XIIIème Législature de la IVème République d'Ostaria

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XIIIème législature de la Quatrième République ostarienne
13 novembre 207 - 15 février 210
(2 ans, 3 mois et 2 jours)
Image illustrative de l'article XIIIème Législature de la IVème République d'Ostaria

Assemblée Nationale
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Composition Gouvernement (179)
UdG (179)

Minorité (5)
PRS (5)

Opposition (67)
LA-UDSR (52)
ADN (8)
PP (7)
Présidente Léa Rivière
Élection 12 novembre 207
Gouvernement
Parti(s) Union des Gauches
(KOS--URS)
Gouvernement(s) Altmann I
13 novembre 207 - 6 mars 210

La XIIIème législature de la IVe République est un nouveau cycle du pouvoir législatif ostarien qui commence en novembre 207, à la suite des élections législatives ostariennes de novembre 207.

L'élection du Président de l'Assemblée Nationale constitue les premiers travaux de cette nouvelle assemblée qui a pris place le 15 novembre 207.

Composition du pouvoir exécutif

Présidence de la République

Lors de la première session parlementaire de l'Assemblée Nationale, le 15 novembre 207, George Édouard est président de la République depuis 14 jours pour un septennat avec 53,75% des voix. Il dispose d'une majorité au travers des partis de gauche avec l'Union des Gauches, George Édouard reconduit Elsa Altmann, chef de file de l'UdG, Première ministre le 13 novembre 207.

George Édouard, président de la République d'Ostaria du 2 novembre 207 au 13 mars 211

Premiers Ministres et gouvernements successifs

Étant conforté de la même majorité qu'au cours de la précédente législature, George Édouard reconduit Elsa Altmann à la fonction de Première ministre, elle conserve ainsi son gouvernement.

Liste des gouvernements successifs
Gouvernement Dates (durée) Partis politiques Premier ministre Composition initiale
1 Elsa altmann.png Gouvernement Altmann I 13 novembre 207 - 6 février 210
(2 ans, 2 mois et 23 jours)
Union des Gauches (coalition) : Kos--URS Elsa Altmann
Juliette Delagins intérim
1 vice-première ministre
3 ministres d'État
5 ministres

Composition du pouvoir législatif

Élections générales ostariennes de 207 et composition initiale

Répartition des sièges à l'issue des élections générales ostariennes de 207 :
* Parti Républicain & Solidaire (5)
* Union des Gauches (179)
* L'Alternative-UDSR
* Parti Populaire (15)

Les élections législatives de 207 ont lieu le 12 novembre 207. Le résultat de ces élections est marqué par une continuité des forces politiques présentes (Union des Gauches, L'Alternative. Seul l'Union des Travailleurs Anticapitalistes a disparu de l'hémicycle au profit des députés du Parti Républicain & Solidaire et de l'Union Démocrate, Sociale et Républicaine.

La majorité présidentielle, Union des Gauches (UdG), perd 6 sièges, mais maintient sa majorité absolue avec toutefois des équilibres internes largement bouleversés. L'Union des Travailleurs Anticapitalistes disparaît de l'hémicycle. L'Alternative parvient à conserver sa place de première force d'opposition et se renforce par une alliance avec l'Union Démocrate, Sociale et Républicaine. Seul le Parti Populaire observe une diminution de la moitié de ses députés.

La majorité gouvernementale permet à la Première ministre un large rayon d'action permettant l'adoption de nombreuses réformes et projets de lois.

Groupes parlementaires

Répartition des députés par groupe parlementaire
Groupe parlementaire Députés Président déclaré ou estimé Position déclarée
Début Fin
Union des Gauches
179/251
179/251
Elsa Altmann Majorité
L'Alternative-UDSR
52/251
52/251
Laure Morelli Opposition
Alliance de la Droite Nationale
0/251
8/251
François Pelichon Opposition
Parti Populaire
15/251
7/251
Thibault Ducrot Opposition
Parti Républicain & Solidaire
5/251
5/251
Adam Thiers Minorité
Au 13 novembre 207
Au 27 novembre 207

Présidence de l'Assemblée Nationale d'Ostaria

L'Assemblée Nationale qui vient d'être élue se réunit pour la première fois le 15 novembre 207 à 11 heures. En l'absence de président, c'est Georges Synion, membre de la Haute Cour Constitutionnelle, qui est chargé de présider la séance.

