Différences entre les versions de « Juliette Delagins »
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Une fois sa carrière politique lancée, celle-ci se met en retrait de ses fonctions. | Une fois sa carrière politique lancée, celle-ci se met en retrait de ses fonctions. | ||
==Carrière politique== | ==Carrière politique== | ||
S'engageant sur une ligne plasseliste et républicaine, Juliette Delagins s'engage d'abord au MUR dans sa jeunesse, avant d'investir progressivement dans les réseaux radicaux et de centre-gauche. Fidèle à Jérôme Plassel et à l'idée d'une figure providentielle à la tête de l'Etat, Juliette Delagins rejette les extrêmes et porte en détestation l'extrême droite, qui s'était vigoureusement opposée à elle lors de sa qualification de l'affaire du boucher d'Orbônne de "féminicide". | |||
Comprenant qu'aucune organisation existante ne représentait un alliage entre le centre gauche et le plasselisme - les mouvements centristes étant trop régionalistes et libéraux, tandis que les militants plasselistes s'orientaient tous vers le conservatisme et un mouvement conservateur-corporatiste, Juliette Delagins fonda l'Union Radicale Sociale pour inaugurer la notion de "plasselisme de gauche". Cette idéologie est caractérisée par une figure providentielle du Président de la République, un Parlement fort, un rejet des extrêmes par la quête du "pragmatisme" tout en défendant le service public et en rejettant la vision anarchiste et libertaire de la société. Le plasselisme de gauche se démarque du reste de la gauche par sa quête de l'ordre et de la stabilité, portant des discours moins virulents vis à vis des policiers, de l'autorité et de la quête d'une immigration régulée. | |||
Juliette Delagins se présente aux élections présidentielles de 200, ne se qualifiant pas au second tour et appelant à voter Aya Leclerc pour garantir la stabilité de la République face à Monsieur Boulanger. | |||
En 203, l'URS par le biais de sa dirigeante accepte de participer à l'Union des Gauches initiée par Georges Edouard et les Ecosocialistes ; au cours des négociations, le parti fait office de 3e force derrière le parti initiateur et le Kosmostaria encore dominant en 203. Ces discussions s'achèvent par l'aboutissement d'un Programme Commun pour l'Union des Gauches, basée sur un compromis à la fois proche du socialisme le plus dur et d'un républicanisme réformateur. La campagne est menée par George Edouard et secondée par Antoine Baudet et Juliette Delagins, aboutissant à "une vague rouge et verte" parvenant au retour de la gauche à l'Assemblée Nationale et à un Gouvernement de Cohabitation. Juliette Delagins devient alors députée et Ministre de l'Intérieur et de la Justice. | |||
Au cours de son premier mandat de Ministre, Juliette Delagins est à l'origine de la Réforme Générale de la Justice, instituant une vraie lutte contre les violences conjuguales et faites aux femmes, une prise en charge des problèmes mentaux dans les peines, une véritable politique de réhabilitation ainsi qu'une amélioration d'une condition de vie des détenus. La Réforme institue une défense obligatoire et gratuite par la présence d'un avocat commis d'office, et réforme les critères d'obtention de la nationalité tout en favorisant l'intégration des migrants par la fondation de plusieurs Offices jusqu'alors inexistantes. | |||
A travers la réforme pour un accueil digne des réfugiés, Juliette Delagins se démarque de ses premières convictions migratoires en virant vers la gauche. Cette réforme crée la Section d'Urgence et de Secours en Mer, dépénalise l'immigration clandestine en empêchant tout réfugié sauvé en mer d'être qualifié comme tel. Cette réforme favorise l'acquision des aides sociales pour les étrangers, ainsi que l'octroi de la nationalité en abaissant la durée de résidence à une année. | |||
Juliette Delagins soutient le candidat George Edouard pour l'Union des Gauches au cours des élections présidentielles de 207, et remporte avec cette Union les élections législatives suivantes au cours d'une nouvelle vague. Ces élections législatives ont été dirigés par madame Altmann après une Primaire inédite de l'Union des Gauches à laquelle Antoine Baudet, Juliette Delagins et Elsa Altmann avaient participé : les scores avaient respectivement été de 22,4%, de 29,3% et de 47,3%. Cette Primaire marque toutefois une victoire pour l'URS, qui devient par ce biais la deuxième force politique de l'Union des Gauches. Sous la présidence Edouard et avec une nouvelle Première Ministre Elsa Altmann, elle devient la nouvelle Vice Première Ministre en charge de l'Economie, des Infrastructures, du Logement et des Comptes Publics. Ce gouvernement est marqué par la campagne référendaire pour la réforme de la Constitution que Juliette Delagins soutient activement, subissant comme le reste la Gauche un amer revers poussant le Président Edouard à la démission et la Vice Première Ministre à proposer le passage à la proportionnelle intégrale. | |||
