Différences entre les versions de « Ostaria »
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Un second sommet s'ouvre le 22 juillet entre le [[Royaume d'Ostaria]], la [[République Populaire d'Ostaria]] et [[Novgrad]], afin de consacrer la reconnaissance entre les deux États ostariens ; [[Narois]] avait en effet refusé de reconnaître l'État carméliste. | Un second sommet s'ouvre le 22 juillet entre le [[Royaume d'Ostaria]], la [[République Populaire d'Ostaria]] et [[Novgrad]], afin de consacrer la reconnaissance entre les deux États ostariens ; [[Narois]] avait en effet refusé de reconnaître l'État carméliste. | ||
Dès lors, la | Dès lors, la République Populaire d'Ostaria et le Royaume d'Ostaria installent leur pouvoir. La République Populaire d'Ostaria reste sous l'influence de Novgrad. Cependant, Damien Carmel a des préoccupations bien plus urgentes que le socialisme : les communistes n'ont pas d'armée professionnelle, et doivent installer leur régime sur une île hostile, où pullulent les groupes de résistants anticommunistes. Le régime tient en place essentiellement grâce au soutien de Novgrad. Pour garantir la stabilité de son pouvoir, Carmel entame une politique autoritaire : il ordonne l'ouverture de camps de travail et de rééducation et l'arrestation massive d'opposants, y compris les communistes opposés à sa politique. Novgrad lui-même laissera entendre une désapprobation croissante vis-à-vis des actions de Carmel. Il réussira à maintenir une autorité fragile pendant près d'un an et demi, jusqu'à être assassiné, le 23 février 157, par d'autres communistes qui ne partageaient pas ses vues. | ||
La | Alors que Cavour sombre dans le chaos, Jacques II intervient et prend le contrôle de l'île, en exploitant les sentiments anticommunistes de la population. Il avait déjà réussi, sur le continent, à asseoir son pouvoir. | ||
Pendant ce temps, des républicains résistent contre les deux nouveaux régimes. Le gouvernement légitime de [[Jérôme Plassel]] continue la guerre depuis l'extérieur, notamment en bombardant des positions stratégiques ; quelques attaques terrestres sont également menées, avec généralement peu de succès, par manque d'hommes et d'argent. Les républicains contrôlent essentiellement des positions retranchées dans les montagnes du nord du pays ; le gouvernement reste à Narois pendant toute la guerre. | |||
D'autres républicains forment des groupes de résistance sur le territoire du Royaume. Le gouvernement républicain en exil a cependant du mal à les contrôler, et leur coordination restera incomplète et locale. Après la guerre, plusieurs résistants se verront être propulsés aux plus hautes fonctions de l'État, notamment [[Alexandre de Brétigny]], figure de la résistance de Cavour, et futur [[Premier Ministre de la République d'Ostaria|Premier Ministre]] de Jérôme Plassel et [[Président de la République d'Ostaria|Président de la République]] après ce dernier. | |||
C'est un autre résistant qui s'illustrera, le 17 septembre 157. [[Pierre Jourdan]], membre d'un groupe important opérant en Orbône, assiste, avec quelques autres, à un défilé royal dans les rues de [[Lunont]]. Alors que le roi passe devant eux, ils tirent plusieurs coups de feu ; l'un d'entre eux atteint Jacques II, qui est transféré à l'hôpital dans l'urgence ; il y mourra peu de temps plus tard. Les assassins – on ne sait pas lequel d'entre eux a tiré la balle fatale – sont enfermés immédiatement. | |||
Le jeune [[Tommen Delfrous]], fils de Jacques II, hérite d'un Royaume en pleine ébullition. Alors que la figure redoutée de Jacques II meurt, les opposants voient une nouvelle opportunité, et les troubles se multiplient. Tommen, souhaitant rompre avec l'autoritarisme de son père, engage des pourparlers avec le gouvernement républicain en exil, dont un représentant arrive à [[Lunont]]. Alors que les républicains étaient divisés entre deux camps – ceux souhaitant la fin immédiate des Delfrous et le rétablissement de la République d'un côté, ceux acceptant un compromis permettant le rétablissement des libertés sans compromettre les Delfrous –, les discussions se concluent par la formation d'une monarchie parlementaire et l'organisation de nouvelles élections législatives. | |||
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Version du 28 mai 2021 à 16:24
Ostaria République d'Ostaria | ||||||||