Conformément à la Constitution, les députés élisent un nouveau Président de l'Assemblée Nationale. Au bout des 48 heures de dépôt des candidatures sortent 2 candidats : Léa Rivière (groupe UdG) et Marius Delamare (groupe LA-UDSR).

Pour être élu Président de l'Assemblée Nationale, la majorité absolue des suffrages doit être réunie par un candidat. En ce sens, dès le premier tour, Léa Rivière est élue Présidente de l'Assemblée Nationale en raison du soutien de la coalition de l'Union des Gauches, le 17 novembre 207.

En ce sens, Léa Rivière est élue Présidente de l'Assemblée Nationale dès le premier tour le 17 novembre 207 grâce au soutien unanime des députés de son groupe. Marius Delamare obtient le soutien des 51 collègues de son groupe et les élus des autres formations ne prennent pas part au vote.

Élection du Président de l'Assemblée Nationale
Candidat Circonscription Groupe 1er Tour
Voix %
Léa Rivière 7ème circonscription d'Orbône UdG 179 77,49%
Marius Delamare 4ème circonscription de Cavour LA-UDSR 52 22,51%
Votants 251 100%
Exprimés 231 92,03%
Blancs/nuls 20 7,97%

Dans l'exercice de sa nouvelle fonction, la président de l'Assemblée Nationale, Léa Rivière, fait procéder à l'élection du Vice-Président à partir du 17 novembre 207.

Les députés ont 48 heures pour déposer leur candidature pour devenir Vice-Président de l'Assemblée Nationale. Conformément à la Constitution, seuls des députés d'opposition peuvent candidater. De ces 48 heures sortent 2 candidats : Marius Delamare (groupe LA-UDSR) et Adam Thiers (groupe PRS).

Pour être élu Vice-Président de l'Assemblée Nationale, la majorité absolue des suffrages doit être réunie par un candidat. Seuls les députés des groupes de chacun des deux candidats prennent part au vote, permettant à Marius Delamare d'obtenir 52 voix contre 5 pour son adversaire.


Élection du Vice-Président de l'Assemblée Nationale
Candidat Circonscription Groupe 1er Tour
Voix %
Marius Delamare 4ème circonscription de Cavour LA-UDSR 52 91,23%
Adam Thiers 22ème circonscription d'Orbône PRS 5 8,77%
Votants 57 100%
Exprimés 57 100%
Blancs/nuls 0 0,00%

Historique de la législature

Conformément au fonctionnement de l'Assemblée Nationale, celle-ci se réunit au cours de son mandat législative. Pour faciliter la compréhension en EL, elle est ici découpée en session qui débutent tous les 1er jours de chaque année (exemple : la 1ère session ayant débuté le 13 novembre 207, la seconde débute le 1er décembre 208).

Présentation des sessions de la XIIIème législature (IVe République)
Session Dates Séance Présentation
1ère session 13 novembre 207 - 31 décembre 207 15
  • Élection du Président de l'Assemblée Nationale
  • Vote de confiance au Gouvernement Altmann I
  • Élection du Vice-Président de l'Assemblée Nationale
  • Proposition de loi visant à l'amélioration de la représentativité du corps législatif
2ème session 1er janvier 208 - 31 décembre 208 24
  • Projet de loi portant l'institution du mariage pour tous
  • Proposition de loi visant à développer la pratique du vélo
  • Proposition de loi relative à l'établissement d’un cadre légal pérenne à l’activité des médias
  • Proposition de loi relative à l'établissement d’un effort national de rénovation thermique des bâtiments
3ème session 1er janvier 209 - 31 décembre 209 24
  • Projet de loi portant réforme à l'établissement d'un code des transports publics
  • Proposition de loi visant l'établissement d’un système de retraites plus juste
  • Proposition de loi visant l'intégration des résidants étrangers dans la vie démocratique
  • Projet de réforme constitutionnelle

Première session

La XIIIème législature s'ouvre avec l'organisation de 15 séances entre le 13 novembre et le 24 novembre 207. Ces séances ont permis l'élection pour la présidence et la vice-présidence de l'Assemblée, la composition des groupes parlementaires, la répartition des bureaux aux députés, leur placement dans l'hémicycle, le vote de confiance envers le Gouvernement Édouard et du vote sur l'amélioration de la représentativité du corps législatif.

