernier qui parviendra à la victoire avec 53,3 % des voix.

Dès lors, le nouveau président remplace le Premier Ministre Mathilde Picvaux par son second, Christian Duroux, en attendant de disposer d'une majorité à l'Assemblée Nationale, l'année suivante. Mais, finalement, c'est bien la première qui arrivera en tête et Jérôme Plassel devra à nouveau lui demander de former un gouvernement. Excédé par ces cohabitations incessantes − le Parti Républicain ayant en fait toujours eu la majorité à l'Assemblée Nationale, et, par conséquent, le pouvoir −, Jérôme Plassel propose aux Ostariens, par référendum, l'instauration d'une nouvelle Constitution et de ce que l'on appellera la IInde République. Elle est approuvée par 92 % des électeurs, et entre en vigueur en avril 152.

Le poste de Premier Ministre est supprimé : désormais, le président de la République dispose de pouvoirs très étendus. Il est à la fois le chef du gouvernement et le chef de l'État, disposant de la totalité du pouvoir exécutif et d'une grande influence sur le pouvoir législatif. Jérôme Plassel est ensuite largement réélu en 153, devant les monarchistes d'Albert Delfrous.

Dans les années suivantes, le Mouvement d'Action Populaire est créé par Damien Carmel. Se positionnant comme l'unique véritable parti d'opposition, il prônera une action violente et contestataire face au gouvernement.

Guerre civile

Le 11 juillet 155, un attentat est perpétré à Brignal. Suite à cela, une armée de mercenaires et des troupes d'Arkadia dirigées par Albert Delfrous prennent le contrôle de la ville. L'armée républicaine, peu nombreuse et mal équipée, n'arrive pas à repousser les putschistes, qui s'avancent dans les terres, en direction de Lunont, la capitale. Du côté des troupes loyalistes, c'est la débâcle. Des corps-francs se constituent afin de défendre la République, mais ne font pas le poids. Alors que le gouvernement de Jérôme Plassel s'est déplacé à Condail, le gouvernement Naroisien propose son aide et envoie des troupes en renfort, parvenant à stabiliser le front. Tandis que l'armée royaliste avance vers le nord, des survivants, partisans de Damien Carmel, se soulèvent et prennent le contrôle de Lunont. Soutenus par Novgrad, une menace pour Albert Delfrous, qui a déjà du mal à prendre le dessus sur les troupes loyalistes, les carmélistes trouveront un accord avec les royalistes, les premiers pouvant installer leur nouveau régime, la République Populaire d'Ostaria, sur l'île de Cavour, tout en laissant le continent sous la domination d'Albert Delfrous.

Le gouvernement républicain ostarien perd rapidement de l'influence, jusqu'à ce que ses décisions n'aient plus d'importance. En conséquence, Narois, qui contrôle désormais l'essentiel des forces loyalistes, décide d'ouvrir les négociations avec les monarchistes, contre la volonté de Jérôme Plassel. Le 18 juillet, un sommet s'ouvre à Tasasque, auquel participent Narois, Arkadia et le nouveau Royaume d'Ostaria. La participation de Novgrad est refusée par l'armée naroisienne qui contrôle la ville et, en réaction, la République Populaire d'Ostaria boycotte l'événement. L'issue est fatale pour les républicains : Narois reconnaît le Royaume d'Ostaria le 19 juillet et le gouvernement de Jérôme Plassel doit s'exiler à Narois. Un second sommet s'ouvre le 22 juillet entre le Royaume d'Ostaria, la République Populaire d'Ostaria et Novgrad, afin de consacrer la reconnaissance entre les deux États ostariens ; Narois avait en effet refusé de reconnaître l'État carméliste.