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Armes républicaines |
Drapeau |
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Capitale | Lunont | |||||||
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Devise | Égalité, Paix, Unité (sur les armoiries et officieusement Égalité, Paix, Union) | |||||||
Chef de l'État | ||||||||
Président de la République | ||||||||
S.Ex. Lucie Calenbek-Sothriopositi (FRO) | ||||||||
Gouvernement | ||||||||
Gouvernement Le Floch I | ||||||||
Régime politique | République constitutionnelle semi-présidentielle | |||||||
Premier Ministre | Henri Le Floch (FRO) | |||||||
Vice-Premier Ministre | Albert Riccardo (CP) | |||||||
{{{titresubchefgouvernement}}} | {{{nomsubchefgouvernement}}} | |||||||
Gouvernement actuel | {{{gouvofnow}}} | |||||||
Législature | ||||||||
Assemblée Nationale | ||||||||
Type | Parlement monocaméral | |||||||
Président de l'Assemblée Nationale | Marie Bonneau (RSE) | |||||||
251 députés élus au scrutin plurinominal à un tour | ||||||||
Parti au pouvoir | FRO - (CP) | |||||||
Justice | ||||||||
Haute-Cour Constitutionnelle | Pas de président | |||||||
Présidents de la Cour Suprême | John Wilkilson Anne Wagner |
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Peine maximale appliquée | Prison à perpétuité incompressible | |||||||
Forces armées | ||||||||
Forces Armées Ostariennes | ||||||||
Commandant en Chef | Général William Dulris | |||||||
Effectifs | 394 497 (100 000 mobilisables) |
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International | ||||||||
Statut | Nation souveraine reconnue | |||||||
Faction | ||||||||
Démographie | ||||||||
Plus grande ville | Lunont | |||||||
Population | 56 262 164 hab. | |||||||
Gentilé | Ostarien(ne) | |||||||
Langue officielle | Ostarien | |||||||
Économie | ||||||||
Monnaie | O$ta (O$) | |||||||
PIB | 1 136 255 478 000 O$ | |||||||
PIB/hab | 20 276 O$/hab. | |||||||
IDH | {{{idh}}} | |||||||
Histoire | ||||||||
Ière République | 18 janvier 137 - 17 avril 152 | |||||||
IInde République | 18 avril 152 - 20 septembre 157 (pas de dissolution officielle) | |||||||
Guerre civile ostarienne | 11 juillet 155 (coup d'État de Brignal) - 17 septembre 157 (mort de Jacques II) | |||||||
Monarchie parlementaire de Tommen Delfrous | 20 septembre 157 - 8 novembre 159 | |||||||
IIIème République | Depuis le 22 novembre 159 | |||||||
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Autres | ||||||||
Sens de conduite | Droite | |||||||
Domaine Internet | .os | |||||||
Ostaria ([ostaʁja]), en forme longue la République d'Ostaria, est un État souverain localisé sur le continent phoécien.
Longtemps divisé en de nombreux États distincts, le pays a ensuite été peu à peu unifié, sous la couronne d'Orbône et de Cavour, bientôt devenue couronne d'Ostaria. En 137, après une crise de la monarchie, le pays s'est établi en république. En 155, le pays est gravement marqué par une guerre civile, après laquelle est instaurée une monarchie absolue de droit divin par la dynastie Delfrous sur la partie continentale (Cavour étant une dictature carméliste). En 158, la monarchie devient parlementaire et accepte le retour du gouvernement républicain en exil, qui est dissous. Par référendum, le pays redevient une république, en 160.
Le pays est désormais une république constitutionnelle présidentielle, disposant d'un parlement monocaméral, l'Assemblée Nationale.
Étymologie
Ostaria est un mot-valise dont les premières occurrences sont confirmées dès le début de l'ère classique, en Orbône. Il est formé du nom de deux peuples à l'extrémité d'un territoire correspondant grossièrement au pays actuel. Le premier, les Ostes, au nord-ouest, était appelé Osta, à cette époque ; le second, les Ériens, au sud-est, était alors nommé Araïa. Ces deux peuples n'avaient pas de grande importance historique et ne se sont jamais connus. Pendant un temps, "Ostaria" s'écrivait et se disait donc Ostaraïa. Finalement, par facilité, cela a été transformé au fur et à mesure en "Ostaria". Les historiens estiment que les deux dernières voyelles ne formaient pas une diphtongue, à l'origine, et que la prononciation devait se rapprocher de [ɔ.sta.ʁi.a], au lieu de sa forme moderne [ɔ.sta.ʁja]. On peut d'ailleurs noter que cette évolution a également été répercutée sur le mot Araïa, qui est devenu Aria ; les évolutions d'"Araïa", au contraire, n'impacteront pas "Ostaria", qui restera ainsi.