La séance du 17 novembre 207 voit l'élection de Léa Rivière () comme Présidente de l'Assemblée Nationale et celle du 21 novembre l'élection de Marius Delamare (LA) comme Vice-Président de l'Assemblée Nationale.

Le 17 novembre 207, les députés sont également appelés à voter la confiance au gouvernement proposé par Elsa Altmann, Première Ministre depuis le 6 novembre 207. La confiance est adoptée par 179 voix pour et 67 contre.

Détails du vote de confiance du gouvernement Altmann I
Position Groupe Total
UdG LA-UDSR PP PRS
POUR 179 0 0 0 179
CONTRE 0 52 15 0 67
ABSTENTION/BLANC 0 0 0 5 5
NON-VOTANT 0 0 0 0 0
Nombre de votants : 251 — Majorité absolue 126 Favorable

Proposition de loi visant à l'amélioration de la représentativité du corps législatif

La députée Laure Morelli (LA) dépose le 20 novembre 207, au bureau de la présidence, une proposition de loi visant à l'amélioration de la représentativité du corps législatif. (voir texte au dépôt)

Ce texte de trois articles, défendu par Laure Morelli, propose la mise en place d'un scrutin mixte pour les élections législatives (scrutin majoritaire et scrutin proportionnel), d'y établir le fonctionnement et de permettre à la Commission Électorale de redéfinir les circonscriptions. Le texte est débattu à parti du 21 novembre 207 et reçoit le soutien du groupe L'Alternative-UDSR. Le PRS se pose comme défenseur d'un changement de fonctionnement pour l'élection, mais n'apporte pas réellement du soutien en indiquant que cela peut être ce texte, comme un autre. Le Gouvernement prend ce texte comme une tentative d'illégitimer leur majorité et accuse l'opposition de se concentrer sur des sujets mineurs plutôt qu'aux biens des Ostariens et des Ostariennes. L'ensemble des groupes réagissent négativement sur l'avis du gouvernement, mais Laure Morelli annonce que si son texte n'est adopté, la mise en place d'un référendum d’initiative législative sera amenée dans les discussions parlementaires.

Le 24 novembre 207, ne disposant pas d'un soutien majoritaire, cette proposition de loi n'est pas adoptée par 179 voix contre. On notera le vote blanc des députés du Parti Républicain & Solidaire et du Parti Populaire.

Détails du vote sur la proposition de loi visant à l'amélioration de la représentativité du corps législatif
Position Groupe Total
UdG LA-UDSR PP PRS
POUR 0 52 0 0 52
CONTRE 179 0 0 0 179
ABSTENTION/BLANC 0 0 15 5 20
NON-VOTANT 0 0 0 0 0
Nombre de votants : 251 — Majorité absolue 126 Rejetée

Deuxième session

La deuxième session de la XIIIème législature est ouverte le 1er décembre 208 avec le vote sur le projet de loi portant l'institution du mariage pour tous.

Projet de loi portant l'institution du mariage pour tous

Le gouvernement dépose le 24 novembre 207, au bureau de la présidence, un projet de loi portant l'institution du mariage pour tous. (voir texte au dépôt)

Ce texte de dix articles établit les règles encadrantes du mariage qui devient indirectement la continuité informelle de l'union civile républicaine. Le texte arrive dans les débats de l'hémicycle le 27 novembre 207. Les députés de LA se prononce mitigé sur ce texte : ils soutiennent la mise en place de restrictions vis-à-vis des mariages abusifs, mais le mariage en lui-même non, car c'est simplement l'union civile avec un caractère religieux. L'Alliance de la Droite Nationale fait part de son opposition à une quelconque concession sur les libertés religieuses et fait part de sa déception qu'un tel texte soit le premier projet de loi du gouvernement. À l'inverse, le gouvernement obtient le soutien du PRS qui trouve le texte juste.