Dès lors, la République Populaire d'Ostaria et le Royaume d'Ostaria installent leur pouvoir. La République Populaire d'Ostaria reste sous l'influence de Novgrad. Cependant, Damien Carmel a des préoccupations bien plus urgentes que le socialisme : les communistes n'ont pas d'armée professionnelle, et doivent installer leur régime sur une île hostile, où pullulent les groupes de résistants anticommunistes. Le régime tient en place essentiellement grâce au soutien de Novgrad. Pour garantir la stabilité de son pouvoir, Carmel entame une politique autoritaire : il ordonne l'ouverture de camps de travail et de rééducation et l'arrestation massive d'opposants, y compris les communistes opposés à sa politique. Novgrad lui-même laissera entendre une désapprobation croissante vis-à-vis des actions de Carmel. Il réussira à maintenir une autorité fragile pendant près d'un an et demi, jusqu'à être assassiné, le 23 février 157, par d'autres communistes qui ne partageaient pas ses vues. Alors que Cavour sombre dans le chaos, Jacques II intervient et prend le contrôle de l'île, en exploitant les sentiments anticommunistes de la population. Il avait déjà réussi, sur le continent, à asseoir son pouvoir.

Pendant ce temps, des républicains résistent contre les deux nouveaux régimes. Le gouvernement légitime de Jérôme Plassel continue la guerre depuis l'extérieur, notamment en bombardant des positions stratégiques ; quelques attaques terrestres sont également menées, avec généralement peu de succès, par manque d'hommes et d'argent. Les républicains contrôlent essentiellement des positions retranchées dans les montagnes du nord du pays ; le gouvernement reste à Narois pendant toute la guerre. D'autres républicains forment des groupes de résistance sur le territoire du Royaume. Le gouvernement républicain en exil a cependant du mal à les contrôler, et leur coordination restera incomplète et locale. Après la guerre, plusieurs résistants se verront être propulsés aux plus hautes fonctions de l'État, notamment Alexandre de Brétigny, figure de la résistance de Cavour, et futur Premier Ministre de Jérôme Plassel et Président de la République après ce dernier.

C'est un autre résistant qui s'illustrera, le 17 septembre 157. Pierre Jourdan, membre d'un groupe important opérant en Orbône, assiste, avec quelques autres, à un défilé royal dans les rues de Lunont. Alors que le roi passe devant eux, ils tirent plusieurs coups de feu ; l'un d'entre eux atteint Jacques II, qui est transféré à l'hôpital dans l'urgence ; il y mourra peu de temps plus tard. Les assassins – on ne sait pas lequel d'entre eux a tiré la balle fatale – sont enfermés immédiatement.

Le jeune Tommen Delfrous, fils de Jacques II, hérite d'un Royaume en pleine ébullition. Alors que la figure redoutée de Jacques II meurt, les opposants voient une nouvelle opportunité, et les troubles se multiplient. Tommen, souhaitant rompre avec l'autoritarisme de son père, engage des pourparlers avec le gouvernement républicain en exil, dont un représentant arrive à Lunont. Alors que les républicains étaient divisés entre deux camps – ceux souhaitant la fin immédiate des Delfrous et le rétablissement de la République d'un côté, ceux acceptant un compromis permettant le rétablissement des libertés sans compromettre les Delfrous –, les discussions se concluent par la formation d'une monarchie parlementaire et l'organisation de nouvelles élections législatives.

Monarchie parlementaire de Tommen Delfrous

Jérôme Plassel, qui avait été condamné à mort par contumace, est amnistié par le nouveau roi, et rentre en Ostaria, accompagné de l'ensemble de son gouvernement. Il ne revendique plus la fonction de Président de la République, mais n'est pas satisfait par le compromis trouvé avec Tommen Delfrous, qu'il juge illégitime, une relique d'une dynastie arrivée au pouvoir dans le sang. Il fonde le Mouvement Uni pour la République (MUR), qu'il souhaite être un large rassemblement pour la fin de la monarchie et le retour de la République. D'autres membres du gouvernement et résistants se lancent en campagne électorale. Les seuls soutiens à la monarchie sont ceux qui, tels Pierre Jourdan (pour la nouvelle Union Travailliste-Libérale (UTL), le principal parti conservateur), veulent prioriser la reconstruction du pays (mais qui sont tout de même favorables, à moyen terme, à une transition vers la République). La nouvelle Assemblée Nationale est divisée, mais Jérôme Plassel arrive en tête. Le roi refuse de reconnaître l'assemblée, officiellement à cause d'une trop grande abstention, et annonce de nouvelles élections législatives.