"Ostaria" est, à l'origine, la dénomination de tous les peuples situés sur l'actuel territoire du pays, excepté Cavour. Avec l'union entre Cavour et l'Orbône, le mot a fini par englober l'île cavouroise également.
Au fur et à mesure que les peuples ostariens étaient unifiés sous la domination de la couronne d'Orbône et de Cavour, celle-ci accumulait les titres, et le souverain d'Orbône et de Cavour devenait roi d'un grand nombre de contrées différentes. Peu à peu, par simplicité et pour montrer sa domination sur un territoire plus vaste, on finit par raccourcir son titre en "Roi d'Ostaria".
Histoire
Antiquité
Les tribus qui forment Ostaria depuis la préhistoire se développent, peu à peu, jusqu'à former des villes. C'est notamment le cas des Agins, dans l'actuelle Lunont, et des Mænais, dans l'actuelle Menargues. Les Mænais ont de plus en plus d'influence, et agrandissent leur territoire à l'est, vers la mer. Ils rassemblent les autres tribus au sein de leur État antique, plutôt que de les soumettre par la force. Les Agins, quant à eux, développent leur cité au fur et à mesure, tout en faisant face à leur principal rival, dans la région : les Orbosnois. Les guerres entre ces deux populations seront très régulières, mais jamais quiconque ne prendra vraiment l'avantage … jusqu'à ce que, un jour, les Orbosnois, après une audacieuse campagne militaire, mettent à sac Lunont et mettent fin à la puissance des Agins. Renforcés, ils assoient leur capitale dans la grande ville conquise. Dans le reste d'Ostaria, les tribus s'affrontent ou s'allient ; parfois, elles parviennent à en conquérir d'autres. Des cités se forment, mais rien d'aussi splendide, célèbre et influent que Menargues et Lunont. À la fin de l'Antiquité, le visage d'Ostaria est encore divisé et une multitude de cultures y règnent.
Ère classique
Peu à peu, les cités antiques se transforment en petits royaumes. En revanche, l'Orbône (issu des Orbosnois et de Lunont) est particulièrement grand et puissant. Il s'agit d'une monarchie absolue de droit divin. Petit à petit, cet État accumulera des vassaux par sa grande puissance militaire, dans tout l'ouest d'Ostaria ; les seigneurs qui coopéreront resteront au pouvoir sur leur territoire (et vassaux de l'Orbône) ; les autres seront simplement tués et remplacés par un membre de la famille royale, ou leur pays sera simplement annexé à l'Orbône ou à un autre de ses vassaux. À Cavour, les quelques peuplades se sont unifiées en une seule bannière : le Royaume de Cavour. Il s'agit, ici aussi, d'une monarchie absolue (mais pas de droit divin). Rapidement, la nation développe une grande puissance maritime. L'affrontement entre Cavour et l'Orbône durera pendant tout le Moyen-Âge : l'Orbône ne pourra pas contrôler les mers, face à la puissante flotte de Cavour, tandis que Cavour ne pourra pas s'installer durablement sur le continent, à cause de la puissante armée terrestre de l'Orbône. Menargues reste une cité-État mercantile et pacifique. Son commerce important lui permet de devenir une ville florissante. Il s'agit d'une république oligarchique, où les riches marchands seuls se prononcent. Au nord de Menargues, on craint la puissance orbônoise menaçante. De ce fait, les quelques États s'allient à Cavour. Ils ne resteront pas bien longtemps tels quel, soumis à l'armée orbônoise, et non protégés par la flotte de Cavour – on est au milieu du continent –, et le roi d'Orbône installera des membres de sa famille à la tête de ces nations, désormais vassales. Au sud de Menargues, plutôt que de se positionner ouvertement contre l'Orbône, les nombreuses cités s'associeront en la Confédération des Cités Libres du Bacapy, une monarchie élective où seuls peuvent voter et se présenter les chefs des différentes cités. La confédération offrira à de maintes reprises à Menargues la possibilité de devenir membre et capitale du pays ; mais cela n'intéressera pas la cité-État. À la fin du Moyen Âge, un apaisement des relations s'installe entre Cavour et l'Orbône.