Soutenu par la majorité, ce projet de loi est adopté à 184 voix pour, le 6 décembre 208. (voir texte adopté)
On notera que les députés du Parti Populaire n'étaient pas présents au cours du vote et des débats.

Détails du vote sur le projet de loi portant l'institution du mariage pour tous
Position Groupe Total
UdG LA-UDSR ADN PP PRS
POUR 179 0 0 0 5 184
CONTRE 0 45 8 0 0 53
ABSTENTION/BLANC 0 7 0 0 0 7
NON-VOTANT 0 0 0 7 0 7
Nombre de votants : 244 — Majorité absolue 123 Adopté

Proposition de loi visant à développer la pratique du vélo

Le député Adam Thiers (PRS) dépose le 29 novembre 207, au bureau de la présidence, une proposition de loi visant à développer la pratique du vélo. (voir texte au dépôt)

Ce texte de quinze articles, défendu par Adam Thiers, propose la démocratisation de l'usage du vélo par la création d'une aide publique pour l'achat de vélo, une aide publique pour la réparation de vélo et l'apport de subvention pour les projets de construction d'infrastructure favorisant les vélos. Le texte est soumis au débat le 2 décembre 208. Bien que d'accord pour la loi en elle-même, Laure Morelli, au nom de LA, propose des amendements qui visent à augmenter le nombre de foyers éligibles à l'aide publique pour l'achat du vélo, à permettre un versement progressif de l'aide publique et à réduire l'aide publique pour la réparation des vélos pour éviter toute fraude. Adam Thiers propose en échange deux amendements en remplacement de certains proposés par LA. Le gouvernement se positionne alors en accord avec le PRS, tout en approuvant un amendement de LA.

Le 11 décembre 208, disposant du soutien de la majorité et d'une partie de l'opposition, cette proposition de loi est adoptée par 232 voix pour. (voir texte adopté)
On notera le vote blanc des députés de l'Alliance de la Droite Nationale et l'absence du Parti Populaire lors du vote et des débats.

Détails du vote sur la proposition de loi visant à développer la pratique du vélo
Position Groupe Total
UdG LA-UDSR ADN PP PRS
POUR 179 48 0 0 5 232
CONTRE 0 0 0 0 0 0
ABSTENTION/BLANC 0 4 8 0 0 12
NON-VOTANT 0 0 0 7 0 7
Nombre de votants : 244 — Majorité absolue 123 Adoptée

Proposition de loi relative à l'établissement d’un cadre légal pérenne à l’activité des médias

Le député Adam Thiers (PRS) dépose le 29 novembre 207, au bureau de la présidence, une proposition de loi relative à l'établissement d’un cadre légal pérenne à l’activité des médias. (voir texte au dépôt)

Ce texte de vingt-cinq articles, défendu par Adam Thiers, propose d'établir de nouvelles règles autour de l'indépendance des médias par la création d'un Conseil de Supervision des Contenus Audiovisuels et de la Société Publique Audiovisuelle, de la mise en place de principes fondamentaux et de la mise à disposition de subventions. Laure Morelli dépose alors des amendements visant à repréciser certaines choses comme l'archivage et la diffusion libre. Au bout de 72h de débat, la présidente de l'Assemblée Léa Rivière annonce le prolongation de 48h des débats. Peu de temps avant la fin du débat, Elsa Altmann déclare être en accord avec ce texte, mais à son tour, dépose une multitude d'amendements visant à repréciser les règles. Ces derniers faisant l'accord majoritaire entre les députés, la proposition amendée, elle est soumise au vote.

Soutenue par l'intégralité des forces présentes, cette proposition de loi est adoptée à l'unanimité, le 13 décembre 208. (voir texte adopté)
On notera que les députés du Parti Populaire n'étaient pas présents au cours du vote et des débats.