Lors de ces secondes élections, le Mouvement d'Action Populaire (MAP), refondé, se présente et fait entrer 50 députés (sur 200) à l'Assemblée nationale. Le MUR reste toujours en tête, avec 67 sièges, soit 4 de plus qu'à l'élection précédente.

Tommen Delfrous accepte alors de nommer Jérôme Plassel Premier Ministre. Celui-ci s'appuie alors sur le soutien de l'UTL (39 sièges) pour gouverner ; mais son grand chantier est l'organisation de deux référendums : l'un sur l'abolition de la monarchie, l'autre sur une nouvelle Constitution républicaine instaurant la IIIème République. Les deux sont adoptés, et Jérôme Plassel assure la continuité en tant que chef du gouvernement provisoire.

Présidence de Jérôme Plassel

Lors de la première élection présidentielle depuis la guerre civile, en 161, Jérôme Plassel est élu dès le premier tour, avec 63 % des voix. Il restera président de la République pendant deux mandats (8 ans), réélu (toujours au premier tour) en 165, avec pour Premier Ministre Alexandre de Brétigny.

Le nouveau président prône l'union et la réconciliation, en amnistiant les "personnels administratifs et militaires ne disposant pas de postes décisionnels ou politiques dans les administrations" de la République Populaire d'Ostaria et du Royaume d'Ostaria (Delfrous), tout en reconnaissant légalement les responsables politiques et militaires de ces États comme coupables de haute trahison.

La présidence Plassel est marquée par la reconstruction du pays, la relance de l'économie et un important renforcement des forces armées et de la police (qui s'étaient révélées trop faibles, pendant la guerre civile, pour protéger le régime). D'autres chantiers ambitieux sont entrepris, tels que la réforme du système judiciaire ou celle de l'éducation. Pour sa politique intérieure, le gouvernement s'appuie sur la planification et l'intervention importante de l'État dans l'économie (deux composantes importantes du plasselisme). Il s'agit d'une économie de marché où le secteur public est très étendu.

Ostaria s'ouvre également davantage à l'international en entamant des relations cordiales avec d'autres pays, comme Hirana ou le Saphyr. Les relations avec ce dernier deviennent néanmoins rapidement glaciales après un incident diplomatique entre le ministre des Affaires étrangères ostarien, Flowd Winter Jr., et l'ambassadeur saphyrien Hans Erikssen. Le Saphyr reproche aux Ostariens un irrespect du protocole et une agressivité du ministre face à l'ambassadeur, alors qu'Ostaria, considérant que Erikssen s'était lui-même comporté d'une manière irrespectueuse vis-à-vis de Winter, dénonce également la promptitude de rupture des relations diplomatiques par le Saphyr et les insultes proférées, plus tard, par l'ambassadeur envers Ostaria (jugeant les Ostariens comme un peuple "arriéré"). Parmi les nombreux points de crispation, on trouve aussi une attitude différente vis-à-vis de la CINS (le Saphyr demandant son arbitrage et Ostaria étant hostile à son ingérence), mais aussi le sort de la famille Delfrous, et notamment de l'ancien roi Tommen Delfrous, qui avait fui Ostaria après l'abolition de la monarchie (emportant aussi avec lui de nombreuses richesses), et que le Saphyr refusait son extradition en vue de son jugement relatif à son implication dans la guerre civile. Ostaria tisse réellement son réseau d'alliés autour d'une nouvelle organisation, l'Entente des Nations, coopération militaire, économique et scientifique fondée sur le couple ostaro-oriental (puis ostaro-naroisien).

Après un accident vasculaire cérébral survenu le 12 août 168, soit un an avant la fin de son mandat, Jérôme Plassel décide de ne pas se représenter pour un troisième mandat. Il écrira plus tard : "J'ai pris conscience, à ce moment-là, que j'avais accompli mon devoir envers Ostaria. Ce signe m'avait rappelé que j'étais d'un autre temps, et qu'il était temps que je laisse la place à une personnalité capable de guider le pays dans cette nouvelle époque. […] Ostaria ne devrait pas avoir à s'inquiéter de la condition de son chef." Il propose à son Premier Ministre, Alexandre de Brétigny, de lui succéder à la présidence de la République.