Après la chute du Gouvernement, Juliette Delagins devient provisoirement Première Minitre par intérim, puis bascule dans l'opposition jusqu'au retour de la gauche avec le gouvernement Delagins II, dans une coalition parlementaire entre le PRS, l'UDSR et L'Union des Gauches. Elle redevient alors Ministre de l'Intérieur. | |||
Suite aux élections législatives de 218, un jeu de bascule entre la droite et la gauche s'effectue aboutissant après deux revers parlementaires à la formation du gouvernement Altmann III entre Maison Commune, L'Union des Gauches, la Maison Commune et l'Alliance Pirate. Le MTO nouvellement créé, le Front de Libération de Cavour et le Kosmostaria sont des soutiens sans participation, marquant ce gouvernement autour d'une union de la gauche radicale jusqu'au centre. Juliette Delagins redevient Ministre d'Etat, étant une nouvelle fois chargée de l'Economie, de la Pauvreté et des Finances. Cette instabilité politique conforte Juliette Delagins dans l'idée que la Gauche et le pays sont en situation d'échec, tourné autour d'un projet trop extrême et devenu bien trop éloigné de ses convictions plasselistes initiales. Celle-ci fusionne donc avec le PRS pour former le Parti Radical Unitaire, en annonçant mettre fin à l'Union des Gauches et en se présentant contre madame Altmann aux élections présidentielles de 219. |
Version du 30 novembre 2023 à 17:52
Juliette Delagins | ||||||||
Fonctions | ||||||||
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Première Ministre par intérim | ||||||||
Président | George Edouard | |||||||
Mandat | 6 février 210 - 6 mars 210 (1 mois) |
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Gouvernement | Altmann | |||||||
Législature | XIIIe | |||||||
Coalition | Union des Gauches (LÉ-URS-Kos) |
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Vice-Première Ministre Ministre de l'Économie, des Infrastructures, du Logement et des Comptes Publics | ||||||||
Président | George Edouard | |||||||
Premier Ministre | Elsa Altmann Elle-même (intérim) |
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Gouvernement | Edouard Altmann |
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Mandat | 19 novembre 207 - 8 mars 210 (2 ans, 3 mois et 19 jours) |
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Ministre de l’Intérieur et de la Justice | ||||||||
Président | Aya Leclerc George Édouard |
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Premier Ministre | George Édouard Antoine Baudet (intérim) |
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Gouvernement | Edouard | |||||||
Mandat | 22 juillet 203 - 19 novembre 207 (4 ans, 3 mois et 28 jours) |
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Députée ostarienne | ||||||||
Législature | XIIe XIIIe XIVe |
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Élection | 18 juillet 203 12 novembre 207 5 mars 210 |
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Mandat | 19 juillet 203 (28 ans, 4 mois et 4 jours) |
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Groupe parlementaire | Union des Gauches | |||||||
Députée ostarienne | ||||||||
Législature | XIIe XIIIe XIVeXIIe XVe XVIe |
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Élection | 18 juillet 203 12 novembre 207 5 mars 210 10 juillet 214 18 octobre 218 |
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Mandat | 19 juillet 203 (28 ans, 4 mois et 4 jours) |
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Groupe parlementaire | Union des Gauches | |||||||
Biographie | ||||||||
Nom de naissance | Juliette Delagins | |||||||
Genre | Femme | |||||||
Nationalité | Ostaria | |||||||
Naissance | 12 juillet 164 (67 ans) Lunont, Orbône République d'Ostaria |
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Activité professionnelle | Avocate Femme politique |
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Engagement | Union Radicale-Sociale | |||||||
Famille | ||||||||
Juliette Delagins, née le 12 juillet 164 à Lunont (Orbône), est une avocate et femme politique ostarienne, membre de l'Union Radicale-Sociale.