Détails du vote sur la proposition de loi relative à l'établissement d’un cadre légal pérenne à l’activité des médias
Position Groupe Total
UdG LA-UDSR ADN PP PRS
POUR 179 52 8 0 5 244
CONTRE 0 0 0 0 0 0
ABSTENTION/BLANC 0 0 0 0 0 0
NON-VOTANT 0 0 0 7 0 7
Nombre de votants : 244 — Majorité absolue 123 Adoptée

Proposition de loi relative à l'établissement d’un effort national de rénovation thermique des bâtiments

Le député Adam Thiers (PRS) dépose le 22 décembre 208, au bureau de la présidence, une proposition de loi relative à l'établissement d’un effort national de rénovation thermique des bâtiments. (voir texte au dépôt)

Ce texte de dix-sept articles, défendu par Adam Thiers, pousse à la réflexion sur la rénovation thermique des bâtiments résidentiels notamment. Pour ce faire, le texte propose la création de l'Agence Nationale de Rénovation Thermique, définit les moyens pour chaque citoyen d'être informé sur les protocoles à suivre pour rénover son logement, enfin, il propose une aide de l'État pour payer ces rénovations thermiques assez onéreuses. Les échanges se font dans le calme, tous les groupes minoritaires et d'opposition s'accordent à l'importance de ce texte et soutiennent un amendement proposé par Laure Morelli qui vise à réduire l'aide économique pour empêcher un quelconque endettement. Cet amendement étant refusé par la majorité gouvernementale, l'opposition décide de voter contre ce texte.

Le 25 décembre 208, disposant d'un soutien mitigé avec une majorité gouvernementale votant majoritairement blanc, cette proposition de loi n'est pas adoptée par 92 voix contre, par le biais d'une majorité relative. On notera que les députés du Parti Populaire n'étaient pas présents au cours du vote et des débats.

Détails du vote sur la proposition de loi l'établissement d’un effort national de rénovation thermique des bâtiments
Position Groupe Total
UdG LA-UDSR ADN PP PRS
POUR 35 6 0 0 5 46
CONTRE 39 45 8 0 0 92
ABSTENTION/BLANC 105 1 0 0 0 106
NON-VOTANT 0 0 0 7 0 7
Nombre de votants : 244 — Majorité absolue 123 Rejetée

Troisième session

La troisième session de la XIIIème législature est ouverte le 1er janvier 209 avec le vote sur le projet de loi portant réforme à l'établissement d'un code des transports publics.

Projet de loi portant réforme à l'établissement d'un code des transports publics

Le gouvernement dépose le 29 décembre 208, au bureau de la présidence, un projet de loi portant réforme à l'établissement d'un code des transports publics. (voir texte au dépôt)

Ce texte de vingt-cinq articles institue le système ferroviaire ostarien avec la création de l’Agence Nationale du Ferroviaire (ANF), mais aussi réforme le système de transport en commun avec l’Agence des Transports en Commun (ATC). Arrivée dans l'hémicycle, Laure Morelli, chef de file de L'Alternative, annonce que le groupe s'opposera au texte en raison de cet abandon fait envers le monde rural. François Pelichon, au nom de l'Alliance de la Droite Nationale, déclare quant à lui ne pas comprendre la stratégie gouvernementale à déconstruire ce qu'elle a construit pendant la XIIème Législature. Michelle Laforge (UDSR), qui rejoint les idées de la députée Morelli, dépose un amendement visant à ce que l'ATC poursuive son investissement vers les zones rurales. Adam Thiers (PRS) lui aussi ne comprend pas l'objectif du texte, mais est favorable au projet en lui-même et dépose des amendements visant à préciser et modifier certains éléments pratiques de l'ANF et de renommer l'ANF en SNF (Société Nationale du Ferroviaire). En ce sens, la plupart de ces amendements sont adoptés.

Soutenu par la majorité, ce projet de loi est adopté à 189 voix pour, le 6 janvier 209. (voir texte adopté)
On notera que les députés du Parti Populaire n'étaient pas présents au cours du vote et des débats.

