Différences entre les versions de « Élection présidentielle ostarienne de 227 »
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Version actuelle datée du 18 novembre 2024 à 12:27
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Élection présidentielle de 227 | ||||||||
30 juillet 227 (1er tour) 9 aout 227 (2nd tour) |
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Type d’élection | Suffrage universel direct | |||||||
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Corps électoral et résultats | ||||||||
Christophe Letordu L'Alternative |
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27,19 % |
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52,9 % |
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Juliette Delagins Parti Radical Unitaire |
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33,8 % |
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47,1 % |
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Marie-Claire d'Esquincourt Alliance de la Droite Nationale |
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19,24 % |
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Valentine Miron Parti Populaire |
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14,4 % |
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Président de la République d'Ostaria | ||||||||
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L'élection présidentielle ostarienne de 227, sixième élection présidentielle de la IVème République, est un scrutin permettant d'élire le Président de la République pour un mandat de sept ans, se déroulant les 30 juillet et 9 août. La Présidente sortante Elsa Altmann a décidé de ne pas se présenter à sa propre succession, fait inédit pour la République en fin de premier mandat (George Édouard ayant décidé de mettre un terme à son mandat prématurément).
Une élection primaire se tient en amont de l'élection et est ouvert aux sympathisants : la « Primaire progressiste et sociale » pour le Parti Radical Unitaire, Maison Commune, l'Alliance Pirate, Les Écosocialistes et La Gauche !.
Le premier tour du scrutin voit s'affronter sept candidats. Juliette Delagins arrive en tête devant Christophe Letordu, et tous deux se qualifient pour le second tour. Deux faits inédits sont à noter sur ce premier tour : Christophe Letordu obtient le meilleur score pour un deuxième avec 27,19% depuis la IVème République (Erope Pendra détient le record de la IIIème République avec 46,21% en 186) ; pour la cinquième fois consécutive, la gauche parvient à accéder au second tour d'une élection présidentielle. Le second tour se solde par la victoire de Christophe Letordu avec 52,9% des suffrages exprimés, contre 47,1% obtenu par Juliette Delagins.
Après la passation de pouvoir, Christophe Letordu confirme son intention de maintenir le gouvernement Delamare I ; le nouveau président s'y sentant en confiance.
Modalités du scrutin
Le Président de la République est élu au suffrage universel direct. Il est élu pour un mandat de sept ans renouvelable au scrutin uninominal majoritaire à deux tours. Si aucun candidat ne recueille la majorité absolue des suffrages exprimés dès le premier tour, un second tour est organisé entre les deux candidats ayant reçu le plus de voix au premier tour.
Pour être candidat et concourir à l'élection présidentielle, il est nécessaire d'obtenir le parrainage de 15 grands électeurs (députés et conseillers régionaux).
Selon les articles 17 et 54 de la Constitution, la Haute Cour Constitutionnelle est garante de la validation des candidatures, de la régularité des élections, de l'examen d'éventuelle réclamation, de la proclamation des résultats et de la prestation de serment par le candidat élu.
Contexte
Les candidatures à l'élection présidentielle marque une légère rupture avec une recomposition politique à gauche. Pour la première fois sous la République, la Présidente sortante, Elsa Altmann, choisit de ne pas être candidate à sa propre succession à l'issue de son premier mandat. Autre élément, le résultat de la primaire progressiste et sociale crée également la surprise : les candidats écosocialistes Désiré de la Croix (LÉ) et Sabrina Lambert (LG!) sont éliminés en un tour par Juliette Delagins du Parti Radical Unitaire.
Toujours sur la recomposition politique due à l'élection présidentielle, on observe plusieurs partis politiques qui ne sont pas directement représentés à cette élection : La Gauche !, Les Écosocialistes et Le Nouveau Centre. Ces trois principaux partis ont fait le choix, un an après les élections générales de privilégier un système d'alliances avec d'autres partis.
Contexte international et national
L'élection présidentielle intervient dans un contexte international et national particulièrement dense, marqué par des événements politiques et géopolitiques majeurs.
Sur le plan international, l'Union Phoécienne a récemment renforcé son rôle sur la scène mondiale avec la nomination en 225 de George Édouard, ancien Président de la République d'Ostaria (207-211), au poste de Président du Conseil de l'Union Phoécienne. Cette nomination faisant écho à la nomination, quinze ans plus tôt, d'Erope Pendra à ce même poste, preuve du renforcement de l'implication ostarienne dans l'Union Phoécienne.