Ère nobiliaire
Au fil du temps, les relations entre l'Orbône et Cavour s'améliorent. De plus en plus d'élites pensent qu'il est nécessaire de mettre fin aux affrontements entre les deux États. Au début de l'époque moderne, la rivalité entre les deux États n'est plus d'actualité. Dans ce contexte, un mariage est conclu entre le roi Willerand III d'Orbône et la princesse Anne-Lise, héritière du trône de Cavour (à Cavour, les femmes pouvaient accéder au trône aussi bien que les hommes). Si chacun d'eux reste, de leur vivant, souverain de son pays, leur fils aîné, Charles Ier, devient, à la mort de son père, roi d'Orbône, puis, à la mort de sa mère, quelques années plus tard, roi de Cavour (ils ont eu la chance d'avoir un garçon, comme aîné, car la cour de Cavour aurait reconnu une fille aînée comme reine de Cavour, et tout se serait écroulé ; par la suite, on décidera que seul un homme peut siéger sur le trône de Cavour et d'Orbône, pour éviter que l'union des deux pays ne survienne). Le Bacapy prend alors peur : et si, maintenant que l'Orbône et Cavour sont durablement alliés et que leur puissance militaire est largement accrue, ils s'avisaient d'étendre leur territoire à l'est ? Menargues aussi se sentait menacée, d'autant plus qu'elle était petite et riche. Le Bacapy saisit alors l'occasion pour demander (encore) à Menargues de s'unir à lui. Et Menargues saisit l'occasion pour répondre (encore) qu'il n'en était pas question. L'Orbône et Cavour lancent alors une grande campagne militaire contre le Bacapy. Le roi d'Orbône et de Cavour est bien supérieur, mais le Bacapy se ruine à contrer ses attaques. Le conflit durera alors plusieurs années, jusqu'à ce que le roi du Bacapy meure, laissant derrière lui un pays dévasté. Contre la promesse de laisser aux souverains des différentes villes leur pouvoir antérieur et en échange de la paix, le roi d'Orbône et de Cavour parvient à recueillir les suffrages des chefs des villes, lors de l'élection du nouveau roi. Le roi devient roi d'Orbône, de Cavour et du Bacapy (bien que le Bacapy, à la mort du roi, ne soit pas obligé d'élire l'héritier du trône d'Orbône et de Cavour, il le fera tout de même systématiquement, jusqu'à la Révolte des vassaux). On commence à parler de royaume d'Ostaria. Quant à Menargues, elle doit s'acquitter d'un tribut pour poursuivre ses activités commerciales. Une taxe est instaurée par les alliés de l'Orbône pour les bateaux de la mer d'Ylésia. Après quelques mois, les riches marchands (car c'est toujours une république oligarchique), en échange de la suppression de la taxe et du tribut, qui mettaient leur prospérité en péril, accepteront de choisir le roi d'Orbône, de Cavour et du Bacapy. comme souverain légitime et de mettre ainsi fin à leur république (le roi devient ainsi roi d'Orbône, de Cavour, du Bacapy et de Menargues, mais on parlera alors de plus en plus de roi d'Ostaria).
Unification du Royaume d'Ostaria
En ce début d'époque contemporaine, Ostaria réclame toujours plus d'impôts de ses vassaux. Cavour et l'Orbône rayonnent, tandis que le Bacapy et les autres vassaux restent peu développés. C'est dans ce contexte que le roi Myrélian II a deux fils. À sa mort, l'aîné devient roi, conformément à la règle, sous le nom de Jacques Ier. Cependant, le cadet, en conflit avec son frère et avide de pouvoir, n'accepte pas cette situation. Promettant de faire entrer la confédération dans la prospérité, en la développant massivement, et sans la soumettre à l'Orbône et à Cavour, il parvient à se faire élire roi du Bacapy à la place de son frère, sous le nom de Byélige VI (Byélige Ier étant le premier roi du Bacapy, celui qui avait réussi à bâtir l'union des cités qui la composent). Par les mêmes promesses, il obtient le soutien des seigneurs vassaux du nord d'Ostaria et de l'Aupagne. C'est ainsi que débute la Révolte des vassaux (même si le Bacapy, un acteur important, n'était pas à proprement parler un vassal). Le conflit, difficile pendant les premiers mois pour les habitants d'Orbône et de Cavour (car l'Orbône et Cavour étaient privés de l'Aupagne et du nord de l'Orbône actuelle, qui fournissaient une bonne partie des denrées alimentaires de l'Orbône et de Cavour), mais surtout pour les habitants de Menargues, loyale à Jacques Ier, assiégée par les vassaux (et incapable de continuer ses activités commerciales, à cause des batailles navales fréquentes qui faisaient fuir les marchands), devient vite dominé par l'imposante armée de Jacques Ier. Après quelques années, Orbône et Cavour ont repris le contrôle de tout le pays. Byélige VI est emprisonné et mis à mort, de même que les autres seigneurs vassaux. Jacques Ier prend le pouvoir ; tout le pouvoir. Il supprime les vassaux et rallie l'ensemble du pays directement à la couronne d'Ostaria. Cependant, il accepte de favoriser le développement des territoires hors des anciennes Orbône et Cavour, afin d'éviter qu'un tel événement se reproduise. Le pays est à nouveau uni, pour longtemps.