Détails du vote sur le projet de loi portant réforme à l'établissement d'un code des transports publics
Position Groupe Total
UdG LA-UDSR ADN PP PRS
POUR 179 5 0 0 5 189
CONTRE 0 45 0 0 0 45
ABSTENTION/BLANC 0 2 8 0 0 10
NON-VOTANT 0 0 0 7 0 7
Nombre de votants : 244 — Majorité absolue 123 Adopté

Proposition de loi visant l'établissement d’un système de retraites plus juste

Le député Adam Thiers (PRS) dépose le 18 janvier 209, au bureau de la présidence, une proposition de loi visant l'établissement d’un système de retraites plus juste. (voir texte au dépôt)

Ce texte de six articles, défendu par Adam Thiers, propose une hausse des minimums retraites, le plafonnement de la pension retraite à 4000 O$tas et la reconnaissance de la pénibilité. François Pelichon, pour le compte de l'ADN, amende le texte visant à augmenter la durée de cotisation, à élargir les bénéfices de la pénibilité, le relèvement d'un plafond maximal à 7000 O$tas et l'établissement d'un délai d'application au 1er janvier 211. Aucun de ces amendements ne sera adopté. Marius Delamare prend alors la parole, dépose des amendements et propose les choses suivantes : suppression de la proposition de loi, réduction du minimum de la pension retraite et suppression de l'idée de plafonnement. Laure Morelli propose quant à elle la mise en place d'une réglementation pour obtenir la pension retraite, qu'Adam Thiers reprend et s'approprie en les rendant plus proches de ses idéaux politique.

Soutenue par une partie de la majorité, cette proposition de loi est adoptée à 134 voix pour, le 22 janvier 209. (voir texte adopté)
On notera l'absence du Parti Populaire lors des débats et du vote.

Détails du vote sur la proposition de loi visant l'établissement d’un système de retraites plus juste
Position Groupe Total
UdG LA-UDSR ADN PP PRS
POUR 124 5 0 0 5 134
CONTRE 0 45 8 0 0 53
ABSTENTION/BLANC 55 2 0 0 0 57
NON-VOTANT 0 0 0 7 0 7
Nombre de votants : 244 — Majorité absolue 123 Adoptée

Proposition de loi visant l'intégration des résidants étrangers dans la vie démocratique

Le député Adam Thiers (PRS) dépose le 18 janvier 209, au bureau de la présidence, une proposition de loi visant l'intégration des résidants étrangers dans la vie démocratique. (voir texte au dépôt)

Ce texte de treize articles, défendu par Adam Thiers, propose d'accorder le droit de vote aux étrangers pour les élections locales s'ils sont présents pendant 5 ans sur le territoire. François Pelichon, pour le compte de l'ADN, prend la parole et annonce directement qu'il votera contre ce texte puisqu'il estime que l'accueil des étrangers sur notre territoire, en échange de leur paiement des impôts, suffit. Il poursuit en expliquant qu'ils disposent déjà de nombreux droits (santé, éducation, etc.) et que le droit de vote devrait rester un droit réservé aux ostariens et aux ostariennes. Il conclut en indiquant que le texte est incohérent car, même s'il est censé ne pas toucher à la souveraineté nationale, la touche quand même même s'il s'agit des élections régionales par exemple. Laure Morelli se prononce ensuite également contre, en indiquant que cela est absurde car, après un an sur le territoire national, les étrangers peuvent demander la nationalité et ainsi voter. Adam Thiers répond alors en indiquant que de nombreux étrangers aimeraient s'impliquer sans pour autant recevoir cette étiquette nationaliste ou du moins cet héritage culturel. Elsa Altmann, au nom du gouvernement, prend acte de l'avis des autres députés et amende alors anfin de limiter ce droit de vote aux étrangers, en les restreignant aux habitants d'État de l'Union Phoécienne, tout en incluant des autorisations spécifiques par traité et des dérogations. Laure Morelli reprend alors les propositions de la Première Ministre en indiquant qu'elle n'hésiterait pas à saisir le Haut Cour Constitutionnelle puisqu'elle déroge au troisième alinéa de l'article 4 de la Constitution. De plus, elle termine son intervention en accusant le gouvernement de s'arroger un droit de vote dérogatoire pour obtenir des votes supplémentaires. Adam Thiers lui aussi se montre opposé à la vision du gouvernement en laissant sous-entendre que ces amendements iraient à l'encontre du sens de ce texte en favorisant l'Union Phoécienne. Marius Delamare intervient finalement en indiquant qu'accorder le droit de vote est une absurdité puisque selon lui, les étrangers sont déjà assez bien accueillis à Ostaria pour exiger la moindre chose. Adam Thiers conclut en accusant Marius Delamare de se montrer extrémiste concernant la condition des étrangers. Ce débat, tendu en raison de son sujet polémique, se conclut ainsi.