Biographie
Fille issue de la petite bourgeoisie ostarienne, Juliette Delagins nait le 12 juillet 164 et connait un drame familiale, sa mère Emma Delagins décédant au cours de l'accouchement. Son père Charles Delagins, un chirurgien libéral éleva sa fille unique en mettant pendant 3 ans son travail entre parenthèse.
Jeunesse
Juliette Delagins grandit sans mère et prend vite le rôle d'une jeune femme indépendante, dotée "d'un fort caractère, d'une maturité rare et d'une tendance exacerbée au contrôle". Passant ses diplômes du secondaire avec brio au sein d'un cursus scolaire l'engageant vers le domaine scientifique, Juliette finit par s'orienter vers des études de droit, et s'autonomise en quittant son foyer familial - son père explique dans ses mémoires que leur relations s'étaient "dégradées, ne comprenant plus ma fille qui ne comprenait pas ma rigueur à son égard -. Celle-ci se démarque au cours de ses premières années par son indépendance rare, celle-ci s'engageant dans les syndicats étudiants de gauche et s'opposant au syndicat majoritaire conservateur. Un coup d'éclat lui permit de rencontrer pour la première fois les médias, celle-ci bloquant un amphithéâtre à la suite de l'exclusion d'une de ses camarades pour "port d'une tenue inadaptée". Malgré les premiers remoux, Juliette Delagins rentre dans le rang et il n'est plus mention d'un engagement particulier au cours et à la fin de son master.
Carrière professionnelle
Spécialisé en droit pénal, Juliette Delagins devint magistrate en exercant pendant près de 25 ans. Celle-ci se fit connaitre dans l'affaire "du boucher d'Orbonne", un cas de multiples homicides sur des victimes identifiées par le tueur en série comme "ressemblant à sa femme". En requérant la peine maximale, Juliette Delagins est la première à qualifier ces faits de féminicide lançant un débat législatif visant à qualifier de fait aggravant - ou non - le genre de la victime dans la mesure de la gravité de l'acte.
Une fois sa carrière politique lancée, celle-ci se met en retrait de ses fonctions.
Carrière politique
S'engageant sur une ligne plasseliste et républicaine, Juliette Delagins s'engage d'abord au MUR dans sa jeunesse, avant d'investir progressivement dans les réseaux radicaux et de centre-gauche. Fidèle à Jérôme Plassel et à l'idée d'une figure providentielle à la tête de l'Etat, Juliette Delagins rejette les extrêmes et porte en détestation l'extrême droite, qui s'était vigoureusement opposée à elle lors de sa qualification de l'affaire du boucher d'Orbônne de "féminicide".
Comprenant qu'aucune organisation existante ne représentait un alliage entre le centre gauche et le plasselisme - les mouvements centristes étant trop régionalistes et libéraux, tandis que les militants plasselistes s'orientaient tous vers le conservatisme et un mouvement conservateur-corporatiste, Juliette Delagins fonda l'Union Radicale Sociale pour inaugurer la notion de "plasselisme de gauche". Cette idéologie est caractérisée par une figure providentielle du Président de la République, un Parlement fort, un rejet des extrêmes par la quête du "pragmatisme" tout en défendant le service public et en rejettant la vision anarchiste et libertaire de la société. Le plasselisme de gauche se démarque du reste de la gauche par sa quête de l'ordre et de la stabilité, portant des discours moins virulents vis à vis des policiers, de l'autorité et de la quête d'une immigration régulée.
Juliette Delagins se présente aux élections présidentielles de 200, ne se qualifiant pas au second tour et appelant à voter Aya Leclerc pour garantir la stabilité de la République face à Monsieur Boulanger.
