Juliette Delagins

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Juliette Delagins
Juliette Delagins.png
Fonctions
Ministre d'État à l’Économie, aux Finances et à la Justice fiscale
Président François Pelichon
Premier Ministre Elsa Altmann
Gouvernement Altmann III
Mandat 23 octobre 218
(5 ans, 6 mois et 5 jours)
Députée ostarienne
Législature XIIe
XIIIe
XIVeXIIe
XVe
XVIe
Élection 18 juillet 203
12 novembre 207
5 mars 210
10 juillet 214
18 octobre 218
Mandat 19 juillet 203
(20 ans, 9 mois et 9 jours)
Groupe parlementaire Union des Gauches (203-219)
Parti Radical Unitaire (219-...)
Ministre de l'Intérieur
Président François Pelichon
Premier Ministre Elsa Altmann
Gouvernement Altmann II
Mandat 10 juillet 214 - 23 octobre 218
(4 ans, 3 mois et 13 jours)
Première Ministre par intérim
Président George Edouard
Mandat 6 février 210 - 6 mars 210
(1 mois)
Gouvernement Altmann I
Législature XIIIe
Coalition Union des Gauches
(-URS-Kos)
Vice-Première Ministre
Ministre de l'Économie, des Infrastructures, du Logement et des Comptes Publics
Président George Edouard
Premier Ministre Elsa Altmann
Elle-même (intérim)
Gouvernement Edouard
Altmann I
Mandat 19 novembre 207 - 8 mars 210
(2 ans, 3 mois et 19 jours)
Ministre de l’Intérieur et de la Justice
Président Aya Leclerc
George Édouard
Premier Ministre George Édouard
Antoine Baudet (intérim)
Gouvernement Edouard
Mandat 22 juillet 203 - 19 novembre 207
(4 ans, 3 mois et 28 jours)
Biographie
Nom de naissance Juliette Delagins
Genre Femme
Nationalité Drapeau d'Ostaria (République).png Ostaria

Naissance 12 juillet 164 (59 ans)
Lunont, Orbône
Drapeau d'Ostaria (République).png République d'Ostaria

Activité professionnelle Avocate
Femme politique
Engagement Union Radicale-Sociale (...-219)
Parti Radical Unitaire (219-...)
Famille

Juliette Delagins, née le 12 juillet 164 à Lunont (Orbône), est une avocate et femme politique ostarienne, membre et co-dirigeante du Parti Radical Unitaire. Elle occupe actuellement les fonctions de Ministre d'Etat à l'Economie, aux Finances et à la Justice Fiscale.

Biographie

Fille issue de la petite bourgeoisie ostarienne, Juliette Delagins nait le 12 juillet 164 et connait un drame familiale, sa mère Emma Delagins décédant au cours de l'accouchement. Son père Charles Delagins, un chirurgien libéral éleva sa fille unique en mettant pendant 3 ans son travail entre parenthèse.

Jeunesse

Juliette Delagins grandit sans mère et prend vite le rôle d'une jeune femme indépendante, dotée "d'un fort caractère, d'une maturité rare et d'une tendance exacerbée au contrôle". Passant ses diplômes du secondaire avec brio au sein d'un cursus scolaire l'engageant vers le domaine scientifique, Juliette finit par s'orienter vers des études de droit, et s'autonomise en quittant son foyer familial - son père explique dans ses mémoires que leur relations s'étaient "dégradées, ne comprenant plus ma fille qui ne comprenait pas ma rigueur à son égard -. Celle-ci se démarque au cours de ses premières années par son indépendance rare, celle-ci s'engageant dans les syndicats étudiants de gauche et s'opposant au syndicat majoritaire conservateur. Un coup d'éclat lui permit de rencontrer pour la première fois les médias, celle-ci bloquant un amphithéâtre à la suite de l'exclusion d'une de ses camarades pour "port d'une tenue inadaptée". Malgré les premiers remoux, Juliette Delagins rentre dans le rang et il n'est plus mention d'un engagement particulier au cours et à la fin de son master.

Carrière professionnelle

Spécialisé en droit pénal, Juliette Delagins devint magistrate en exercant pendant près de 25 ans. Celle-ci se fit connaitre dans l'affaire "du boucher d'Orbonne", un cas de multiples homicides sur des victimes identifiées par le tueur en série comme "ressemblant à sa femme". En requérant la peine maximale, Juliette Delagins est la première à qualifier ces faits de féminicide lançant un débat législatif visant à qualifier de fait aggravant - ou non - le genre de la victime dans la mesure de la gravité de l'acte.

Une fois sa carrière politique lancée, celle-ci se met en retrait de ses fonctions.

Carrière politique

S'engageant sur une ligne plasseliste et républicaine, Juliette Delagins s'engage d'abord au MUR dans sa jeunesse, avant d'investir progressivement dans les réseaux radicaux et de centre-gauche. Fidèle à Jérôme Plassel et à l'idée d'une figure providentielle à la tête de l'Etat, Juliette Delagins rejette les extrêmes et porte en détestation l'extrême droite, qui s'était vigoureusement opposée à elle lors de sa qualification de l'affaire du boucher d'Orbônne de "féminicide".

Carrière politique

Fondation de l'Union Radicale-Sociale et Présidentielles de 200

Comprenant qu'aucune organisation existante ne représentait un alliage entre le centre gauche et le plasselisme - les mouvements centristes étant trop régionalistes et libéraux, tandis que les militants plasselistes s'orientaient tous vers le conservatisme et un mouvement conservateur-corporatiste, Juliette Delagins fonda l'Union Radicale-Sociale pour inaugurer la notion de "plasselisme de gauche". Cette idéologie est caractérisée par une figure providentielle du Président de la République, un Parlement fort, un rejet des extrêmes par la quête du "pragmatisme" tout en défendant le service public et en rejettant la vision anarchiste et libertaire de la société. Le plasselisme de gauche se démarque du reste de la gauche par sa quête de l'ordre et de la stabilité, portant des discours moins virulents vis à vis des policiers, de l'autorité et de la quête d'une immigration régulée.