Présidence d'Alexandre de Brétigny

Alexandre de Brétigny accepte de se porter candidat à l'élection présidentielle de 169, et, soutenu par Jérôme Plassel et le MUR, est considéré comme favori. Mais son principal rival, le communiste Julien Chastain, crée la surprise en finissant en première position, juste devant Brétigny, qui réussit néanmoins à remporter le second tour, avec une courte majorité. Le nouveau président nomme Marlène Tardieu Première Ministre.

L'année suivante est une défaite majeure pour Brétigny : pour la première fois depuis la guerre civile, le MUR est devancé par une liste commune des socialistes et des communistes, qui bien que n'ayant pas la majorité absolue, sont, avec 125 sièges sur 251, la force dominante à l'Assemblée Nationale. Le président, qui n'est théoriquement pas obligé de nommer un représentant de l'Union de la gauche comme Premier Ministre, s'y résout néanmoins : Laurent Lavaud sera le premier Premier Ministre de gauche de toute l'histoire de la République.

Le président propose en même temps aux Ostariens une réforme des institutions, qu'il soumet au référendum. Cette réforme met fin à l'indépendance traditionnellement forte entre l'exécutif et le législatif ostariens : le gouvernement devra désormais disposer de la confiance de l'Assemblée nationale (pour éviter un gouvernement minoritaire, jusqu'alors théoriquement possible), tandis que le président pourra dissoudre l'assemblée. D'autres mesures, comme l'allongement du mandat présidentiel de 4 à 6 ans, la création d'une prime majoritaire lors de l'élection législative, et l'élargissement des compétences des régions, font aussi partie de la proposition présidentielle. En réaction, la majorité législative de gauche organise son propre référendum constitutionnel (d'initiative législative), qui vise la parlementarisation du régime : le gouvernement aurait besoin de la confiacne de l'assemblée, qui pourrait aussi le révoquer, lui et le Président lui-même ; l'Assemblée nationale pourrait également établir des traités internationaux par elle-même, sans l'appui de l'exécutif. Les deux référendums eurent lieu le même jour, sous la forme de trois questions. Seule la réforme du président est adoptée. Elle conduit à la dissolution de l'Assemblée nationale, et à de nouvelles élections, favorables à Alexandre de Brétigny, qui dispose à nouveau de la majorité, et nomme Éléonore Mercier à la primature.

En raison du contexte politique intérieur, Brétigny ne mit en place aucune réforme de grande ampleur en tant que président. Néanmoins, son mandat fut marqué par la première crise de Sarande.

Présidence de Julien Chastain

En 173, Brétigny se présente à sa propre succession. Au terme d'une campagne difficile, il est battu dès le premier tour par le communiste Julien Chastain, candidat de l'Union de la Gauche, qui dissout l'Assemblée Nationale. Les élections législatives donnent une majorité absolue à l'Union de la Gauche, et la socialiste Marie Bonneau devient Première Ministre.

La première mesure du gouvernement Bonneau I est la réforme du Code du travail, augmentant le salaire minimum, abaissant le plafond d'heures de travail autorisées, et modifiant et créant plusieurs mesures en faveur des salariés. À cela s'ajoute une réforme de l'impôt sur le revenu, abaissé pour les tranches les plus basses et augmenté pour les plus élevées, une réforme de l'impôt sur les sociétés, abaissé pour les PME et augmenté pour les grandes entreprises, une augmentation de l'impôt sur la fortune, et une baisse de la TVA.

Son mandat est marqué par la deuxième crise de Sarande, à laquelle Ostaria déclare la guerre le 27 mars 175.

En mai 177, Julien Chastain décide d'organiser un référendum sur une réforme constitutionnelle visant à élire une "Assemblée Populaire" chargée de mettre en place une dictature du prolétariat en Ostaria. Face à cette proposition contraire au programme commun de la gauche, Marie Bonneau présente la démission de son gouvernement, et le RSÉ, quittant l'Union de la Gauche, appelle à voter contre la réforme, qui est effectivement largement rejetée.

Ayant perdu sa majorité suite au passage des socialistes dans l'opposition, Julien Chastain tente de former un gouvernement d'union nationale, qui, face au refus de l'ensemble des forces politiques non communistes, se retrouvera finalement formé de personnalités isolées, derrière le Premier Ministre Charles Endros. Le gouvernement Endros, obtenant, contre toute attente, la confiance de l'Assemblée Nationale d'Ostaria, suite à l'abstention des socialistes, est finalement renversé dès le lendemain par une entente entre les oppositions.