En 203, l'URS par le biais de sa dirigeante accepte de participer à l'Union des Gauches initiée par Georges Edouard et les Ecosocialistes ; au cours des négociations, le parti fait office de 3e force derrière le parti initiateur et le Kosmostaria encore dominant en 203. Ces discussions s'achèvent par l'aboutissement d'un Programme Commun pour l'Union des Gauches, basée sur un compromis à la fois proche du socialisme le plus dur et d'un républicanisme réformateur. La campagne est menée par George Edouard et secondée par Antoine Baudet et Juliette Delagins, aboutissant à "une vague rouge et verte" parvenant au retour de la gauche à l'Assemblée Nationale et à un Gouvernement de Cohabitation. Juliette Delagins devient alors députée et Ministre de l'Intérieur et de la Justice.
Au cours de son premier mandat de Ministre, Juliette Delagins est à l'origine de la Réforme Générale de la Justice, instituant une vraie lutte contre les violences conjuguales et faites aux femmes, une prise en charge des problèmes mentaux dans les peines, une véritable politique de réhabilitation ainsi qu'une amélioration d'une condition de vie des détenus. La Réforme institue une défense obligatoire et gratuite par la présence d'un avocat commis d'office, et réforme les critères d'obtention de la nationalité tout en favorisant l'intégration des migrants par la fondation de plusieurs Offices jusqu'alors inexistantes.
A travers la réforme pour un accueil digne des réfugiés, Juliette Delagins se démarque de ses premières convictions migratoires en virant vers la gauche. Cette réforme crée la Section d'Urgence et de Secours en Mer, dépénalise l'immigration clandestine en empêchant tout réfugié sauvé en mer d'être qualifié comme tel. Cette réforme favorise l'acquision des aides sociales pour les étrangers, ainsi que l'octroi de la nationalité en abaissant la durée de résidence à une année.
Juliette Delagins soutient le candidat George Edouard pour l'Union des Gauches au cours des élections présidentielles de 207, et remporte avec cette Union les élections législatives suivantes au cours d'une nouvelle vague. Ces élections législatives ont été dirigés par madame Altmann après une Primaire inédite de l'Union des Gauches à laquelle Antoine Baudet, Juliette Delagins et Elsa Altmann avaient participé : les scores avaient respectivement été de 22,4%, de 29,3% et de 47,3%. Cette Primaire marque toutefois une victoire pour l'URS, qui devient par ce biais la deuxième force politique de l'Union des Gauches. Sous la présidence Edouard et avec une nouvelle Première Ministre Elsa Altmann, elle devient la nouvelle Vice Première Ministre en charge de l'Economie, des Infrastructures, du Logement et des Comptes Publics. Ce gouvernement est marqué par la campagne référendaire pour la réforme de la Constitution que Juliette Delagins soutient activement, subissant comme le reste la Gauche un amer revers poussant le Président Edouard à la démission et la Vice Première Ministre à proposer le passage à la proportionnelle intégrale.
Après la chute du Gouvernement, Juliette Delagins devient provisoirement Première Minitre par intérim, puis bascule dans l'opposition jusqu'au retour de la gauche avec le gouvernement Delagins II, dans une coalition parlementaire entre le PRS, l'UDSR et L'Union des Gauches. Elle redevient alors Ministre de l'Intérieur.
Suite aux élections législatives de 218, un jeu de bascule entre la droite et la gauche s'effectue aboutissant après deux revers parlementaires à la formation du gouvernement Altmann III entre Maison Commune, L'Union des Gauches, la Maison Commune et l'Alliance Pirate. Le MTO nouvellement créé, le Front de Libération de Cavour et le Kosmostaria sont des soutiens sans participation, marquant ce gouvernement autour d'une union de la gauche radicale jusqu'au centre. Juliette Delagins redevient Ministre d'Etat, étant une nouvelle fois chargée de l'Economie, de la Pauvreté et des Finances. Cette instabilité politique conforte Juliette Delagins dans l'idée que la Gauche et le pays sont en situation d'échec, tourné autour d'un projet trop extrême et devenu bien trop éloigné de ses convictions plasselistes initiales. Celle-ci fusionne donc avec le PRS pour former le Parti Radical Unitaire, en annonçant mettre fin à l'Union des Gauches et en se présentant contre madame Altmann aux élections présidentielles de 219.