Référendum ostarien de 178

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Référendum de 178
5 juin 178
Corps électoral
Participation
82,5 %
Approuvez-vous la loi sur l'immigration et la nationalité ?
Oui
44,85 %
Non
55,15 %

Approuvez-vous la loi pour une société plus humaine ?
Oui
46,86 %
Non
53,14 %


Approuvez-vous la loi sur la réforme sociale ?
Oui
48,87 %
Non
51,13 %


Approuvez-vous la loi sur le rapport de rémunération ?
Oui
48,37 %
Non
51,63 %


Approuvez-vous le projet portant planification des prix des productions agricoles ?
Oui
47,05 %
Non
52,95 %




Le 5 juin 178, un référendum a eu lieu en Ostaria, lors duquel les électeurs ont été appelés à se prononcer sur une série de projets de loi présentés par le Président de la République Julien Chastain.

Ce référendum prend place un an après le précédent, qui avait marqué l'opposition d'une majorité d'électeurs au projet de transition socialiste proposé par Julien Chastain et le PCO, en rupture avec le RSÉ, avec lequel il avait jusque là été allié au sein de l'Union de la gauche.

Face à cet échec, Julien Chastain, dénonçant "l'incompétence généralisée de quelques leaders d'un genre inefficace et braillard", déclare qu'il gouvernera désormais par plébiscite et que, face à la volonté des électeurs de "garder l'ancien système", il l'utilisera "jusqu'à ce qu'il déraille". Il soumet ainsi cinq projets de loi au référendum.

Le premier porte sur l'immigration et la nationalité, et prévoit notamment que toute personne majeure résidant sur le territoire ostarien depuis au moins 5 mois et payant un impôt en Ostaria puisse obtenir la nationalité ostarienne (en rupture avec la politique sélective poursuivie jusque là), la suppression des quotas d'immigration, dépénalise l'immigration clandestine, et l'autorisation de la double-nationalité.

Le second, intitulé "loi pour une société plus humaine", prévoit la restriction du port d'armes à feu, la levée de l'interdiction du service républicain, l'abandon des contrôles aux frontières, le remplacement de la laïcité par l'athéisme à l'école, l'obligation scolaire jusqu'à 18 ans et la dépénalisation de l'outrage aux symboles nationaux et de la contestation de l'existence de crimes contre l'humanité.

Le troisième, portant sur la "réforme sociale", fixe un âge minimal de 40 ans pour se déclarer en retraite (aucun âge minimal n'existant alors), une retraite minimale dépendant de l'âge de départ à la retraite (commençant à 1 200 O$ta à 40 ans) ainsi qu'une retraite maximale (5 000 O$ta), et, outre ces plafonds, augmente globalement les pensions de retraite ; il crée des allocations familiales ; il autorise l'avortement jusqu'à 28 semaines de grossesse, et la rend gratuite ; il légalise l'euthanasie, dans des conditions qui en font une forme de suicide assisté ; enfin, il légalise la PMA et la GPA.

Le quatrième instaure un rapport de rémunération maximal entre le plus haut salaire est le plus bas, d'une valeur de 10 pour la fonction publique et les entreprises auxquelles l'État participe à hauteur d'au moins 5 %, et de 15 autrement.

Le cinquième instaure des prix minimaux de vente de productions agricoles à un distributeur et à un consommateur.

Les projets sont tous rejetés par référendum. Ceci, ainsi que la censure immédiate du gouvernement Endros dû à l'entrée du RSÉ dans l'opposition, pousse Julien Chastain à dissoudre l'Assemblée Nationale pour organiser de nouvelles élections, qui donnent finalement une majorité absolue au président de la République, et lui permettent d'inscrire dans la loi, par la procédure parlementaire normale, les projets qui avaient été rejetés par référendum en 178.