Chute de la monarchie et fondation de la Ière République
Bien des années plus tard, l'apparition d'Internet permettra la communication avec un grand nombre d'individus, sans pouvoir être identifié. Le pouvoir, qui avait déjà subi quelques contestations par le passé, n'était pas préparé à l'avènement d'un tel média, qui symbolise la liberté de l'information, face aux autres médias, contrôlés par le roi. Des mouvements politiques (illégaux) pullulent sur Internet. Beaucoup prônent la remise en question du pouvoir royal absolu, en faveur d'une monarchie parlementaire, ou, souvent, d'une république. Parmi eux, le mouvement le plus influent est le Rassemblement pour une Démocratie Ostarienne (RDO), fondé par François Dickson (sous un pseudonyme). On trouve également le Mouvement Liberté (prônant le libéralisme économique et politique) et Debout Ostaria, le mouvement, alors d'une faible importance, de Jérôme Plassel. Les idées démocratiques se répandent parmi la population. Le vieux roi Sigmar Ier meurt en janvier 137. Son fils aîné, le mal-aimé futur Willerand XI, doit alors prendre le pouvoir. Mais, dans toutes les grandes villes, des manifestations ont lieu contre l'arrivée au pouvoir de cet homme antipathique, qui méprise le peuple. Elles sont violemment réprimées : de nombreux manifestants perdent la vie ou sont emprisonnés. C'est une grave erreur, pour le pouvoir : de nombreux mouvements politiques, associés en Union Populaire appellent à un soulèvement populaire, qui a effectivement lieu. Le prince renonce au pouvoir et quitte le pays. L'Union Populaire devient légitime aux yeux d'une grande partie de la population ; pour les autres, elle le deviendra peu à peu. Les personnalités importantes des mouvements, qui n'étaient alors connus que par des pseudonymes, révèlent leur nom et leur visage. Les cadres des mouvements de l'Union Populaire, en tant qu'Assemblée citoyenne, désignent un gouvernement provisoire, sous la conduite de François Dickson, chargé de mettre en place les bases de la République, sous le contrôle de ladite l'Assemblée Citoyenne.
Ière et IInde Républiques
Le gouvernement de François Dickson présente alors une constitution à l'Assemblée citoyenne, qui sera massivement approuvée. C'est le début de ce que l'on appellera plus tard la Ière République, un régime semi-présidentiel où le pouvoir exécutif est partagé entre le Président de la République − provisoirement François Dickson − et le Premier Ministre − provisoirement Alex Colin.
Les premières élections législatives ont lieu, qui dissolvent de facto l'Assemblée citoyenne, et donnent la majorité au Parti Républicain, un mouvement de droite dont la figure montante, Mathilde Picvaux, devient Premier Ministre, dans un gouvernement d'union de la droite (avec notamment la présence de Philippe Lacroix, de droite radicale, et de Jérôme Plassel, de centre-droit). Le gouvernement Picvaux I met en place des mesures ciblées sur la sécurité, l'immigration et l'énergie, ainsi que le Code civil. Finalement, en juin 142, suite à la réforme du Code électoral qu'il avait combattue, Jérôme Plassel démissionne du gouvernement. Cette réforme, surnommée "loi des 5 partis", interdisait notamment la formation de plus de 5 partis politiques, et d'un seul par "tendance" (extrême gauche, gauche, centre, droite, extrême droite).
Lors de la première élection présidentielle (alors que la loi des 5 partis ne s'applique pas encore), trois candidats s'affrontent : Erce Klinton, ministre du Parti Républicain, Nicolas Barouel, ministre de l'Union Travailliste-Libérale (centre-gauche) et Jérôme Plassel, candidat de Debout Ostaria. Éliminé au premier tour, ce dernier appelle à voter pour Nicolas Barouel, en échange de la promesse d'annuler la loi des 5 partis − qui ne sera pas tenue −, le candidat du centre-gauche finit, contre toute attente, par devenir le premier Président de la République élu d'Ostaria. Cependant, sa présidence fut marquée par une grande épidémie de flémingite qui toucha la nation. La Haute Cour Constitutionnelle appela à nouveau François Dickson à former un gouvernement provisoire d'union nationale, avec pour Premier Ministre Jérôme Plassel, qui mettra en place notamment une réforme de la Constitution incluant des mesures relatives aux traités internationaux et aux référendums.