Soutenue par la majorité, cette proposition de loi est adoptée à 179 voix pour, le 26 janvier 209. (voir texte adopté)
On notera l'absence du Parti Populaire lors des débats et du vote.

Détails du vote sur la proposition de loi visant l'intégration des résidants étrangers dans la vie démocratique
Position Groupe Total
UdG LA-UDSR ADN PP PRS
POUR 179 0 0 0 0 179
CONTRE 0 52 8 0 5 65
ABSTENTION/BLANC 0 0 0 0 0 0
NON-VOTANT 0 0 0 7 0 7
Nombre de votants : 244 — Majorité absolue 123 Adoptée

Projet de réforme constitutionnelle

Le président d'Ostaria George Édouard dépose le 23 janvier 209, au bureau de la présidence, un projet de réforme constitutionnelle. (voir texte au dépôt)

Ce texte de neuf articles, défendu par Elsa Altmann, propose d'introduire le droit au travail, le droit d'IVMG, le droit au mariage pour tous, l'accès aux soins palliatifs, le droit à la PMA, la protection de l'individu et des ses alentours (des eaux, de l'air, des forêts, de l'alimentation, du vivant, de l'énergie et de la santé) dans la Constitution. Le texte introduit également l'idée de protection et de mise en valeur de l'environnement, du développement économique et du progrès social. Elle établit le mandat présidentiel renouvelable une seule fois, elle inscrit le Président comme garant de la protection environnementale et médicale des citoyens. Elle affirme également la liberté de pétition et la suprématie des décisions de l'Union Phoécienne sur les lois de l'Assemblée Nationale. Elsa Altmann défend alors la réforme en indiquant qu'elle est courageuse, globale et humaine. François Pelichon (ADN) prend alors la parole et se dit indigné de cette réforme en accusant la majorité de faire passer cette réforme pour favoriser leurs électeurs : il parle de réforme clientéliste scandaleuse. Adam Thiers (PRS) réagit en se montrant, lui aussi, contre ce texte. En effet, il s'oppose à placer les décisions phoéciennes avant celle de l'État (autant celle de l'Assemblée Nationale que celle des municipalités), mais aussi au fait d'accorder de nouvelles prérogatives présidentielles. Concernant L'Alternative, Laure Morelli indique évidemment son opposition au régime ultra-présidentiel solitaire de George Édouard, en raison de la rédaction d'une réforme sans consultation politique des partis de l'Assemblée Nationale. Elle accuse par ailleurs le président de réformer une Constitution qu'il n'arrive déjà pas à garantir concernant l'égalité, la paix et l'unité.

Soutenue par la majorité, cette réforme constitutionnelle est adoptée à 179 voix pour, le 30 janvier 209. Le référendum constitutionnel est alors approuvé par la Haute Cour Constitutionnelle qui charge alors la Commission Électorale d'organiser le référendum.
On notera l'absence du Parti Populaire lors des débats et du vote.

Détails du vote sur le projet de réforme constitutionnelle
Position Groupe Total
UdG LA-UDSR ADN PP PRS
POUR 179 0 0 0 0 179
CONTRE 0 52 8 0 5 65
ABSTENTION/BLANC 0 0 0 0 0 0
NON-VOTANT 0 0 0 7 0 7
Nombre de votants : 244 — Majorité absolue 123 Adoptée

Le projet est finalement rejeté par référendum par 57,96% des voix.