Chastain décide de soumettre 5 réformes majeures directement au référendum, ce qui provoque le vote d'une motion de défiance de l'Assemblée Nationale à son égard, tandis que tous les textes soumis au référendum échouent. Chastain prononce alors la dissolution de l'Assemblée Nationale, obtenant une majorité surprise aux élections législatives suivantes, permettant la formation d'un nouveau gouvernement, cette fois-ci intégralement communiste.

Ce gouvernement est marqué par une guerre éphémère entre Ostaria et Narois, ainsi qu'une série de lois de planification et de réformes majeures concernant le social et l'immigration.

Julien Chastain se présente à sa propre succession en 179.

Présidence de Lucie Calenbek-Sothriopositi

Chastain arrive deuxième face à Lucie Calenbek-Sothriopositi (ci-après LCS), la candidate d'union de la droite et du centre désignée par une primaire (issue de la nouvelle FRO, et soutenue par l'UL et l'UDP). Après avoir obtenu le soutien de la candidate écosocialiste, Karoline Willont, LCS est élue à la présidence de la République.

Après avoir désigné le libéral Albert Riccardo à la primature, elle dissout l'Assemblée Nationale. Les élections donnent une majorité relative à la FRO, conduisant la présidente à nommer Henri Le Floch à la primature, dans le cadre d'un gouvernement minoritaire.

Le gouvernement Le Floch I met en place une réforme sociale conservatrice allant à l'encontre des mesures prises sous Julien Chastain, interdisant la GPA, limitant la PMA aux seuls couples hétérosexuels, réduisant la durée d'avortement et diminuant les pensions de retraite, entre autres. Il rétablit également l'autorisation du port d'armes à feu pour les policiers, ainsi que ceux disposant d'une autorisation de leur mairie.

En 186, LCS est réélue au second tour, face au candidat écosocialiste Erope Pendra. Les élections législatives se tenant au même moment donnent toutefois une majorité relative à . Reconnaissant la légitimité présidentielle de LCS, ĿÉ accepteront de s'abtenir lors du vote de confiance à un gouvernement de coalition entre le parti présidentiel et les centristes de la CP.

Sous le gouvernement Le Floch II, Ostaria met officiellement fin à sa participation à l'EDN, déjà mise en défaut pendant la présidence Chastain, pour rejoindre l'Union Phoécienne, après un référendum à l'initiative des députés de la gauche et du centre. De plus, le gouvernement fait adopter plusieurs lois environnementales et sur la sûreté nucléaire, sous l'impulsion de la ministre Pauline Dunberg. Enfin, malgré l'opposition de la majorité des députés de la FRO, une proposition de loi retire la plupart de leurs prérogatives aux régions, afin de les transférer aux communes. Institutionnellement, la période est marquée par les deux référendums organisés par la présidente, dans le but d'instaurer une IVème République.

Les premières élections législatives de la IVème République sont marquées par l'explosion de la FRO, avec le départ de son aile centriste – en particulier Pauline Dunberg et Aya Leclerc – et la récupération de son aile droite par l'UDP, devenue LR. La présidente se dissocie de son parti, et finira par le quitter après les élections. Les élections dévoilent néanmoins un tripartisme naissant entre Les Écosocialistes, les libéraux de la liste hétérogène "Ensemble Pour Ostaria", qui se rassembleront au sein de L'Alternative et les conservateurs de la LR.

Après une tentative infructueuse de formation d'un gouvernement d'union de la droite, les libéraux et les écosocialistes forment le premier gouvernement rotatoire de l'histoire ostarienne, Dunberg-Pendra I. Il sera le théâtre d'affrontements politiques, qui poussera à la démission la ministre Aya Leclerc, qui déposera sa propre réforme de déplanification et de déchastainisation comme proposition de loi ; elle sera adoptée.