Ce dernier, ayant fait campagne aux élections pour son nouveau mouvement Partis Libres !, qu'il définissait comme une "confédération de partis" fondée pour permettre à tout mouvement d'exister politiquement, et dont le but majeur est de remettre en cause la loi des 5 partis, il arrive en seconde position à quelques points près, derrière le Parti Républicain. Mathilde Picvaux retrouve ainsi son poste de Premier Ministre, mais accepte, en échange de l'entrée de Jérôme Plassel au gouvernement − le Parti Républicain ne disposant pas d'une majorité absolue −, d'organiser un référendum sur la loi des 5 partis, le 20 mars 151, qui conduira à la suppression de la disposition et à la dissolution de Partis Libres !. Le gouvernement Picvaux II, formé le 4 octobre 146, aura pour principales avancées la création du Code pénal et du Code de l'éducation.
En l'an 150, une nouvelle élection présidentielle a lieu. À gauche, pour légitimer le président sortant, une primaire est organisée, à laquelle, outre ce dernier, plutôt centriste, participent également Mickaël Ruiz, plus à gauche, et Albert Delfrous. Le résultat est décevant pour François Dickson (40,13 %), qui est mis en ballottage par Mickaël Ruiz (33,55 %). Le premier arrive tout de même à remporter le second tour avec 55,56 % des suffrages. L'élection présidentielle se joue finalement en duel, entre François Dickson et Jérôme Plassel. C'est finalement ce dernier qui parviendra à la victoire avec 53,3 % des voix.
Dès lors, le nouveau président remplace le Premier Ministre Mathilde Picvaux par son second, Christian Duroux, en attendant de disposer d'une majorité à l'Assemblée Nationale, l'année suivante. Mais, finalement, c'est bien la première qui arrivera en tête et Jérôme Plassel devra à nouveau lui demander de former un gouvernement. Excédé par ces cohabitations incessantes − le Parti Républicain ayant en fait toujours eu la majorité à l'Assemblée Nationale, et, par conséquent, le pouvoir −, Jérôme Plassel propose aux Ostariens, par référendum, l'instauration d'une nouvelle Constitution et de ce que l'on appellera la IInde République. Elle est approuvée par 92 % des électeurs, et entre en vigueur en avril 152.
Le poste de Premier Ministre est supprimé : désormais, le président de la République dispose de pouvoirs très étendus. Il est à la fois le chef du gouvernement et le chef de l'État, disposant de la totalité du pouvoir exécutif et d'une grande influence sur le pouvoir législatif. Jérôme Plassel est ensuite largement réélu en 153, devant les monarchistes d'Albert Delfrous.
Dans les années suivantes, le Mouvement d'Action Populaire est créé par Damien Carmel. Se positionnant comme l'unique véritable parti d'opposition, il prônera une action violente et contestataire face au gouvernement.
Guerre civile
Le 11 juillet 155, un attentat est perpétré à Brignal. Suite à cela, une armée de mercenaires et des troupes d'Arkadia dirigées par Albert Delfrous prennent le contrôle de la ville. L'armée républicaine, peu nombreuse et mal équipée, n'arrive pas à repousser les putschistes, qui s'avancent dans les terres, en direction de Lunont, la capitale. Du côté des troupes loyalistes, c'est la débâcle. Des corps-francs se constituent afin de défendre la République, mais ne font pas le poids. Alors que le gouvernement de Jérôme Plassel s'est déplacé à Condail, le gouvernement Naroisien propose son aide et envoie des troupes en renfort, parvenant à stabiliser le front. Tandis que l'armée royaliste avance vers le nord, des survivants, partisans de Damien Carmel, se soulèvent et prennent le contrôle de Lunont. Soutenus par Novgrad, une menace pour Albert Delfrous, qui a déjà du mal à prendre le dessus sur les troupes loyalistes, les carmélistes trouveront un accord avec les royalistes, les premiers pouvant installer leur nouveau régime, la République Populaire d'Ostaria, sur l'île de Cavour, tout en laissant le continent sous la domination d'Albert Delfrous.