Quatrième session

La quatrième session de la XIIIème législature est ouverte le 1er février 210 avec le vote sur la proposition de loi relative à la réforme de l'Université Nationale d'Ostaria.

Proposition de loi relative à la réforme de l'Université Nationale d'Ostaria

Le député Marius Delamare dépose le 20 janvier 209, au bureau de la présidence, un proposition de loi relative à la réforme de l'Université Nationale d'Ostaria. (voir texte au dépôt)

Ce texte de quarante-et-un articles a pour but de réformer l'Université Nationale d'Ostaria en redéfinissant son fonctionnement, son organisation, son rôle, ses missions, etc. Marius Delamare commence à présenter son texte est annonçant d’avance à quel point ce débat sera houleux au vu de son importance : il accuse la majorité d’avoir de mauvaises priorités, que l’enseignement à l’Université Nationale d’Ostaria est dépassé, que les programmes ne sont pas à jour. C’est en sens qu’il apporte une correction visant à réintégrer les syndicats étudiants dans la vie universitaire. Au compte du PRS, Adam Thiers prend la parole et souligne de nombreuses incohérences dans la réforme : d’abord, il explique que les programmes sont continuellement réformés par les gouvernements successifs que les propos de son collègue sont mensongés, il exprime son opposition à l’indépendance de l’Université et à la tentative d’écartement des étudiants dans les grandes décisions. Il conclut en indiquant que la réforme n’a pas lieu d’être et que le fonctionnement actuel est correct. Le ton monte et Marius Delamare commence à répondre en indiquant qu’une structure non-réformée avec des programmes réformés ne sont que des sources à problème, et il réitère l’intérêt d’exclure les étudiants de l’organe administratif, considérant qu’il est préférable d’avoir leurs avis sur des changements concrets, il conclut en apportant un nouvel amendement correctif. Le débat reprend avec rythme entre L’Alternative et le Parti Républicain et Social. Pour arriver à bout de ce débat, la présidente de l’Assemblée Nationale, Léa Rivière devra allonger le débat pour un total de 72 heures. Les deux amendements proposés sont majoritairement votés.

On notera que les députés du Parti Populaire n'étaient pas présents au cours des débats.

Détails du vote sur la proposition de loi relative à la réforme de l'Université Nationale d'Ostaria
Position Groupe Total
UdG LA-UDSR ADN PP PRS
POUR 0 52 0 0 0 52
CONTRE 138 0 0 0 5 143
ABSTENTION/BLANC 41 0 8 0 0 49
NON-VOTANT 0 0 0 7 0 7
Nombre de votants : 244 — Majorité absolue 123 Rejetée

Travaux parlementaires

Détails sur les textes adoptés
Intitulé du texte Vote Constitutionnalité Promulgation
Date Résultat1
Première session
Amélioration de la représentativité du corps législatif 24 novembre 207
52/251
Deuxième session
Institution du mariage pour tous 6 décembre 208
184/244
Conforme 21 décembre 208
Développement de la pratique du vélo 11 décembre 208
232/244
Conforme 21 décembre 208
Établissement d’un cadre légal pérenne à l’activité des médias 13 décembre 208
244/244
Conforme 22 décembre 208
Établissement d’un effort national de rénovation thermique des bâtiments 29 décembre 208
46/244
Troisième session
Établissement d'un code des transports publics 6 janvier 209
189/244
Conforme 17 janvier 209
Établissement d’un système de retraites plus juste 22 janvier 209
134/244
Conforme 22 janvier 209
Intégration des résidants étrangers dans la vie démocratique 26 janvier 209
179/244
En attente En attente
Projet de réforme constitutionnelle 30 janvier 209
179/244
Conforme Référendum
Quatrième session
Réforme de l'Université Nationale d'Ostaria 3 février 210
52/244
- -
Deuxième Volet du Plan Éducation 12 février 210
228/244
Conforme En attente
Instauration du scrutin proportionnel 14 février 210
155/244
Conforme 14 février 210

1Les résultats des votes représentent le nombre de députés ayant voté "pour" sur le nombre de députés dans l'hémicycle (les blancs sont donc comptabilisés ici).