En parallèle, le monde est secoué par plusieurs conflits majeurs. La guerre tawkirno-sudasnaywanaise oppose toujours l'Empire du Tawkirina à l'Asnaywana du Sud et ses alliés de l'Internationale Communiste, notamment l'Union de Novgrad et le Sunyixian. Ce conflit, qui dure depuis 223, perturbe la stabilité de la région et mobilise des efforts diplomatiques intenses de la part des pays du Monde Libre. Sans oublier l'Empire des Îles Atlas qui est en proie à une guerre civile sanglante, où trois forces s'affrontent : les communistes totalistes, les ultra-impérialistes et le gouvernement légitime.
Malgré ces tensions, certains événements apportent une lueur d'espoir : l'Empire de Narois a récemment retrouvé sa liberté et sa monarchie, marquant la chute du régime dictatorial frazzeliste après deux années d'une guerre de libération soutenue par l'Empire du Saphyr. Enfin, la Fédération-Unie se prépare à élire leur nouveau président en novembre 227, un choix crucial entre le président sortant républicain et le candidat progressiste.
Sur le plan national, cette élection est marquée par les élections générales de 226 qui a vu le camp libéral de L'Alternative arrivé en tête, suivi par Les Écosocialistes, provoquant la formation d'un gouvernement de coalition entre ces deux formations opposés sous la primature de Marius Delamare (Gouvernement Delamare I). Ce gouvernement marque un rapprochement entre ces deux partis, dont les accords de coalition étaient devenus impossible depuis 34 ans.
Décision de la Présidente en exercice de ne pas se présenter
Début février 227, la Présidente en exercice Elsa Altmann annonce publiquement qu'elle renonce à se présenter pour un deuxième mandat présidentiel, constituant ainsi une première pour la République d'Ostaria. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette décision : son engagement pour la nation forte de 9 ans à la primature et de 7 ans au palais présidentiel, ou encore sa volonté de laisser la place à une personnalité qui suscitera l'intérêt des électeurs de gauche au travers d'une primaire.
Partis politiques face à l'élection
Au centre, après plusieurs semaines de discussions entre L'Alternative et Le Nouveau Centre, Ernest Vabre-Nicolo, président de LNC, annonce dans un communiqué qu'il renonce à présenter une candidature LNC au profit de celle de Christophe Letordu, candidat porté par L'Alternative.
Du côté de l'extrême gauche, Louis Rondart, soutenu par (l'UTAC) et Valentin Bachelot, Guide de la Révolution de Kosmostaria, prennent la décision de se présenter séparément, alors même que les deux partis étaient membres de la même alliance électorale de l'UPG.
Primaire progressiste et sociale
Voir article détaillé : Primaire progressiste et sociale de 227.
Juliette Delagins (PRU) | Sabrina Lambert (LG!) | Désiré de la Croix (LÉ) |
---|---|---|
Juliette Delagins, ancienne Première Ministre et Vice-Première Ministre (222-226), elle renonce à se présenter aux générales 226 pour se préparer à la primaire et à la présidentielle. | Figure promise à un rôle de second plan, en raison de la scission avec Les Écosocialistes, Sabrina Lambert crée finalement la surprise. | Donné favori pour la seconde place en raison de son appartenance aux Écosocialistes, Désiré de la Croix, membre de l'aile gauche historique du parti, ne parvient finalement pas à convaincre. |
50,94 % | 37,72 % | 11,34 % |
En amont de cette élection et après la décision d'Elsa Altmann de ne pas se représenter, une primaire est rapidement organisée entre plusieurs partis de gauche. Initialement entre les partis membres de l'alliance électorale Coalition Progressiste et les Écosocialistes, la primaire s'ouvre finalement au parti La Gauche !.
Juliette Delagins (PRU) remporta la primaire avec 50,94% des suffrages exprimés dès le premier tour, contre 37,72% pour Sabrina Lambert (LG!) et 11,34% pour Désiré de la Croix (LÉ).
Candidats
L'ordre du tableau ci-dessous a été établi dans l'ordre de dépôt des candidatures (lecture de haut en bas).