Le gouvernement républicain ostarien perd rapidement de l'influence, jusqu'à ce que ses décisions n'aient plus d'importance. En conséquence, Narois, qui contrôle désormais l'essentiel des forces loyalistes, décide d'ouvrir les négociations avec les monarchistes, contre la volonté de Jérôme Plassel. Le 18 juillet, un sommet s'ouvre à Tasasque, auquel participent Narois, Arkadia et le nouveau Royaume d'Ostaria. La participation de Novgrad est refusée par l'armée naroisienne qui contrôle la ville et, en réaction, la République Populaire d'Ostaria boycotte l'événement. L'issue est fatale pour les républicains : Narois reconnaît le Royaume d'Ostaria le 19 juillet et le gouvernement de Jérôme Plassel doit s'exiler à Narois. Un second sommet s'ouvre le 22 juillet entre le Royaume d'Ostaria, la République Populaire d'Ostaria et Novgrad, afin de consacrer la reconnaissance entre les deux États ostariens ; Narois avait en effet refusé de reconnaître l'État carméliste.
Dès lors, la République Populaire d'Ostaria et le Royaume d'Ostaria installent leur pouvoir. La République Populaire d'Ostaria reste sous l'influence de Novgrad. Cependant, Damien Carmel a des préoccupations bien plus urgentes que le socialisme : les communistes n'ont pas d'armée professionnelle, et doivent installer leur régime sur une île hostile, où pullulent les groupes de résistants anticommunistes. Le régime tient en place essentiellement grâce au soutien de Novgrad. Pour garantir la stabilité de son pouvoir, Carmel entame une politique autoritaire : il ordonne l'ouverture de camps de travail et de rééducation et l'arrestation massive d'opposants, y compris les communistes opposés à sa politique. Novgrad lui-même laissera entendre une désapprobation croissante vis-à-vis des actions de Carmel. Il réussira à maintenir une autorité fragile pendant près d'un an et demi, jusqu'à être assassiné, le 23 février 157, par d'autres communistes qui ne partageaient pas ses vues. Alors que Cavour sombre dans le chaos, Jacques II intervient et prend le contrôle de l'île, en exploitant les sentiments anticommunistes de la population. Il avait déjà réussi, sur le continent, à asseoir son pouvoir.
Pendant ce temps, des républicains résistent contre les deux nouveaux régimes. Le gouvernement légitime de Jérôme Plassel continue la guerre depuis l'extérieur, notamment en bombardant des positions stratégiques ; quelques attaques terrestres sont également menées, avec généralement peu de succès, par manque d'hommes et d'argent. Les républicains contrôlent essentiellement des positions retranchées dans les montagnes du nord du pays ; le gouvernement reste à Narois pendant toute la guerre. D'autres républicains forment des groupes de résistance sur le territoire du Royaume. Le gouvernement républicain en exil a cependant du mal à les contrôler, et leur coordination restera incomplète et locale. Après la guerre, plusieurs résistants se verront être propulsés aux plus hautes fonctions de l'État, notamment Alexandre de Brétigny, figure de la résistance de Cavour, et futur Premier Ministre de Jérôme Plassel et Président de la République après ce dernier.
C'est un autre résistant qui s'illustrera, le 17 septembre 157. Pierre Jourdan, membre d'un groupe important opérant en Orbône, assiste, avec quelques autres, à un défilé royal dans les rues de Lunont. Alors que le roi passe devant eux, ils tirent plusieurs coups de feu ; l'un d'entre eux atteint Jacques II, qui est transféré à l'hôpital dans l'urgence ; il y mourra peu de temps plus tard. Les assassins – on ne sait pas lequel d'entre eux a tiré la balle fatale – sont enfermés immédiatement.
Le jeune Tommen Delfrous, fils de Jacques II, hérite d'un Royaume en pleine ébullition. Alors que la figure redoutée de Jacques II meurt, les opposants voient une nouvelle opportunité, et les troubles se multiplient. Tommen, souhaitant rompre avec l'autoritarisme de son père, engage des pourparlers avec le gouvernement républicain en exil, dont un représentant arrive à Lunont. Alors que les républicains étaient divisés entre deux camps – ceux souhaitant la fin immédiate des Delfrous et le rétablissement de la République d'un côté, ceux acceptant un compromis permettant le rétablissement des libertés sans compromettre les Delfrous –, les discussions se concluent par la formation d'une monarchie parlementaire et l'organisation de nouvelles élections législatives.
Ère actuelle
Géographie
Climat et topographie
Environnement
Faune et flore
Société
Population
Langue
Histoire
Politique linguistique
Langues régionales
Aupan
L’aupan est un dialecte originaire d’Aupagne (l’Aupagne médiévale étant bien plus étendue que l’Aupagne administrative d’aujourd’hui). Il s’agissait d’une région très rurale et paysanne, où la langue ostarienne (langue des élites) n’avait pendant longtemps pas été diffusée. Pendant le dernier siècle, l’aupan a vu son nombre de locuteurs diminuer, en raison d’une forte incitation à parler le français. Toutefois, les populations rurales sont encore nombreuses à avoir grandi avec le dialecte.