Le mois d'août 192 est marqué par un accident de camion à l'origine de la mort de la Première Ministre Pauline Dunberg, le 26 août, suivi de l'assassinat de la Présidente de la République, le 31 août. Erope Pendra et Elias Staphenberg, en tant que Vice-Premier Ministre de la République d'Ostaria et Président de l'Assemblée Nationale d'Ostaria, respectivement, assument l'intérim à la primature et à la présidence de la République.

Intérim d'Elias Staphenberg

Présidence d'Aya Leclerc

Présidence de George Édouard

Intérim et présidence de François Pelichon

Géographie

Climat et topographie

Environnement

Faune et flore

Société

Population

Année Population (ISO) Variation
137 51 715 011 + 0,3 %
142 51 870 156 + 0,6 %
147 52 129 507 + 0,5 %
152 52 442 284 + 0,6 %
157 51 603 207 - 1,6 %
162 52 067 636 + 0,9 %
167 52 380 042 + 0,6 %
172 53 008 602 + 1,2 %
177 53 538 688 + 1,0 %
182 54 770 078 + 2,3 %
187 55 317 779 + 1,0 %
192 55 815 639 + 0,9 %
197 56 262 164 + 0,8 %
202 56 706 655 + 0,8 %
207 57 179 615 + 0,8 %
212 57 762 234 + 1,0 %
217 58 313 789 + 1,0 %
222 58 580 679 + 0,5 %
Liste des villes ostariennes de plus de 60 000 habitants
Rang Ville Région Population (197) Population (202) Population (212) Population (222)
1 Lunont Orbône 3 191 065 3 264 778 3 405 969 3 536 944
2 Illonlieu Cavour 1 745 806 1 770 771 1 839 701 1 902 091
3 Condail Brifalle 1 662 078 1 688 173 1 729 547 1 774 214
4 Bridame Choignaux 1 529 878 1 550 072 1 600 481 1 658 212
5 Menargues Bacapy 1 483 566 1 507 303 1 554 826 1 600 058
6 Tuse Aupagne 1 082 678 1 090 040 1 109 045 1 125 189
7 Egois Choignaux 874 775 882 735 889 208 894 076
8 Abosque Cavour 785 581 791 866 813 740 837 059
9 Mirnont Bacapy 701 189 705 536 711 460 717 944
10 Contec Bacapy 618 775 624 035 638 579 662 853
11 Nour Choignaux 585 661 588 824 594 979 591 786
12 Cantrac Brifalle 521 440 523 421 527 608 531 414
13 Lanrac Aupagne 414 219 416 000 421 543 426 213
14 Dusaux Cavour 294 137 296 990 305 048 309 603
15 Fontour Orbône 285 411 287 751 293 278 302 076
16 Bridy Brifalle 182 965 183 880 186 578 189 566
17 Tasasque Orbône 162 150 162 004 162 704 163 829
18 Virnois Aupagne 155 778 156 167 156 688 158 599
19 Pedur Bacapy 145 709 146 496 148 558 150 330
20 Odail Orbône 91 948 92 417 94 341 96 369
21 Londal Brifalle 89 980 90 178 90 824 91 369
22 Irosque Cavour 69 885 70 381 72 320 74 645
23 Brignal Aupagne 64 115 64 538 65 082 65 055
24 Calmec Choignaux 63 210 63 400 62 988 61 897


Régions par nombre d'habitants
Rang Région Population (197) Population (202) Population (212) Population (222)
1 Orbône 12 475 496 12 613 974 12 914 773 13 233 808
2 Cavour 10 904 812 11 011 679 12 475 496 12 613 974
3 Choignaux 9 865 134 9 906 568 10 103 375 10 395 725
4 Brifalle 8 324 156 8 391 582 8 494 569 8 563 401
5 Bacapy 7 846 245 7 920 784 8 048 795 8 249 768
6 Aupagne 6 846 321 6 862 068 6 882 495 6 754 936


Langue

Politique linguistique

Langues régionales

Carte approximative des zones où l'on parle les langues régionales (pour des raisons de simplicité, les zones où plusieurs dialectes se chevauchent n'ont été représentées qu'en une seule couleur)

Aupan

L’aupan est un dialecte originaire d’Aupagne (l’Aupagne médiévale étant bien plus étendue que l’Aupagne administrative d’aujourd’hui). Il s’agissait d’une région très rurale et paysanne, où la langue ostarienne (langue des élites) n’avait pendant longtemps pas été diffusée. Pendant le dernier siècle, l’aupan a vu son nombre de locuteurs diminuer, en raison d’une forte incitation à parler le phoécien. Toutefois, les populations rurales sont encore nombreuses à avoir grandi avec le dialecte.