Candidat | Parti | Principale(s) fonction(s) politique(s) lors de l'élection |
Parrainage | |
---|---|---|---|---|
Valentin Bachelot (26 ans) |
Kosmostaria | Guide de la Révolution (depuis 226) Député ostarien (226-230) |
19/15 | |
Marie-Claire d'Esquincourt (37 ans) |
Alliance de la Droite Nationale | Présidente de l'Alliance de la Droite Nationale (depuis 227) Députée ostarienne (depuis 222) Maire de Dusaux (depuis 222) |
290/15 | |
Louis Rondart (26 ans) |
Union des Travailleurs Anticapitalistes | Député ostarien (226-230) |
15/15 | |
Christophe Letordu (44 ans) |
L'Alternative | Ministre des Affaires étrangères (222-227) Président du Conseil régional d'Aupagne (226-227) Maire de Brignal (218-227) |
335/15 | |
Valentine Miron (42 ans) |
Parti Populaire | Présidente du Parti Populaire (depuis 215) Députée ostarienne (depuis 218) Conseillère régional de Brifalle (depuis 218) Maire de Londal (depuis 226) |
134/15 | |
Aimé Landry (66 ans) |
Indépendant | 15/15 | ||
Juliette Delagins (64 ans) |
Parti Radical et Unitaire | Présidente du Parti Radical Unitaire (219-228) |
430/15 |
Sondages
Avant le premier tour
Sondeur | Date | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Rondart | Bachelot | Delagins | Letordu | d'Esquincourt | Landry | Miron | ||
ISO | 22-24 juillet | 0,59 % | 2,57 % | 40,79 % | 26,04 % | 14,65 % | 1,58 % | 13,76 % |
ISO | 25-26 juillet | 0,99 % | 1,79 % | 40,99 % | 26,55 % | 17,49 % | 0,72 % | 11,48 % |
Pifomètre | 28-29 juillet | 2,14 % | 1,01 % | 38,46 % | 26,56 % | 17,98 % | 0,25 % | 13,59 % |
En vue du second tour
Sondeur | Date | ||
---|---|---|---|
Delagins - Letordu | |||
ISO | 22-24 juillet | 49,7 % | 50,3 % |
ISO | 25-26 juillet | 47,89 % | 52,11 % |
Entre-deux tours
Sondeur | Date | ||
---|---|---|---|
Delagins - Letordu | |||
ISO | 30 juillet | 44,35 % | 55,65 % |
Résultats
Candidat | Parti | 1er tour | 2nd tour | |
---|---|---|---|---|
Juliette Delagins | PRU | 33,8% | 47,10% | |
Christophe Letordu | LA | 27.19% | 52,90% | |
Marie-Claire d'Esquincourt | ADN | 19,24% | ||
Valentine Miron | PP | 14,4% | ||
Aimé Landry | Indép. | 2,25% | ||
Valentin Bachelot | KOS | 1,68% | ||
Louis Rondart | UTAC | 1,43% |
Christophe Letordu (52,90%) |
Juliette Delagins (47,10%) | ||
▲ |
Variation au premier tour comparé au dernier scrutin
Parti | Candidat en 220 | % | Candidat en 227 | % | +/- | |
---|---|---|---|---|---|---|
Parti Radical Unitaire | Juliette Delagins | 14,79 | Juliette Delagins | 33,9 | 19.01 | |
L'Alternative | Arthur Klein | 18,89 | Christophe Letordu | 27,19 | 8.3 | |
Alliance de la Droite Nationale | François Pelichon | 18,62 | Marie-Claire d'Esquincourt | 19,24 | 0.62 | |
Parti Populaire | Valentine Miron | 9,49 | Valentine Miron | 14,4 | 4.91 | |
Indépendant | Nouveau | Aimé Landry | 2,25 | Nv. | ||
Kosmostaria | Nouveau | Valentin Bachelot | 1,68 | Nv. | ||
Union des Travailleurs Anticapitalistes | Nouveau | Louis Rondart | 1,43 | Nv. |
Représentation géographique des résultats
Cartes du premier tour
Carte du second tour
Analyse
Le Parti Radical Unitaire, bénéficiant de l’alliance des forces de gauche, enregistre une augmentation notable (+19,01 points), portant l’ensemble des partis de gauche à 33,9% des voix. Cependant, ce résultat reste en net recul par rapport à 220, où les gauches écosocialistes et progressistes représentaient environ 44% des suffrages. Cette baisse souligne une érosion de l’influence des forces de gauche sur l’électorat, malgré leur regain apparent sous une bannière unitaire.
À l’opposé, L’Alternative, force centrale et libérale, poursuit son ascension (+8,30 points). Ce résultat confirme sa capacité à séduire un électorat élargi, consolidant sa position comme pivot central de la scène politique.
Le Parti Populaire, parti d'extrême droite, affiche également une progression respectable (+4,91 points), marquant une continuité dans sa dynamique positive. Cette stabilité lui permet de rester une force incontournable dans les équilibres politiques nationaux.
En revanche, l’Alliance de la Droite Nationale, positionnée à droite, connaît une quasi-stagnation, n’enregistrant qu’une faible hausse (+0,62 point). Ce résultat reflète une difficulté à élargir son socle électoral dans un contexte où d’autres forces politiques captent davantage l’attention des électeurs.