Cavourois
Le cavourois est un dialecte originaire de Cavour. Après que la couronne de cet État s’est unie avec celle d’Orbône, Lunont a fini par prendre peu à peu l’avantage, et sa langue, l'ostarien, fut diffusée parmi tous les habitants éduqués. Il reste aujourd'hui moins de locuteurs, mais suffisamment pour que ceux-ci diffusent leur langage aux jeunes générations.
Brénois
Le brénois est un langage particulier du sud de l’Orbône actuelle, dans le sens où il s’agit d’un dialecte de l'ostarien, mais ayant intégré de nombreux mots cavourois. En effet, cette zone a longtemps été une zone d’affrontement entre Cavour et l’Orbône, avant d’être une zone d’échanges et de commerce, lorsque la paix fut enfin venue entre les deux États. Bien que le français, comme partout, ait fait perdre du terrain au dialecte, ce dernier reste encore très parlé, et est le dialecte typique ostarien, en raison de son accent très reconnaissable.
Ménais
Le ménais est une langue particulière, car il ne s’agit pas d’un dialecte parlé uniquement par des paysans, mais, justement, la langue historique des dirigeants et des élites de Menargues. Elle s’est diffusée sur tout le territoire contrôlé par la cité-État, et se retrouvait donc parlée par plusieurs couches de la population (surtout aisées), bien qu’accusant quelques différences selon l’origine sociale du locuteur. Après la fin de la cité-État (qui fut rattachée directement au grand État ostarien), le ménais a continué à être parlé, même si, comme pour les autres langues régionales, son importance a diminué. En revanche, il parvient à se faire parler par de nouveaux locuteurs, grâce à sa réputation « classe ».
Bacapyen
Le bacapyen est un vaste ensemble de dialectes parlés dans l’ancienne Confédération du Bacapy, par les populations rurales. Dès que le roi d'Orbône et de Cavour est devenu pour la première fois dirigeant de cette contrée, il a initié une diffusion du français, d’abord chez les élites, puis, par l’éducation, chez les populations rurales. Un siècle d’incitation à parler le français a été presque le dernier clou du cercueil du bacapyen. Aujourd'hui, très peu de gens continuent à parler le dialecte, principalement dans des zones reculées du pays.
Naïen
Le naïen est un vestige des langues des peuples des montagnes du nord d’Ostaria. En effet, ces territoires étaient jadis habités par des peuples dont l’origine est encore inconnue, mais qui ne semble pas commune aux autres peuplades ostariennes. Ils se sont mélangés à des Ostariens arrivés du sud, et leur langue a acquis un grand nombre de mots de l'ostarien, du ménais, ou d’autres langues diverses. Le naïen existe sous des formes différentes selon qu’il s’agit du naïen de l’ouest ou du naïen de l’est. En fait, le naïen de l’ouest n’est plus qu’à peine compréhensible pour les habitants de l’est, et vice-versa. Mais l'ostarien a fini par se développer et par supplanter la langue. Le naïen n’est plus parlé que par une centaine d'individus dans les montagnes ostariennes.
Culture
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Partis politiques
Fondée suite à la fusion du Mouvement Uni pour la République, du Parti Libéral-Conservateur et du Parti National-Conservateur, la Fédération des Républicains Ostariens a pour ambition de regrouper l'ensemble de la droite ostarienne sous une bannière commune. Parmi eux, beaucoup de plasselistes, de libéraux-conservateurs, de nationalistes et de libéraux, se nommant eux-mêmes républicains.
Le Parti Royaliste Ostarien (abrégé en PRO) est un parti du centre fondé par l'ancien Roi, Tommen Delfrous. Comme son nom l'indique étrangement, il a pour unique objectif de restaurer la Monarchie Delfroussienne Parlementaire en Ostaria.
Le Mouvement des Travailleurs Ostariens est un parti politique nationaliste révolutionnaire, suprémaciste, racialiste et socialiste.
L'Union de la Droite Populaire est un parti de droite (insérer des informations)
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Relations étrangères
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Égalité sociale
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Architecture et urbanisation
Monuments
Transports
Eau et énergie
Divers
Personnalités connues
Anecdotes
Royalistes d'extrême gauche
Suite à l'entrée en vigueur de la "loi des 5 partis", l'Union Monarchique Ostarienne fut obligée de choisir la tendance officielle "extrême gauche", puisque toutes les autres tendances auront déjà été prises. Cela entraînera l'étrange tradition de positionner les partis politiques royalistes à l'extrême gauche du spectre politique.