Cavourois

Le cavourois est un dialecte originaire de Cavour. Après que la couronne de cet État s’est unie avec celle d’Orbône, Lunont a fini par prendre peu à peu l’avantage, et sa langue, l'ostarien, fut diffusée parmi tous les habitants éduqués. Il reste aujourd'hui moins de locuteurs, mais suffisamment pour que ceux-ci diffusent leur langage aux jeunes générations.

Brénois

Le brénois est un langage particulier du sud de l’Orbône actuelle, dans le sens où il s’agit d’un dialecte de l'ostarien, mais ayant intégré de nombreux mots cavourois. En effet, cette zone a longtemps été une zone d’affrontement entre Cavour et l’Orbône, avant d’être une zone d’échanges et de commerce, lorsque la paix fut enfin venue entre les deux États. Bien que le phoécien, comme partout, ait fait perdre du terrain au dialecte, ce dernier reste encore très parlé, et est le dialecte typique ostarien, en raison de son accent très reconnaissable.

Ménais

Le ménais est une langue particulière, car il ne s’agit pas d’un dialecte parlé uniquement par des paysans, mais, justement, la langue historique des dirigeants et des élites de Menargues. Elle s’est diffusée sur tout le territoire contrôlé par la cité-État, et se retrouvait donc parlée par plusieurs couches de la population (surtout aisées), bien qu’accusant quelques différences selon l’origine sociale du locuteur. Après la fin de la cité-État (qui fut rattachée directement au grand État ostarien), le ménais a continué à être parlé, même si, comme pour les autres langues régionales, son importance a diminué. En revanche, il parvient à se faire parler par de nouveaux locuteurs, grâce à sa réputation « classe ».

Bacapyen

Le bacapyen est un vaste ensemble de dialectes parlés dans l’ancienne Confédération du Bacapy, par les populations rurales. Dès que le roi d'Orbône et de Cavour est devenu pour la première fois dirigeant de cette contrée, il a initié une diffusion du phoécien, d’abord chez les élites, puis, par l’éducation, chez les populations rurales. Un siècle d’incitation à parler le phoécien a été presque le dernier clou du cercueil du bacapyen. Aujourd'hui, très peu de gens continuent à parler le dialecte, principalement dans des zones reculées du pays.

Naïen

Le naïen est un vestige des langues des peuples des montagnes du nord d’Ostaria. En effet, ces territoires étaient jadis habités par des peuples dont l’origine est encore inconnue, mais qui ne semble pas commune aux autres peuplades ostariennes. Ils se sont mélangés à des Ostariens arrivés du sud, et leur langue a acquis un grand nombre de mots de l'ostarien, du ménais, ou d’autres langues diverses. Le naïen existe sous des formes différentes selon qu’il s’agit du naïen de l’ouest ou du naïen de l’est. En fait, le naïen de l’ouest n’est plus qu’à peine compréhensible pour les habitants de l’est, et vice-versa. Mais l'ostarien a fini par se développer et par supplanter la langue. Le naïen n’est plus parlé que par une centaine d'individus dans les montagnes ostariennes.

Culture

Religion

Éducation

Crime et sécurité civile

Droits humains

Politique

Présidence

Gouvernement

Législature

Organisation territoriale

Partis politiques

Forces armées

Relations étrangères

Économie

Finances

Industries dominantes

Égalité sociale

Infrastructures

Architecture et urbanisation

Monuments

Transports

Eau et énergie

Divers

Personnalités connues

Anecdotes

Royalistes d'extrême gauche

Suite à l'entrée en vigueur de la "loi des 5 partis", l'Union Monarchique Ostarienne fut obligée de choisir la tendance officielle "extrême gauche", puisque toutes les autres tendances auront déjà été prises. Cela entraînera l'étrange tradition (désormais révolue) de positionner les partis politiques royalistes à l'extrême gauche du spectre politique.