Juliette Delagins se présente aux élections présidentielles de 200, ne se qualifiant pas au second tour et appelant à voter Aya Leclerc pour garantir la stabilité de la République face à Monsieur Boulanger.

Co-création de l'Union des Gauches et élections de 203

En 203, l'Union Radicale-Sociale par le biais de sa dirigeante accepte de participer à l'Union des Gauches initiée par Georges Edouard et les Ecosocialistes ; au cours des négociations, le parti fait office de 3e force derrière le parti initiateur et le Kosmostaria encore dominant en 203. Ces discussions s'achèvent par l'aboutissement d'un Programme Commun pour l'Union des Gauches, basée sur un compromis à la fois proche du socialisme le plus dur et d'un républicanisme réformateur. La campagne est menée par George Edouard et secondée par Antoine Baudet et Juliette Delagins, aboutissant à "une vague rouge et verte" parvenant au retour de la gauche à l'Assemblée Nationale et à un Gouvernement de Cohabitation. Juliette Delagins devient alors députée et Ministre de l'Intérieur et de la Justice.

Au cours de son premier mandat de Ministre, Juliette Delagins est à l'origine de la Réforme Générale de la Justice, instituant une vraie lutte contre les violences conjuguales et faites aux femmes, une prise en charge des problèmes mentaux dans les peines, une véritable politique de réhabilitation ainsi qu'une amélioration d'une condition de vie des détenus. La Réforme institue une défense obligatoire et gratuite par la présence d'un avocat commis d'office, et réforme les critères d'obtention de la nationalité tout en favorisant l'intégration des migrants par la fondation de plusieurs Offices jusqu'alors inexistantes.

A travers la réforme pour un accueil digne des réfugiés, Juliette Delagins se démarque de ses premières convictions migratoires en virant vers la gauche. Cette réforme crée la Section d'Urgence et de Secours en Mer, dépénalise l'immigration clandestine en empêchant tout réfugié sauvé en mer d'être qualifié comme tel. Cette réforme favorise l'acquision des aides sociales pour les étrangers, ainsi que l'octroi de la nationalité en abaissant la durée de résidence à une année.

Elections de 207, Primaire des Gauches et campagne référendaire

Juliette Delagins soutient le candidat George Edouard pour l'Union des Gauches au cours des élections présidentielles de 207, et remporte avec cette Union les élections législatives suivantes au cours d'une nouvelle vague. Ces élections législatives ont été dirigés par madame Altmann après une Primaire inédite de l'Union des Gauches à laquelle Antoine Baudet, Juliette Delagins et Elsa Altmann avaient participé : les scores avaient respectivement été de 22,4%, de 29,3% et de 47,3%. Cette Primaire marque toutefois une victoire pour l'Union Radicale-Sociale, qui devient par ce biais la deuxième force politique de l'Union des Gauches. Sous la présidence Edouard et avec une nouvelle Première Ministre Elsa Altmann, elle devient la nouvelle Vice Première Ministre en charge de l'Economie, des Infrastructures, du Logement et des Comptes Publics. Ce gouvernement est marqué par la campagne référendaire pour la réforme de la Constitution que Juliette Delagins soutient activement, subissant comme le reste la Gauche un amer revers poussant le Président Edouard à la démission et la Vice Première Ministre à proposer le passage à la proportionnelle intégrale.

Déclin et retour

Après la chute du Gouvernement, Juliette Delagins devient provisoirement Première Minitre par intérim, puis bascule dans l'opposition jusqu'au retour de la gauche avec le gouvernement Delagins II, dans une coalition parlementaire entre le PRS, l'UDSR et L'Union des Gauches. Elle redevient alors Ministre de l'Intérieur.

Sortie de l'Union des Gauches et Fondation du Parti Radical Unitaire

Suite aux élections législatives de 218, un jeu de bascule entre la droite et la gauche s'effectue aboutissant après deux revers parlementaires à la formation du gouvernement Altmann III entre Maison Commune, L'Union des Gauches, la Maison Commune et l'Alliance Pirate. Le MTO nouvellement créé, le Front de Libération de Cavour et le Kosmostaria sont des soutiens sans participation, marquant ce gouvernement autour d'une union de la gauche radicale jusqu'au centre. Juliette Delagins redevient Ministre d'Etat, étant une nouvelle fois chargée de l'Economie, de la Pauvreté et des Finances. Cette instabilité politique conforte Juliette Delagins dans l'idée que la Gauche et le pays sont en situation d'échec, tourné autour d'un projet trop extrême et devenu bien trop éloigné de ses convictions plasselistes initiales. Celle-ci fusionne donc avec le PRS pour former le Parti Radical Unitaire, en annonçant mettre fin à l'Union des Gauches et en se présentant contre madame Altmann aux élections présidentielles de 219.

Au cours de son mandat, Juliette Delagins est à l'origine d'une réforme fiscale importante, augmentant la progressivité de l'impôt sur le revenus, sur le patrimoine, sur les entreprises par la réduction pour les plus faibles tranches et une taxation des superprofits. Ce relèvement du nombre de tranches permet aussi un lissage accru, tandis que de nouvelles taxes sur les profits non productifs sont mises en place avec un élargissement de la politique protectionniste basée sur les exonérations et le soutien aux entreprises nationales.